Background Image
Previous Page  50 / 156 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 50 / 156 Next Page
Page Background

48

Lunéville 16 janvier 1900

. Il envoie à son jeune confrère Marc

L

afargue

(1876-1927) un poème, et souhaite à la

Revue Provinciale

une « longue et glorieuse vie ». Il s’agit d’un sonnet, daté du 30 mai 1898 : « J’écris. Entre mon rêve et toi la lampe chante »...

6 juillet 1903

, après la lecture de

L’Âge d’or

 : « Vos poèmes ont la transparence de l’atmosphère des sommets où ils nous élèvent »,

d’où se dégage une lumière pure « qui laisse aux paysages que vous peignez tout l’éclat vierge de leurs couleurs. Enfin vous voyez

et vous entendez neuf. C’est un très haut mérite »...

Wadelaincourt

[automne 1903]

. Il est à la campagne et s’ennuie : « Je chasse

mélancoliquement sous un ciel gris [...] Quant au travail, depuis mon dernier livre, je suis dans un état assez pénible de doute sur

moi-même. Cela ne m’empêche pas d’écrire, mais bien de goûter ce que j’écris »...

110.

Jean GUITTON

(1901-1999). L.A.S. avec

dessin

original (fusain et estompe), 3 et 4 avril 1978, à Armand

P

etitjean

 ;

2 pages in-fol.

150/200

B

eau

dessin

d

une

tête

d

enfant

 : « ceci est le portrait de mon “ange gardien”, que j’ai pu apercevoir, hier, à la dérobée [...] je

pense qu’il faut regarder les causes profondes, comme un philosophe : et que tu as un bon fond de santé, tu l’as vu en 1914-18 et

en 1940-41. Tu vas t’étonner que je n’écrive pas

fond

avec un s ;

fonds

. Mais l’autre jour l’Académie a permis, a même ordonné la

suppression de l’

s

, comme elle a ordonné la suppression des traits d’union. Ainsi on orthographiera contrescarpe, s’entraider etc.

[...] Le livre de

F

rossard

a l’avantage de donner une expérience. Je connais Frossard, et je suis sûr qu’il dit ce qui lui est arrivé. Et,

pour moi, la religion chrétienne se fonde sur des faits bien constatés. C’est le sens de mes livres »... Il a fait sa « 7

e

exposition de

peinture […] Mes tableaux se vendent 300.000, 400.000... Ce qui ne veut pas dire qu’on les achète ! »

111.

Jean GUITTON

.

G

ouache

originale signée et datée en bas à droite « Jean Guitton 1965 », avec légende autographe,

L’ambiguité

 ; 31 x 23 cm (adhésif au dos, encadré).

100/150

Le dessin porte dans le haut une dédicace autographe au crayon orange : « à Christian Bernadac 18 juin 1976 Guitton » ; au dos,

une note indique qu’il est publié dans le

Journal

II, 1955-1964.

112.

Jean GUITTON

.

D

essin

original au crayon gras et gouache, signé et daté en haut à gauche « JG 85 », avec légende

autographe,

Marthe contemple les larmes de sang

 ; 65 x 50 cm.

100/150

113.

Jean GUITTON

.

G

ouache

originale signée en bas à droite « J. Guitton », avec légende autographe,

Ève engendrant

Caïn

 ; 65 x 50 cm.

100/150

114.

Henri HEINE

(1797-1856).

B

illet

autographe,

signé en tête ; carte oblong in-16.

600/800

« Henri Heine, pour vous dire le bonjour. –

J’espère avoir la bonne fortune de vous trouver chez

vous un autre jour ou de vous rencontrer peut-être

chez Lagrange. »

115.

Pierre-Jules HETZEL

(1814-1886) éditeur et écrivain. L.A.S., Paris 4 juin 1848, à un ami ; 3 pages in-4, en-tête

Ministère des Affaires étrangères.

300/400

L

ongue

et

intéressante

lettre

à

un

ami

imprimeur

.

Sa nomination comme chef de cabinet au ministère des Affaires étrangères, malgré tout l’honneur et la satisfaction qu’elle

représente pour lui, ne lui donne ni pouvoir ni avantages : « mes embarras de cœur, d’honneur, les difficultés secrètes de ma vie

en sont-elles diminuées ? Suis-je plus en mesure aujourd’hui de réparer le mal que je vous ai fait par exemple [...] Non – eh bien

alors me croyez-vous heureux ? Puis-je l’être [...] quand par moi souffrent des hommes que j’aime et que j’honore comme vous. La

politique, c’est un terrain sur lequel je ne resterai que jusqu’à ce que je trouve dans la reprise des affaires la possibilité d’acquitter

les engagements de mon passé – tant pis pour moi si j’ai imprudemment engagé ma vie »... Il explique les quatre raisons qui l’ont

poussé à accepter ce poste. Tout d’abord, les affaires ne pouvant reprendre, et ayant dépensé pendant les troubles tout son capital

pour sa famille, accepter ce poste lui permettait de subvenir à leurs besoins. « 2° Je reste à Paris – un poste à Paris me permet de

surveiller ma liquidation. – 3° Ce poste, qui ne durera qu’autant que le ministère de Bastide, n’engage pas mon avenir – et je serai

… / …