![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0236.jpg)
234
196
JACOB (Max).
Les Œuvres burlesques et mystiques de frère Matorel, mort au couvent.
Illustré de
gravures sur bois par André Derain.
Paris, Henry Kahnweiler, 1912.
In-8 [224 x 156 mm] de (80) ff. dont 3 blancs, broché, couverture de papier crème imprimée, boîte de
demi-maroquin bleu.
Édition originale tirée à 106 exemplaires numérotés : un des 85 imprimés sur Hollande van Gelder,
signé par l’auteur et le peintre (n° 74).
L’illustration comprend 66 bois gravés d’André Derain, dont un à pleine page, détruits
après le tirage.
Ce “bouquet de mots et d’images au plus haut de l’accord” (Yves Peyré) forme le deuxième volet
de la trilogie de Saint Matorel, le seul illustré par André Derain. “La trilogie aura confirmé avant-
guerre, jusque dans la virtuosité, la saisissante reprise qu’amorçait
L’Enchanteur pourrissant
[illustré
par Derain]. Kahnweiler, par le truchement de Derain et de Picasso, d’Apollinaire et de Max Jacob, a
façonné la forme du
livre de dialogue
– les principes sont en place, les lois sont établies” (Peyré,
Peinture
et Poésie, le dialogue par le livre,
p. 110).
Bon exemplaire broché.
Volume gauchi, couverture recollée au dos. Rares rousseurs.
(
The Artist and the Book,
nº 79.- Ray,
The Art of the French Illustrated Book,
nº 389 : “Matorel’s
religious associations, burlesqued in Jacob’s text, sometimes lead Derain to designs which bring to
mind the wood engravings of the fifteenth century.”- Chapon,
Le Peintre et le Livre,
p. 106 : “La facture
archaïsante des bois n’est pas un pastiche anachronique, à la façon des bois d’Émile Bernard pour le
Villon
de Vollard. Elle est la transposition du même esprit, souvent parodique, qui a dicté à Max Jacob
ce recueil inspiré de certaines compilations où nos pères mêlaient des pièces de la tradition populaire.”)
4 000 / 6 000
€