les collections aristophil
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LONDON JACK
(1876-1916).
L.S. « Jack London »,
Oakland
(Californie) 27 octobre 1900, à ses
éditeurs Houghton, Mifflin & Co.;
¾ page dactylographiée in-4 (trous
de classeur, cachet de réception) ;
en anglais.
300 / 500 €
Il demande d’envoyer un exemplaire de
Son
of the Wolf
(
Le Fils du Loup
) à Mrs. Charles
H. Babbitt à Washington, et de charger son
compte.
LONDON JACK
(1876-1916).
Signed letter, signed « Jack London »,
Oakland
(California) 27 October
1900, to his publishers Houghton,
Mifflin & Co. ; ¾ page typed letter,
in-4 format (perforations; reception
stamp); in English.
300 / 500 €
“Please mail a copy of
Son of the Wolf
to:
Mrs. Charles H. Babbitt ... Washington, D.C.”
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LONDON JACK
(1876-1916).
L.A.S. « Jack London »,
Oakland
(Californie) 2 novembre 1904,
à Mr. JOHNSTON ; 1 page oblong in-8
avec son cachet encre (fendue au pli
central et réparée) ; en anglais.
1 200 / 1 500 €
En ce moment il travaille sur une pièce
de théâtre [
The Scorn of Women (Le Mépris
des femmes
)], mais s’attend à sortir (« knock
out ») quelques nouvelles quand il l’aura
terminée. Il n’a fait que 2 nouvelles depuis
son retour du Japon ; Johnston en a vu une,
l’autre n’était qu’une esquisse sans mérite…
LONDON JACK
(1876-1916).
Signed autograph letter, signed
« Jack London »,
Oakland
(California) 2 November 1904,
to Mr. JOHNSTON; 1 page oblong
in-8 format, with ink stamp (split at
central fold, repaired); in English.
1 200 / 1 500 €
“Just now, I am working on a play—but expect
to knock out a couple of short stories when
I have finished play. I have done only 2 short
stories since my return from Japan, one
of which you saw—the other was merely a
skit without merit.” At the time of this letter,
London was writing
The Scorn of Women
,
a three act play.
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LONDON JACK
(1876-1916).
L.A. (minute ?) et P.A.S. (minute),
Oakland (Californie) 17 décembre
1913, [à Joseph NOEL] ; 14 pages in-8
au crayon, 2 pages in-4, et 2 lignes
sur une page oblong in-12 ; en anglais.
1 200 / 1 500 €
Au sujet de l’adaptation dramatique
de son roman
Le Loup des mers [The Sea
Wolf],
London proteste avec ironie contre
l’adaptateur Joseph Noel, et les investisseurs
Ben Stern et George Pelton, qui l’escroquent
sur ses droits d’auteur.
Par Dieu, le pauvre NOEL est bien l’individu
le plus triste et le plus abject qui jamais vola
ses amis tout le long de la route ; or, hélas,
par amitié, London a agi stupidement, en
donnant de la corde et de la corde à un
certain Joseph J. Noel, un soi-disant ami
qui l’a fait marcher pendant des années,
au prix de milliers de dollars… Joseph est
venu au pays d’Égypte et, comme son
homonyme, a soutiré le maximum de cet
Égyptien. London croyait Joseph auteur
dramatique. Joseph dit maintenant qu’il est
profiteur d’amis qui l’ont nourri, à savoir
Pelton, Stern et London, afin de montrer
à London qu’il pouvait obtenir après une
douzaine d’années de mensonges, un
spectacle d’une semaine de représentations
du
Loup des mers
afin d’éteindre sa dette
auprès dudit Pelton, arrangement entre lui et
Pelton non divulgué à l’époque où Joseph
a trahi Pelton et London, mais tardivement,
longtemps après que London s’est saigné
pour payer 3835 aux auteurs de Pelton, et
faire de Stern un investisseur, alors que Noel
a signé des contrats avec Stern qu’il n’avait
pas le droit de signer… Pauvre Stern. Par
Dieu, Noel, il est d’accord ! Pauvre Noel ! et à
chaque pas de la route, jouant le jeu de son
exploitation bizarre d’amitié, alors qu’il leur
prenait leurs dollars, et en passant leur apprit
comment l’amitié pouvait être transformée
en une duperie, Noel derrière la table. Bon
Dieu, Noel a raté sa vocation : il n’aurait
jamais dû essayer d’escroquer ses pigeons
d’amis qui invariablement se trempaient au
contact de ses larmes en acquiesçant ; il
aurait dû monter sur les planches… Lui, qui
peut s’illusionner, eût pu illusionner n’importe
quel public à hauteur de mille dollars pour
chaque dollar qu’il soutirait à ses pigeons
d’amis et mouillait de ses larmes…
Sur un feuillet à part, Jack London rédige
une mise au point sur ses droits d’auteur.
Pour valeur reçue, il abandonne à Joseph
Noel tout intérêt pécuniaire dans la pièce de
théâtre destinée à être représentée devant
le public par des acteurs vivants, intitulée
Le Loup des mers
, et fondé sur son livre
intitulé
Le Loup des mers
. Il est expressément
entendu que London retient et détient tous
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