42
142.
Francis de MIOMANDRE (
1880-1959). Manuscrit autographe signé,
Le Zombie
, 1933 ; 112 pages in-fol. ou
in-4 écrites au recto, reliées en un vol. in-fol. demi-chagrin olive.
800/1 000
Manuscrit complet de ce roman, publié en 1935 chez Ferenczi. Il semble que ce soit la première histoire publiée de zombi
ou mort-vivant.
Manuscrit de travail, avec de nombreuses ratures, additions et corrections, daté en fin « Auteuil 21 septembre 1933 ».
C’est histoire d’un revenant contemporain, à Paris en 1929. Le roman porte en tête cette épigraphe : « Celui qui a été vivifié par
l’amour ne mourra pas. Par votre tendresse, ô mon bien-aimé, Nous avons gagné le Paradis.
Le Mesnewis
».
Le roman est divisé en trois parties, et une table dresse en fin du manuscrit la liste des chapitres. Première partie : 1
Un
singulier départ
, 2
Rencontre au cabaret
, 3
Old Jim entre en scène
, 4
Au « Loup-Garou »
, 5
La Recluse
, 6
Les contrariétés d’un
jeune artiste
, 7
Les bons conseils sont souvent inutiles
. Deuxième partie : 1
Dialogue au « Majestic »
, 2
L’amie des fleurs et
la Voyante
, 3
À travers le mur
, 4
L’enlèvement
, 5
Halte au bord de la Seine
, 6
Pour deux jours de bonheur
, 7
Aux « Champs-
Élysées »
, 8
Les surprises de Smithson
, 9
La chasse infructueuse
, 10
À quoi rêvent deux jeunes filles
. Troisième partie : 1
Où
« Petit Georgie » se fait un ami
, 2
Sous le regard d’Henri Heine
, 3
Comme un rat dans son trou
, 4
Émotions de famille
, 5
Démasqué !
, 6
Le retour
, 7
Triomphe de l’Amour
.
143.
Joan MIRÓ
(1893-1983) peintre. L.A.S.,
Palma de Mallorca
9.XII.1968, à Lucien Scheler ; 1 page in-fol. à son en-tête et
adresse.
600/800
Lettre de remerciement joliment calligraphiée : « Merci, Lucien
Scheler, pour les œuvres du cher poète et grand ami Paul Éluard.
Cordialement, Miro ».
144.
Frédéric MISTRAL
(1830-1914). Deux poèmes autographes, le premier signé, 1856 ; 6 et 6 pages in-8 ; en
provençal.
1 500/2 000
Au poèto Adolphe Dumas, sus la mort de sa tourtoureleto
, Maillane 19 juin 1856. Long poème publié dans l’
Armana
Prouvençau
de 1857, et dédié au poète Adolphe Dumas (1806-1861) dont la tourterelle familière venait de mourir. Il compte
18 quatrains.
« Alor es morto la tourtouro
Qu’amaves tan, o paure ami !
La tourtourello qu’en touto ouro
À toun entour venié gemi »…
Au dos de la première page, fin du manuscrit en prose de Mistral de son éloge de Marseille [
Marsiho
] publié dans l’
Armana
Prouvençau
de 1857 (les deux dernières lignes sont inscrites en haut de la page où commence le poème). À la suite du poème,
début d’un autre manuscrit en prose de Mistral pour l’
Armana Prouvençau
de 1857, les trois premières parties (sur sept) de
Lou Rose de 1856
(1 page et demie) : « De lontèms la Prouvènço noun oublidara lou Rose dou darrié de mai 1856 »…
La rascladuro de pestrin
, [1856]. Long poème publié dans l’
Armana Prouvençau
de 1857, et recueilli avec d’importantes
variantes dans
Lis Isclo d’or
(1876), où il sera dédié à Ernest Legouvé, et traduit en français sous le titre
La ratissure du pétrin
.
Charmante histoire d’un jeune homme qui ne sait choisir entre ses trois amantes laquelle épouser ; sa mère lui fait bander un
doigt, et aller demander aux filles un peu de ratissure de pétrin comme emplâtre ; c’est la dernière, Lucie, dont le pétrin est si
propre qu’elle ne peut rien y ramasser, que Joselet épousera. Le poème est divisé en huit parties (les divisions seront supprimées
dans
Lis Isclo d’or
) et compte 157 vers.
« Un juvenome avié un cop tres metresso
Que touti tres avien lou meme tèm,
E memo doto, e memo poulidesso »…