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ACADÉMIE FRANÇAISE
809
VAURÉAL Louis-Guy de Guérapin
de
(1688-1760) prélat, évêque de
Rennes, et diplomate [AF 1749, 23
e
f].
3 L.A.S. « + L
’
Ev. de Rennes », 1741-
1754 ; 4 pages in-4.
250 / 300 €
Madrid 21 mai 1741
, condoléances à une
Altesse…
Paris 4 septembre 1749
, au duc de
NIVERNOIS, lui recommandant l’abbé de
SAINT-PHALLE, qui va à Rome et « dès sa
tendre jeunesse s’etoit devoüé aux missions
de la Chine » ; docteur de Sorbonne, il servit
douze ans dans les missions du Tonkin et
pourra faire part à S.E. de vues « qui en
mesme tems qu’elles seroient très avanta-
geuses a la Religion pourroient aussi ouvrir
une porte à la France pour etablir dans ce
pays un commerce fort utile »…
Rennes
8
mai 1754
, à Monseigneur, condoléances :
« Le maistre de la vie et de la mort a mis le
cœur de V.A.S. a la plus terrible de toutes
les epreuves : nous ne pouvons pas luy
demander pourquoy il a separé tant de vertus
qu’il avoit uni, nous ne pouvons que nous
soumettre. […] Les plus indifferents en sont
touchés, que dois-je donc sentir moy qui ay
commencé a vous aimer quand vous avez
commencé a vivre »…
810
VERJUS Louis de
(1629-1709)
comte de CRÉCY
, DIPLOMATE ET
CONSEILLER D’ÉTAT [AF .1679, 22
E
F].
2 L.A.S. « Le comte de Crecy » et
« Verjus de Crecy », 1683-1697 ; 1 page
et demie in-fol. et 2 pages in-4.
400 / 500 €
Ratisbonne 25 décembre 1683
, galant remer-
ciement remerciant une Altesse pour un
cadeau de venaison : « mon épouse voudroit
presque me disputer destre autant à V.A. que
j’y suis […]. Mais je tiens qu’en cela personne
ne doit prétendre de m’atteindre »…
Lille
10
mars 1697
, à Monseigneur [le cardinal de
BOUILLON]. Son empressement à obéir
aux ordres de S.A. dépassera toujours l’ex-
pression de son zèle, et M. de Sertes « ne
pourra guère surpasser la passion que j’auray
pour tout ce qui regardera la satisfaction de
V.A. et les intérests de sa Maison dans la
conjoncture des affaires où le Roy daigne
m’employer »…
On joint
3 P.S., dont 2 sur vélin, 1699-1700 :
constitution de rente et quittances.
811
VERJUS Louis de
(1629-1709)
comte
de CRÉCY
, diplomate et conseiller
d’État [AF .1679, 22
e
f].
L.S. « Verjus de Crecy » cosignée
par les trois autres plénipotentiaires
de HARLAY, BONNEUIL et de
CALLIÈRES, Delft 22 septembre 1697,
à Monseigneur ; 3 pages grand in-fol.
(petits manques marginaux).
500 / 700 €
Au lendemain de la signature des traités
de Ryswick.
Le sacrifice de quelques avantages a porté
ses fruits : l’Espagne, l’Angleterre et la Hol-
lande « ont enfin accepté les offres du Roy
[…] avant-hier, nous avons signé trois traittez
de paix avec ces trois Puissances et un qua-
trième de commerce avec la Hollande »…
Cela ne s’est pas passé « sans de fort grands
mouvemens de la part des alliez », mais ils
ont eu un grand avantage en la puissance et
la modération du Roi : « c’est à cette grandeur
d’ame de Sa M
te
que nous en devons tout
lhonneur et tout le succez ; car en se fixant
des bornes à Elle mesme au milieu de ses
prosperitez, pour donner la paix a l’europe,
Elle l’a fait dune manière si glorieuse et si
éclatante, que cela mesme semble avoir
servy de loy à ses ennemis »…
812
VERJUS Antoine de
(1632-1706)
jésuite, premier directeur des
Missions françaises du Levant en
Chine et aux Indes.
LA.S. « Verjus », Versailles 25
novembre, [à Madeleine de
SCUDÉRY] ; 1 page in-8.
300 / 400 €
Il veut l’informer de la « trop bonne fortune »
qu’a eue le billet qu’elle lui a écrit : « Comme
tout le monde n’a pas le mesme don que
moy de dechifrer ce que vous escrivez,
j’en fis un extrait de ma main de tout ce qui
regarde la maladie du Roy sur le dos mesme
du billet, afin que le RP de LA CHAIZE en
pust faire plus aisement la lecture a Sa M
te
.
Ce qu’il a fait il n’y a que deux heures en
presence de M
e
de MAINTENON, qui dit
d’abord que connoissant vostre zele comme
Elle le connoissoit Elle sestonnoit qu’on n’eust
encore rien veu de vous sur ce sujet ; et
cet extrait ayant este leu ensuite fut estimé
et aplaudi autant que je le desirois et sans
doute beaucoup que vous ne l’esperiez »...
813
VICQ D’AZYR Félix
(1748-1794)
médecin et naturaliste, médecin de
Louis XVI et de Marie-Antoinette [AF
1788, 1
er
f].
2 L.A.S. « Vicq » (signature coupée)
et « Vicq d’Azyr », 1775-1794 ; 3 pages
in-4 (petit manque à un coin de la 1
ère
).
300 / 400 €
29 novembre 1775
. Envoi d’un mémoire.
Il serait « a propos de faire imprimer la
consultation que je vous ai laissée et […]
bon qu’un medecin revit les epreuves ». Il
voudrait quelques exemplaires de l’imprimé.
« Je ne scaurois vous exprimer combien
M. TURGOT a de confiance en vous »…
24
ventose II (14 mars 1794)
. « Je presente au
citoyen CHAUMETTE deux exemplaires d’une
instruction que j’ai eté chargé de rediger par
la Commission temporaire des arts et qui a
ensuite eté adoptée par le Comité d’instruc-
tion publique de la Convention nationale.
Le plan tracé dans cette instruction pour
l’inventaire et la conservation des objets
d’arts & de sciences sera executé dans toute
letendue de la republique »…
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