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ACADÉMIE FRANÇAISE
1652). Précisons enfin que ce seul manuscrit est, sauf erreur, le seul
manuscrit connu de Malleville, dont on ne connaît pas de lettres. »
(Jean-Paul Goujon). Cette épître compte 16 quatrains.
« J’interromps nostre course aimable Presidente
Retournes, retournes dans vostre heureux sejour.
C’est un Palais ou tout enchante,
Je tremble a recevoir et vous et vostre Cour.
Quand celle dont les soins cultivent ma demeure,
M’anonça que chez moy vienderoient tant de beautéz
J’ecrivis j’invitay sur l’heure
Tout ce que jay d’amis chez les divinitéz. […]
On ne m’obeit point. Bacchus est en Champagne
Pan veut moins de sagesse, il cherche ailleurs son fait
Mars n’a pas fini sa campagne
Apollon pres de vous craind de paroistre laid. […]
Amour, le seul amour me promet sa presence,
Il viendra ; bien qu’il ait plus daffaires que touts
Mais quoy quil donne d’asseurance,
Je ne compte le voir arriver qu’avec vous. […]
Alors par tant d’attraits ma demeure changée
Deviendra des plesirs l’azile le plus doux
Et ces dieux qui mont negligée
Ne les apprendront point sans en estre jaloux.
L’Académie française au fil des lettres
, p. 28-31.
On joint
une P.S. par le maréchal de BASSOMPIERRE, contresignée
par MALLEVILLE, Paris 26 février 1646 (1 page in-fol., cachet aux armes
sous papier), pour aller « faire la monstre & reveue à la Compagnie
franche suisse du Cap
ne
Stoppa estant en garnison à Rocroy »…
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