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142
145.
Frédéric MISTRAL
. Poème autographe signé,
La Coumunioun di Sant
, Maillane avril 1858 ; 3 pages in-8 ; en
provençal.
800/1 000
Célèbre poème d’inspiration religieuse, dédié à son ami le poète et félibre Émile Garcin. Il a été publié dans l’
Armana
Prouvençau
de 1859, et recueilli dans
Lis Isclo d’or
en 1876. Mistral avait accroché au mur de sa chambre une copie de ce poème
dans un cadre avec une photographie du porche de Saint-Trophime d’Arles, où eut lieu la scène qui lui inspira ce poème.
Mistral aurait ainsi imaginé cette histoire à la Toussaint 1857, à la vision d’une jeune Arlésienne sortant des vêpres à la
cathédrale Saint-Trophime ; il en nota aussitôt la première idée dans un café, puis élabora le poème, terminé en avril 1858. En
sept sizains, il conte l’histoire d’une jeune fille pure, vertueuse et belle, invitée par les Saints à partager en songe leur repas de
la Toussaint aux Aliscamps, en récompense de sa fidélité...
« Davalavo, en beissant lis iue
Dis escalié de Sant-Trefume »….
Reproduit en page 45
146.
Frédéric MISTRAL
. Deux manuscrits autographes signés de pseudonymes, 1858 ; 4 pages in-8, et 2 pages in-8
(pli, petite répar.) ; en provençal.
800/1 000
Grand Concours agricole pèr 1858
, du pseudonyme « Lou felibre de Bello-visto ». Chronique agricole pour l’
Armana
Prouvençau
, sous forme d’une lettre « à l’ami Chai, Felibre de l’eissado », au sujet d’un concours régional destiné à encourager
l’agriculture et récompenser « les plus habiles de cet art ». Ce concours se tiendra à Avignon du 3 au 6 mai 1858 et est ouvert à
toutes les régions méridionales : « l’Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, les Basses-Alpes, le Gard, l’Hérault, l’Aude, les Pyrénées-
Orientales, les Bouches-du-Rhône, le Var et la Corse ». Mistral énumère les différentes catégories du concours et les prix à
remporter : médailles d’or, d’argent, de bronze, ainsi que des sommes d’argent ; et il encourage le public à venir assister à cette
belle fête, donnée en l’honneur de la Méditerranée et de la paysannerie : «
Venès-ie donc, gènt de la terro !
»... Il relate ensuite
une amusante anecdote…
La pauro véuso
. Conte en prose et vers pour l’
Armana Prouvençau
de 1858, signé du pseudonyme du « felibre Calu »
(félibre myope). Une « pauvre veuve » vient chaque soir prier la Vierge à l’Église, en lui demandant de lui envoyer un peu de
vin ; un soir un enfant de chœur se cache derrière l’autel pour lui faire une blague… Suit un petit conseil en provençal au sujet
de la chandelle qu’on mouche.
147.
Frédéric MISTRAL
. Poème autographe signé,
À Ludovic Legré. Responso
,
Maillane 12 juin 1860 ; 2 et 2 pages
in-8 ; en provençal.
800/1 000
Beau poème de 32 vers en réponse à un poème de Ludovic Legré,
à F. Mistral, couvidacioun
, écrit de Marseille le 10 juin
1860, que Mistral a recopié avant son propre poème ; les deux poèmes ont paru dans l’
Armana prouvençau
de 1861. Legré
invitait le « Brave felibre de Maiano » à venir à Marseille pour la fête et la procession de la Fête-Dieu avec l’ami Aubanel…
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