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à l’encre (et quelques nouvelles corrections) ayant servi pour la gravure de l’édition chez Billaudot en 1969 ; – un feuillet
d’épreuve avec note du graveur Edmond Jolivet (cousin d’André).
Correspondance : 8 L.A.S. de Heinz Holliger à Jolivet, 1967-1969 (16 pages in-4 à son en-tête). Très intéressante
correspondance, depuis la lettre de demande (11 sept. 1967) : « Comme vous avez déjà écrit beaucoup d’œuvres importantes
pour instruments à vent et pour la harpe, je me permets de vous demander si vous voudriez écrire pour ma femme (qui est
harpiste) et moi un duo pour hautbois (ou cor anglais) et harpe qui met en valeur toutes les possibilités techniques et sonores de
ces deux instruments. Depuis longtemps déjà, je tâche de développer la technique du hautbois qui est restée très traditionnelle
et j’ai trouvé des effets dont déjà beaucoup de compositeurs […] se sont servis. […] Nous serions très contents d’avoir de vous
une pièce très brillante (je pense à une durée de 5 à 10 minutes) »... Le 8 novembre, il se réjouit de l’acceptation de Jolivet, et lui
envoie une table (jointe) des diverses possibilités du hautbois. Le 1
er
juillet 1968, il repousse le titre « très flattant » et préfèrerait
un titre plus « neutre », espérant que « dans très peu d’années beaucoup de hautboïstes soient capables de réaliser les pièces
écrites pour moi ». Le 4 août, ayant reçu l’« éblouissant
Controversia
», il propose 8 corrections (citations musicales) ; nouvelles
retouches proposées avant la création (23 oct.). Le 1
er
juin, il envoie de nouvelles corrections pour l’édition. – Plus le programme
de la création (et l.s. de l’organisateur du concert).
Discographie : Stefan Schilli, Cristina Bianchi (Oehms, 2013).
215.
André JOLIVET
. Manuscrit musical autographe signé,
Arioso barocco
pour trompette et orgue
[K 254] ;
11 pages in-fol. sous chemise-titre.
1 200/1 500
« Écrite en 1968 à la demande de Maurice André, cette longue et lente mélopée quasi incantatoire se déploie à la trompette
dans le style d’un récitatif
arioso
sur basse continue jouée à l’orgue. […] En un dialogue permanent avec la trompette, la partie
d’orgue aux sonorités mystérieuses joue sur une subtile confusion des timbres en faisant appel à des jeux proches de la sonorité
des cuivres » (Eurydice Jousse). L’œuvre fut créée lors de son enregistrement à Munich par Maurice André et Hedwig Bilgram
en 1971, et publiée chez Billaudot en 1971.
Manuscrit de travail, au crayon noir sur papier à 14 lignes, avec de nombreuses corrections, et deux importants passages
biffés, la dernière page portant au verso des esquisses biffées. Il est contenu dans un bifolium à l’encre avec le titre et la page 9
et dernière du manuscrit définitif (perdu).
On joint : – une copie sur calques (9 p., plus 2 p. pour la partie de trompette) ; – un tirage d’après le calque, portant les cachets
d’enregistrement à la SACEM le 8 avril 1970 ; – une l.a.s. du compositeur Ton Thât Tiêt, au sujet de son travail de copie des
calques (27 mai 1970) ; les premières épreuves (10+2 p., tirage en bleu, corrections autographes au stylo bille rouge) ; – une liste
autogr. d’adresses (Roger Delmotte, Jean Guillou, Maurice André…).
Discographie : Maurice André et Hedwig Bilgram (1971, Erato 2004).
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