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44

100.

Gustave FLAUBERT

(1821-1880).

E

nveloppe

autographe, [Rouen 11 avril 1853], à Louise

C

olet

 ; 7 x 11 cm, cachets

postaux, cachet de cire rouge brisé à ses initiales G F.

200/300

Enveloppe écrite de la main de Flaubert, adressée à son amante « Madame Colet. rue de Sèvres. 21. Paris ».

102.

Ugo FOSCOLO

(1778-1827).

P

oème

autographe signé,

Sonetto

, décembre 1800 ; 1 page in-4 ; en italien.

3 000/4 000

P

récieux manuscrit

d

un

des

S

onnets

de

F

oscolo

.

C’est le premier des huit sonnets publiés par Foscolo sous le titre de

Poesie

dans la livraison d’octobre 1802 du

Nuovo Giornale

dei Letterati

à Pise ; dans l’édition milanaise des

Poesie

, en avril 1803, augmentée de quatre sonnets, il sera le deuxième, après

le fameux

Alla sera

. Le présent manuscrit, daté en tête « Dicembre 1800 », et signé en fin, est précédé d’un vers de Virgile en

épigraphe (supprimé dans l’édition) : « Quid me cœlum sperare jubebas ? » ; il présente en outre des variantes avec le texte définitif.

« Non son chi fui : perì di noi gran parte

Questo che avvanza è sol ténebra e pianto ;

E secco è il mirto, e son le foglie sparte

Del Lauro, speme al giovanil mio canto ! »…

(Je ne suis pas qui je fus, une grande part de nous a péri, celle qui reste n’est que ténèbres et pleurs ; sec est le myrte, et dispersées

sont les feuilles du laurier, espérance de mon chant juvénile…)

Ce sonnet, composé alors que Foscolo est en proie à un amour malheureux pour Isabella Roncioni, confronte le passé et le

présent ; constat terrible d’un esprit aveugle et d’un cœur dévasté, qui ne sait qu’invoquer la mort, sans vouloir ni pouvoir se la

donner…

O

n

joint

une l.a.s. de Lorenzo

P

ignotti

à Mme Anne Pellegrini ; une p.a.s. de Vincenzo

M

onti

attestant la réception du livre

Les

Trois Âges

(Milan 20 février 1820) ; et le manuscrit de deux sonnets en italien de Vincenzo da

F

ilicaja

.

101.

Gustave FLAUBERT

. L.A.S., Paris jeudi soir

[3 décembre 1863], à Hortense

C

ornu

; 2 pages

in-4.

1 500/1 800

L

ettre

inédite à

propos du

C

hâteau des

cœurs

, « féerie »

écrite en collaboration avec Louis Bouilhet et le comte

d’Osmoy.

Flaubert invite Mme Cornu à venir chez lui mercredi

avec M. Cornu et le petit Jules, « entendre

Le Château

des cœurs

. Les autres auditeurs seront un dessinateur de

la pièce [Durandeau], & la C

tesse

d’Osmoy. – Peut-être

Charles-Edmond y viendra-t-il aussi ? J’oubliais un ami de

Bouilhet : Alfred Guérard. L’heure est fixée à 1 heure très

précise. Car c’est une lecture qui demande quatre heures,

y compris le temps de souffler entre chaque tableau. Si

vous ne pouviez venir ce jour-là on recommencerait pour

vous seule un autre jour, la même cérémonie »... Il donne

son adresse : « boul. du temple 49 ».