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46

103.

Jean GALTIER-BOISSIÈRE

(1891-1966).

G

ouache

originale signée de ses initiales en bas à gauche ; 18,5 x 23,5 cm.

200/250

Illustration pour le chapitre d’un roman, avec titre au verso : « La Fête foraine VI » : personnages dans une fête foraine.

Reproduction page 49

104.

Maurice GENEVOIX

(1890-1980).

M

anuscrit

autographe signé,

Eva Charlebois

, Roman

, 1942 ; 83 pages in-4,

reliure demi-chagrin vert.

1 500/2 000

M

anuscrit

complet

de

ce

roman

canadien

.

Le roman, publié en 1944 chez Flammarion (et diffusé à Montréal par Bernard Valiquette), met en scène une jeune Canadienne

française de l’Est qui, après avoir suivi son mari dans le Nord canadien, y éprouve une irrépressible nostalgie du territoire natal...

Maurice Genevoix a dit avoir été « séduit et retenu » par le Canada, qu’il avait sillonné d’avril à juin 1939 : « il me proposait des

thèmes qui s’harmonisaient comme d’eux-mêmes à mon univers intérieur ». Et il écrira, au sujet de ce roman : « J’ai réellement

rencontré à Yoho, dans l’immense et noire baraque hôtel de la Y.M.C.A., une petite serveuse triste, Canadienne française perdue

parmi les “Anglâs”. Elle n’est pas Eva Charlebois. Ce roman “canadien” c’est un autre Rémi des Rauches, mais où le thème de la

nostalgie prend le pas sur celui de la fidélité ».

Le manuscrit est soigneusement mis au net sur beau papier vergé d’Arches, et rédigé à l’encre bleue d’une petite écriture serrée

qui occupe toute la page. Il est signé et daté en fin « 5 avril 1942 », et dédicacé en tête : « à M. Gabriel Jutteau, mon voisin des bords

de Loire, en bien cordial hommage et en sympathie pour l’excellent bibliophile »…

105.

André GIDE

(1869-1951). L.A.S., Cuverville en Caux 10 janv. 1918, à Fernand

V

anderem

 ; 2 pages in-8. 200/250

Il le remercie de sa brochure sur

B

audelaire

, qui lui a fait très plaisir : « Déjà

H

elleu

m’avait permis de prendre connaissance de

votre intéressant travail ». Il a su que

B

ourget

était furieux « de ce que j’avais osé dire au sujet de... l’insuffisance de

S

ainte

-B

euve

à l’égard des

Fleurs du Mal

. J’éprouve un véritable soulagement à vous lire »...

106.

William GODWIN

(1756-1836) philosophe et écrivain, précurseur de l’anarchisme, époux de Mary Wollstonecraft

et beau-père de Shelley. L.A.S., Londres 22 mars 1832, à Arthur

O’C

onnor

, aux bons soins de Miss Crampe

; 1 page

in-4, adresse ; en anglais.

400/500

Malgré les années qui ont passé, il n’est probablement pas oublié. Aussi a-t-il cédé à la requête de la belle dame qui mettra

cette lettre entre ses mains, pour la recommander à sa faveur. Elle est la compatriote d’O’Connor, accomplie et ayant de bonnes

relations ; c’est un auteur d’une certaine renommée. Elle connaît la plupart des

Literati

, mais il répond de son ingénuité, sa

sincérité et son amabilité. Elle se rend sur le continent pour sa santé...

107.

Johann Wolfgang von GOETHE

(1749-1832).

S

ignature

autographe ;

1 page oblong in-12 (légères taches).

300/400

Belle signature au crayon : « Goethe ».

108.

Melchior, baron de GRIMM

(1723-1807) écrivain allemand, il vécut en France dans le cercle des Encyclopédistes

en rédigeant sa

Correspondance littéraire, philosophique et critique

. L.S., Brunswic 21 décembre 1799, à la Comtesse de

B

rye

 ; 1 page petit in-4.

100/150

Il accède à sa demande de prêt : « Quoique ma caisse très bornée soit surchargée de demandes de tous les côtés possibles, si vous

voulez m’envoyer un reçu sur la somme de douze Louis de France, je vous ferai tenir ce petit secours dès que j’en aurai reçu la

quittance »...

O

n

joint

un billet a.s. de Jean-François

C

ollin

d

’H

arleville

(26 Frimaire XIV).

109.

Charles GUÉRIN

(1873-1907). P

oème

autographe signé, et 3 L.A.S., 1900-1903, à Marc

L

afargue

 ; 1 page et demie

in-4 et 5 pages in-8.

400/500

Les Rivales

. Beau poème de 36 vers, publié au

Mercure de France

, sur la rivalité entre sa maîtresse et les muses :

« Comme je m’accusais d’avoir à quelque écrit

Loin d’elle tout le jour occupé mon esprit

De m’être, cœur ingrat, laissé par un poème

Trop longtemps divertir des soins dûs à qui m’aime »…

… / …