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les collections aristophil
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MÉZERAY François-Eudes de
(1610-1683) historien ; élu
en remplacement de Voiture, il succéda à Conrart dans la
fonction de Secrétaire perpétuel [AF 1648, 33
e
f].
L.A.S. « Mezeray », 31 janvier 1669, à Monseigneur [Jean-
Baptiste COLBERT ?] ; 2 pages in-fol. (reste de montage à
fenêtre).
600 / 800 €
Supplique pour faire rétablir sa pension royale, à l’occasion d’une
deuxième édition de son
Abrégé chronologique de l’histoire de
France
.
« Ce que m’a dit M
r
PERRAULT de vostre part à esté un terrible
coup de foudre qui m’a rendu tout a fait immobile & qui m’a osté
tout sentiment horsmis celuy d’une extreme douleur de vous avoir
desplû. Ma seule esperance est, Monseigneur, que Dieu vous ayant
rendu vostre santé vous ne me defendrez pas aujourd’hui de prendre
part à la resjouissance publique, & que pendant cete satisfaction
universelle des gents de bien, vous ne voudrez pas que je sois le
seul qui demeure dans une tristesse mortelle »… Il implore donc sa
grâce ; il promet « une prompte & sincere obeissance », d’autant plus
facile qu’une seconde édition augmentée de son ouvrage « effacera
& aneantira bientost la premiere, car, comme le scavent ceux qui
entendent le commerce des livres, c’est une experience infaillible
que les impressions posterieures, quand elles se font du vivant des
auteurs & quelles sont plus amples & plus correctes, font perir tout
a fait les precedentes […] j’ay prié M
r
Perraut de vous assûrer que je
suis prest à passer l’esponge sur tous les endroits que vous jugerez
dignes de censure dans mon livre »…
700
MÉZERAY François-Eudes de
(1610-1683) historien ; élu
en remplacement de Voiture, il succéda à Conrart dans la
fonction de Secrétaire perpétuel [AF 1648, 33
e
f].
L.A.S. « Mezeray », mardi 4 novembre [ou décembre
1681 ?], à Pierre-Daniel HUET, abbé d’Aulnay ; 2 pages et
demie petit in-4, adresse (portrait joint).
400 / 500 €
« Mon neveu le S
r
EUDES a un proces au parlem
t
de Rouen, dans
lequel il a pris a partie le procureur du Roy d’Argentan, parce que
cet officier l’a mis en devoir de prise de corps comme le pretendant
criminel d’un meurtre, dont il a pris grace, & dont le parlem
t
la jus-
tifié & luy a donné un arrest tout à fait favorable mais tres juste. Ce
procureur du Roy estoit autrefois son amy, mais comme il a veu qu’il
avoit acheté une charge d’enquesture au mesme siège d’Argentan,
& que par le moyen de cette charge, qui est fort ancienne, mais
qui estoit garanti depuis quatre ou cinq ans, mon neveu partageoit
avec luy les profits & emoluments, quil estoit accoustumé a prendre
luy seul, il est devenu son ennemy mortel, & remue toutes sortes
de machines pour l’empescher d’entrer en ses droits. Il y va de
l’honneteté du parlem
t
de maintenir son arrest, et la cause de mon
neveu est de foy indubitable, toutefois bon droit a besoin d’aide,
principalement en un endroit ou les brigands sont puissants. Nous
y avons déjà quelques amis, mais j’espere beaucoup en celuy que
vostre recommandation vous pourra donner »… En post-scriptum,
il nomme tous les juges : Boismolet, La Haye du Puits, Busquet, Le
Pigné d’Arques, Tremanville, etc.
On joint
une P.A.S., 12 février 1676, quittance de « la pension viagere
dont il a plu a feu monseigneur le cardinal Mazarin me gratifier ».
Plus un portrait et une notice biographique.
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MILITAIRES ACADÉMICIENS
.
4 L.A.S. et 1 L.S., 1718-1789.
200 / 300 €
Charles-Juste, maréchal prince de BEAUVAU (28 janvier 1789, à M. De
Villedeuil, en faveur de l’archevêque d’Aix) ; Louis de Bourbon-Condé,
comte de CLERMONT (camp de Steinheim 8 juillet 1743, à Louis XV,
sur la mort de sa mère) ; Victor-Marie, maréchal duc d’ESTRÉES (20
janvier 1737; et L.S., 5 juillet 1718, cosignée par le comte de Toulouse) ;
Claude-Louis-Hector, maréchal de VILLARS (25 novembre).
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