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ACADÉMIE FRANÇAISE

868

BERGSON Henri

(1859-1941)

philosophe [AF 1914, 7

e

f].

3 L.A.S. « H. Bergson », 1894-1927 ;

8 pages in-8.

400 / 500 €

Giessbach 23 août 1894

, félicitant un élève

et ami pour son succès à l’École Normale. –

Paris 8 mars 1916

, [à Georges DELAHACHE],

le remerciant de sa « belle étude sur l’In-

surrection de Strasbourg » ; pour son dis-

cours sur Émile OLLIVIER, il doit « remonter

jusqu’aux origines du second Empire ; et

je m’aperçois que ces origines sont mal

connues, que l’Empire a rarement été traité

d’une manière impartiale »… –

21 novembre

1927

: « j’ai dû me faire une règle absolue de

ne jamais donner mon opinion sur des sujets

philosophiques sous forme de réponse à un

questionnaire » ; s’il a « quelque autorité en

matière de philosophie », c’est qu’il n’a jamais

traité que de questions étudiées à fond…

869

BERGSON Henri

(1859-1941)

philosophe [AF 1914, 7

e

f].

4 L.A.S. « H. Bergson », 1913-1923, à un

confrère ; 8 pages in-8 ou in-12, une

sur sa carte de visite.

300 / 400 €

20 octobre 1913

, à propos de sa candidature,

regrettant vivement de ne pouvoir compter

sur la voix de son correspondant, et de se

« trouver en divergence de pensée et de

sentiment avec un esprit que j’admire et que

j’aime » ; il a longuement hésité et consulté

avant de se présenter, et il est maintenant

impossible de retirer sa candidature…

1923

, [à Georges GOYAU] : « Dans un portrait

ou plutôt dans un tableau vraiment saisissant

vous avez fait revivre Denys COCHIN tout

entier, tel que nous l’avons connu, tel que

nous l’avons aimé »… Etc.

Préface

et

Avant-Propos

(1 et 3 pages in-4),

textes de présentation pour son recueil d’ar-

ticles de voyages. Il y évoque une enfance

et une jeunesse des plus « cahotées », le

fantôme d’Antinea, les deux guerres et la

période d’incarcération qu’il connut en 1945,

l’Académie française, le culte éperdu de son

métier de romancier, ces quarante romans,

« quarante jeunes femmes que l’on a pu dire

fatales, alors qu’elle n’étaient que l’expression

de mon

anangké

, ma fatalité à moi : autant

d’efforts vers cette fameuse unité à laquelle

j’ai toujours tendu sans y croire »... Plus une

intéressante l.a.s. à son cher Henry, à propos

de la candidature de Morand à l’Académie

Française (26 mars 1958), une l.a.s. à Mme

Melchior-Bonnet ; et un petit dossier de

lettres et de notes le concernant.

On joint

11 L.A.S. à divers, 1920-1955, et un

dossier documentaire.