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Analyse et résultat des récolemens & confrontations.
À Paris, chez P. G. Simon & N. H. Nyon, 1786. In-4, 56 pp.
–
Mémoire pour M. le b
on
de Fages-Chaulnes, garde-du-corps de Monsieur, frère du roi, accusé. Contre les sieurs Vaucher
et Loque, marchands bijoutiers, accusateurs. Et encore contre monsieur le procureur-général.
À Paris, chez Prault,
1786. In-4, (2)-30 pp. –
Mémoire pour les sieurs Vaucher, horloger, & Loque, bijoutier, accusateurs ; contre le sieur
Bette d’Étienville, le baron de Fages-Chaulnes, & autres accusés.
À Paris, de l’imprimerie de Prault, 1786. In-4,
88 pp. –
Requête pour le sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, ancien gendarme, accusé ; contre M. le procureur
général, accusateur.
À Paris, chez P. G. Simon &t N. H. Nyon, 1786. In-4, 19-(1 blanche) pp. –
Mémoire à consulter,
et consultation, pour F. François-Valentin Mulot, docteur en théologie de la Faculté de Paris
[...]
, accusé ; contre le sieur
Loque, bijoutier, & le sieur Vaucher, horloger, accusateurs .
À Paris, de l’imprimerie de Demonville, 786. In-4, 48 pp.
–
Réponse de M. le comte de Précourt, colonel d’infanterie
[...]
; aux mémoires des sieurs d’Étienville, Vaucher & Loque.
À Paris, chez L. F. Prault, 1776 [sic pour 1786]. In-4, 42 pp. –
Arrêt du Parlement, la Grand’chambre assemblée.
Du 31 mai 1786.
À Paris, de l’imprimerie de Cl. Simon, 1786. In-4, 20 pp.
« L
E
PRÉLUDE DE
LA
R
ÉVOLUTION
» (M
IRABEAU
).
Le prince Louis-René-Édouard de Rohan-Guéméné (1756-1791),
reçut des postes de prestige mais se révéla faible et inepte en toutes choses. La « belle Éminence » entra en
relation avec deux aventuriers douteux, la comtesse de La Motte (1756-1791), une intrigante, et le comte de
Cagliostro (1743-1795), de son vrai nom Joseph Balsamo, ésotériste lié aux loges maçonniques mystiques,
qui avait parcouru toute l’Europe et rencontré à Paris un grand succès par ses talents de guérisseur et
sa connaissance des sciences occultes. Ces deux personnages sulfureux réussirent, en usant de faux
documents, à convaincre le naïf cardinal de Rohan d’acquérir, – prétendument pour le compte de la
reine, qui en ignorait tout – un faramineux collier aux joailliers Bassenge et Boehmer. Ils lui extorquèrent
d’énormes sommes. L’escroquerie fut découverte et Louis XVI décida de porter devant la justice cette
affaire qui, du coup, trouva un retentissement considérable. En 1786, le Parlement de Paris rendit un arrêt
qui innocentait le cardinal et condamnait la comtesse de La Motte à être fouettée nue en place publique.
Le comte de Cagliostro, épargné, fut peu après expulsé de France. Les conséquences furent terribles pour
le prestige de la royauté, notamment à travers les attaques redoublées contre le somptueux train de vie de
la reine.
D
UMAS
PÈRE TROUVA DANS CETTE AFFAIRE
LE
SUJET D
’
UN DE
SES
PLUS
EXTRAVAGANTS ROMANS
,
L
E
C
OLLIER DE
LA REINE
.
Relié en n de volume, un factum concernant le prince de Salm (1787).
Joint, un libelle anonyme en faveur du cardinal de Rohan, publié vers 1788 :
Observations sur l’état actuel de
M. le cardinal de R****
(s.l.n.d., 4 pp. in-8).
Provenance : une demoiselle de Verneuil (armoiries dorées au dos). Parmi les lles d’Eusèbe-Félix de Chaspoux
de Verneuil, il en est deux qui ne se marièrent pas, dont Anne-Élisabeth-Michelle, dite Mademoiselle
de La Celle.
23. DENON
(Dominique Vivant).
Voyage dans la Basse et la Haute Égypte, pendant les campagnes du
général Bonaparte.
À Paris, de l’imprimerie de P. Didot l’aîné, an X – 1802. 2 volumes in-plano,
(6)-265-(une blanche)-liii-(une blanche) + (2) pp., cartonnage d’attente estampé brun, dos
manquants, un volume avec plusieurs cahiers détachés, quelques feuillets roussis, marge de la
planche n° 132 largement fendue (
reliure de l’époque
).
6 000 / 8 000
É
DITION ORIGINALE DE CE
SPECTACULAIRE OUVRAGE
.
Exemplaire tiré sur papier vergé.
I
LLUSTRATION
GRAVÉE
SUR
CUIVRE
PAR
ET
D
’
APRÈS
V
IVANT
D
ENON
:
plus de 400 compositions représentées sur
175 cuivres (numérotés 1 à 141 avec 24 numéros bis et 10 numéros ter) estampés sur 142 feuillets de planches
hors texte dont 8 doubles montés sur onglets et 134 simples. Les cuivres n° 4 et n° 5 sont estampés sur une
même planche ; les groupes de deux et trois cuivres portant le même numéro sont estampés sur les mêmes
feuillets, sauf les n° 20 et 20bis, 54 et 54bis, chacun sur un feuillet différent. Sans le portrait lithographié de
l’auteur qui ne fut ajouté postérieurement que dans quelques exemplaires (Meulenaere, n° 62 ; Blackmer,
n° 471, pour la deuxième édition ; Monglond, t. V, col. 1192-1198, qui ne mentionne pas la planche n° 141
ni le titre et le faux-titre du volume de texte).
Voir aussi les reproductions en pages 6 et 52