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les collections aristophil

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CONDORCET Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de

(1741-1794)

mathématicien, philosophe et économiste ; député, conventionnel (Aisne), il

fut arrêté comme Girondin et s’empoisonna [AF 1782, 39

e

f].

L.A.S. « Le M

is

de Condorcet », Paris 10 juillet 1786, [à FRÉDÉRIC II de

Prusse] ; 2 pages petit in-fol.

1 200 / 1 500 €

Belle lettre à propos du savant Pierre Lévêque, et offrant au Roi de Prusse ses éloges

de D’Alembert et d’Euler

.

[Pierre LÉVÊQUE (1746-1814), physicien, mathématicien et hydrographe, a été nommé

examinateur de la Marine en 1786.]

Il a vu Lévêque qu’il croyait « prêt à partir pour Berlin et qui m’a dit que des affaires de

famille qu’il n’avait pu prévoir le forcaient a renoncer quoiqu’avec beaucoup de regret

à l’honneur que votre majesté daignait lui faire. J’en ai été d’autant plus surpris que non

seulement il avait accepté avec plaisir, mais même desiré vivement la place de profes-

seur à Berlin. Je ne puis exprimer a votre majesté combien je suis affligé d’avoir si mal

reussi dans l’éxécution de ses ordres. […] Votre majesté, Sire, a bien voulu recevoir avec

bonté quelques cahiers de mes éloges, je prends la liberté de lui en offrir la suite qui

renferme ceux de DALEMBERT et d’EULER les deux plus grands hommes que ce siecle

ait produits dans les sciences »…

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CONDORCET Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de

(1741-1794)

mathématicien, philosophe et économiste ; député, conventionnel (Aisne), il

fut arrêté comme Girondin et s’empoisonna [AF 1782, 39

e

f].

L.A.S. « De Condorcet », à l’avocat Jean-Baptiste TARGET « de l’académie

française » : demi-page in-8, adresse.

400 / 500 €

« Mon cher confrere, vous me ferez un bien grand plaisir si vous pouvez remettre au

porteur quelques ou du moins un exemplaires d’un mémoire dont vous croiez bien qu’a

cause de vous je suis encore un peu plus curieux que le public »...

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CONRART Valentin

(1603-1675) poète, philologue, conseiller du Roi, c’est

chez lui que se réunissait le groupe de lettrés qui donna naissance à

l’Académie Française, dont il fut

membre fondateur

et le premier Secrétaire

perpétuel [AF 1634, 2

e

f].

2 POÈMES autographes (signés de 3 fermesses), [vers 1650] ; demi-page in-8

et 1 page in-8 (portrait gravé joint).

1 000 / 1 300 €

Charmantes épîtres aux sœurs Perriquet

.

[Marie PERRIQUET (1624-1668), la cadette des sœurs Perriquet, femme savante, était

amie de Conrart, de Paul Pellisson, de Blaise Pascal, et du savant Christian Huygens. Sa

sœur aînée se prénommait Geneviève (1623-1659).]

A la Bien-heureuse sœur Marie Perriquet : pour la solennité de sa feste, le jour de

la Chandeleur

(sizain) :

« Savante & genereuse Vierge,

Si j’ose vous offrir un cierge

Suivant l’usage de ce jour »…

A M

lle

Perriquet l’aisnée, sur son mal d’oreille

. Stances

(4 sizains), avec ratures et

corrections à la deuxième strophe :

« On dit partout, rare merveille,

Que vous avez un mal d’oreille

Qui vous empesche le repos »…

On joint

une P.S. sur vélin, 15 novembre 1651 : quittance d’un quartier de gages comme

conseiller secrétaire du Roi et de ses Finances.

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