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ACADÉMIE FRANÇAISE
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MILLOT Claude-François-Xavier
(1726-1785) abbé et
historien [AF1777, 5
e
f].
L.A.S. « Millot » (minute), et MANUSCRIT autographe ;
1 page et demie in-4 et 4 pages in-4.
500 / 600 €
[1769
?]
, compliment à S.A.R. l’Infant, duc de PARME [Ferdinand I
er
de Parme] : « Les leçons de la sagesse, toujours unies à la saine
littérature, ont appris dès l’enfance, à V.A.R., que le sang le plus
auguste et le rang le plus élevé ne distinguent un souverain qu’en
lui imposant de plus vastes et de plus importans devoirs. Dans l’âge
où l’on ose se livrer aveuglément à l’illusion, elle fait ses délices de
la vérité si redoutable aux foibles et aux méchans, mais si précieuse
aux grandes ames »... Un feuillet joint corrige le premier paragraphe
biffé, pour présenter à S.A.R. ses
Éléments de l’histoire d’Angleterre
.
Mots comtois
. Lexique de près de cent « mots comtois » : « Achutter…
affriander, amorcer. Amaigrir… maigrir. Amodiateur… fermier », etc.
Suivent des listes de mots avec indication de « Regles de prononciation
selon le Dict. comtois-françois » – « airé non aéré », « cataplasme
prononcez l’s », etc. – et de « tours vicieux », tels que « Je n’ai rien
soupé », et « Il traîne carosse »…
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MIRABAUD Jean-Baptiste de
(1675-1760) poète et
philosophe, traducteur du Tasse et de l’Arioste [AF 1726,
7
e
f].
L.A., 20 septembre 1746, à « Madame DUPIN, en sa terre de
Chenonceaux » ; 3 pages in-4, adresse.
500 / 600 €
Rare lettre sur les affaires du temps
.
Il la remercie de le gâter par ses lettres écrites de sa « jolie patte
blanche ».... PIRON « est ses pareils feront souvent de ces ecarts
contre lesquels vous vous recriés avec tant de raisons. Je scay comme
vous, madame, d’où ils procedent ; c’est toujours defaut d’
humanité
,
de
douceur
, en un mot de cette vertu si rare »… Puis il évoque une
thèse ridicule… « Les gladiatrices ne sont point à mépriser, encore
moins les femmes médecins, ce dernier article me paroit donner
des coudées franches sur les autres professions. […] Une comete a
été veüe a Lausanne dans la constellation du Pegase il y a environ
trois semaines. On en a donné avis a nos M
rs
de Paris qui entre nous
ne sont pas trop denicheurs de cometes. M
rs
Cassini l’ont vüe une
seule fois a Thury. Les lunettes de Paris ne l’ont point vüe du tout »…
On joint
un imprimé :
Jugement porté par l’Académie Françoise
sur la calomnie qui a été imputée à Mr MANNE, Chirurgien major
des Hôpitaux
… (1748).
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MIRABAUD Jean-Baptiste de
(1675-1760) poète et
philosophe, traducteur du Tasse et de l’Arioste [AF 1726,
7
e
f].
P.S. « Mirabaud » (2 fois) avec apostille autographe, Paris
15 août et 4 septembre 1745 ; signée aussi par Marie-
Françoise de Bourbon, duchesse d’ORLÉANS (1677-1749) ;
cahier de 45 pages in-fol. lié d’un ruban bleu
500 / 700 €
« Compte que rend pardevant Très haute, Très puissante et Excellente
Princesse Madame Marie Françoise de Bourbon veuve de Très
haut, Très puissant et Excellent Prince Monseigneur Philippe petit
fils de France, Duc d’Orléans de Vallois, de Chartres, Nemours et de
Monpensier, Regent du Royaume, M
e
Claude Groux Con
er
Trésorier
général de Ses maisons et finances des Recettes et Dépenses par
luy faites depuis le dix septembre mil sept cent quarante un jusqu’au
dernier décembre mil sept cent quarante deux »… Parmi les recettes :
pension du Roi, vente d’effets du Parc de Bagnolet, intérêts de la dot,
pension du Duc, droits seigneuriaux… Parmi les dépenses : « nouritures
en argent », officiers surnuméraires, garde-robe, remonte, nourriture
des chevaux, gages d’officiers et de domestiques, gratifications,
logements et loyers, gardes, travaux à Bagnolet et au prieuré de la
Magdelaine de Trenel… Le compte est signé en tête par Groux, et
Mirabaud atteste à la fin : « Le present Compte a été examiné et
apostillé par nous secretaire des Commandemens de S.A.R. Madame
Duchesse d’Orleans »…
Provenance
: collection Edgar GOURIO DE REFUGE (23-24 décembre
1902, n° 156, 2°).
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