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100

les collections aristophil

611

GODEAU Antoine

(1605-1672) poète et orateur sacré,

évêque de Grasse et de Vence,

membre fondateur

de

l’Académie dont il participa à la rédaction des statuts [AF

1634, 10

e

f].

POÈME autographe (signature apocryphe ajoutée) ; 1 page

in-12 (portrait gravé joint).

1 000 / 1 500 €

Huitain pour Jean Chapelain, auteur de

La Pucelle

(imprimée en

1656) :

« Transporté d’un ardent amour,

Pour vostre admirable pucelle,

Je veux demeurer avec elle,

Plus d’une nuit, et plus d’un jour ;

Envoyez moy la donc sans crainte,

Que j’aye de mauvais desseins ;

Comme vaillante je la crains,

Et la respecte comme sainte. »

On joint une

L.A.S. « Antoine E. de Vence », 15 juillet [1662] (2 pages

in-4, adresse avec cachets de cire rouge brisés), condoléances à

l’abbé Paul de FAGET, agent du Clergé de France, sur la mort de

« l’archevesque, vostre oncle » [Pierre de MARCA] : l’Église « a perdu

un grand homme »…

614

612

GOMBAULD Jean Ogier de

(1576-1666) poète et

romancier,

membre fondateur

de l’Académie française [AF

1634, 5

e

 f].

P.S. « Gombauld », 1645 ; vélin oblong in-8.

500 / 700 €

« Pour servir de quittance a Monsieur le Brun secretaire du Roy et

Tresorier du Seau de la somme de six cents livres a moy ordonnee

par Monseigneur le Chancelier pour les causes contenues en son

ordonnance du 27 Febvrier mil six cents 45 ». Gombauld a signé au

verso.

Rarissime

.

Provenance

 : ancienne collection Mathieu-Guillaume VILLENAVE

(inscription autographe).

613

GOMBERVILLE Marin Le Roy de

(1600-1674) romancier,

membre fondateur

de l’Académie [AF 1634, 21

e

 f].

L.A.S. « Gomberville », Gomberville 15 mars 1657, à Gilles

MÉNAGE ; 1 page in-4, adresse, cachets cire rouge au

chrisme (papier un peu bruni, traces d’onglets au dos).

1 200 / 1 500 €

Très rare lettre à Ménage.

Il a reçu sa lettre avec beaucoup de retard. « Mais je ne devois pas

l’attendre pour vous reporter vostre Couarruviæ. J’avoüe que jay trop

abuzé de vostre civilité, et que je ne devois pas estendre si loin un

terme que vous n’aviez pas voulu me prescrire. Le long temps que

jay passé à la campagne en est cause. Il faut de necessité que j’aille

a Paris pour vous rendre vostre livre. Je me donneray lhonneur de

vous le porter et de vous en faire mes actions de grace »…

INTERIEUR.indd 100

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