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52

130.

Pierre GRIPARI

(1925-1990).

M

anuscrit

auto-

graphe,

La Maison aux sept pignons

, [1966] ;

18 pages in-4.

600/800

A

daptation

radiophonique

du

roman

de

N

athaniel

H

awthorne

,

La Maison aux sept pignons

(1851), diffusée

sur France-Culture le 29 décembre 1966, et recueillie

dans les

Adaptations théâtrales

publiées en 1985 à L’Âge

d’Homme à Lausanne.

Le manuscrit, d’une petite écriture au stylo bille bleu

sur papier jaune, de premier jet avec ratures et corrections,

avec des notes et additions en marge, semble correspondre

à d’importants développements ajoutés à un premier

manuscrit, auquel il renvoie à plusieurs reprises. La

Scène I (p. 1-3) est un dialogue parfois ironique entre

les deux récitants ; la Scène II (p. 4-9) met en scène au

début Holgrave et le petit garçon, puis viennent d’autres

personnages ; la Scène III (p. 10-15), « le salon au portrait »,

commence par un dialogue entre Hepzibah et Phoebé ; la

Scène IV (p. 15-16), « L’atelier », termine la 1

ère

partie. Les

deux dernières pages (17-18) donnent la Scène V, avec le

début de la 2

e

partie, avec renvoi final au manuscrit.

131.

Pierre GRIPARI

.

T

apuscrit

avec

corrections

autographes,

Contes de la rue Broca

, 1966 ; [4]-110 pages (plus

qqs ff.

bis

) in-4.

700/800

T

apuscrit

complet

des

fameux

C

ontes

de

la

rue

B

roca

.

Le recueil des

Contes de la rue Broca

, écrit pour les enfants qui viennent jouer chez Papa Saïd, l’épicier de la rue Broca, non loin

du boulevard de Port-Royal où habitait Pierre Gripari, fut publié à La Table Ronde en 1967. Les

Contes de la rue Broca

, devenus

un classique pour la jeunesse, ont connu plusieurs éditions illustrées et des adaptations radiophonique et télévisuelle.

Ce tapuscrit a servi pour l’impression, et présente des annotations typographiques. Il est précédé des feuillets de garde, faux-titre

et « Du même auteur » (autographes), et titre. Paginé par l’auteur, il présente de nombreuses corrections autographes : suppressions

biffées sur le tapuscrit, corrections interlinéaires ou portées dans la marge. Le dernier feuillet (p. 110) donne la Table.

En tête, la

Préface

(p. 1-6), datée 1966, évoque la rue Broca qui « n’est pas une rue comme les autres », l’épicerie de Papa Saïd, et

les enfants de la rue qui vont peupler ses contes ; se mettant en scène, il raconte comment il inventa ces contes pour ses « petits

amis de la rue Broca ». Le recueil se compose de 13 contes, chacun précédé d’un feuillet de titre (la plupart en

bis

) :

La Sorcière de

la rue Mouffetard

(p. 8-12),

Le Géant aux chaussettes rouges

(13-18),

La Paire de chaussures

(19-22),

Scoubidou, la poupée qui sait tout

(23-29),

Roman d’amour d’une patate

(30-34),

Histoire de Lustucru

(35-42),

La Fée du robinet

(43-50),

Le Gentil Petit Diable

(51-60),

La Sorcière du placard aux balais

(61-69),

La Maison de l’oncle Pierre

(70-75),

Le Prince Blub et la sirène

(76-84),

Le Petit Cochon

futé

(86-96),

Je-ne-sais-qui, Je-ne-sais-quoi ou La Femme de bon conseil (d’après plusieurs contes russes)

(97-109).

O

n

joint

une L.S. à Pierre Skira, 4 mai 1967, à propos de ce « manuscrit des

Contes de la rue Broca

 ».

132.

Maurice de GUÉRIN

(1810-1839). L.A.S. « M. Guérin du Cayla », au Cayla 6 août 1837, à la baronne de

M

aistre

,

au château des Cocques par La Charité (Nièvre) ; 3 pages et demie in-4 à son chiffre couronné, adresse (petit bris de

cachet et qqs légères fentes aux plis réparés).

800/1 000

B

elle

et

longue

lettre

.

Il profite d’un moment de calme pour prendre la plume : « Tout le monde est à la messe à

Andillac

, notre paroisse, à une demi

lieue d’ici. Moi seul, par le privilège de ma santé, je suis exempt de la pieuse fatigue et je puis régner, du moins pendant quelques

heures, sur un empire muet. Voilà sans doute une royauté qui me va ».. Mais il consacre ce temps à la causerie, « sans autre bruit,

il est vrai, que le bruissement léger de la plume courant sur le papier »… Puis, en réponse à l’oraison de sa correspondante, il fait

l’éloge d’une vache qui vient de mourir, « cette pauvre

blanche

digne vraiment de l’âge d’or par les ruisseaux de lait qu’elle faisait

couler. [...] Comment ouvrir sa journée d’une façon plus douce et plus sage qu’en répandant en soi ce breuvage dont la vue seule