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212.
André JOLIVET
. Deux manuscrits musicaux autographes, un signé,
Cinq Églogues
pour alto seul
[K 250],
1967 ; 18 feuillets in-fol., et un cahier in-fol. de 15 pages dont titre.
4 000/5 000
Brouillon et manuscrit définitif de ces cinq pièces pour alto seul, après les compositions pour violon seul et
violoncelle seul. Dans ces pièces au caractère champêtre, Jolivet exploite toutes les possibilités techniques et expressives de
l’alto : A.
Rusticamente I
; B.
Cantante I
; C.
Ostinatamente
;
D.
Cantante II
; E.
Rusticamente II e Postludio
. L’œuvre fut créée à la Société Nationale de Musique, salle Cortot, le 24 avril
1968, par Serge Collot (1923-2015).
Brouillon au crayon, noté sur papier à 16 lignes, avec de nombreuses ratures et corrections ; au dos de 10 feuillets, partie
autographe de percussion pour la
Suite en concert
et esquisses du
Concerto pour violoncelle
.
Manuscrit définitif, soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 16 lignes, avec des ratures et repentirs (pages 11, 13,
14, 15), notamment la fin du
Cantante II
biffée et refaite, et quelques ajouts autographes de nuances au stylo bille rouge. Il
porte les cachets d’enregistrement à la SACEM, le 19 avril 1968 ; il a servi pour la gravure de l’édition chez Billaudot en 1968.
On joint : – 1 feuillet de notes autographes : liste des mouvements avec minutage, et hésitations sur le titre : « Suite
élégiaque », ou « pastorale », ou « géorgique », corrigé en
Cinq Églogues
; – jeu complet des premières épreuves corrigées,
tirées en bleu et corrigées au stylo bille rouge (14 p.).
Discographie : Serge Collot (1971, Accord 2005).
213.
André JOLIVET
. Trois manuscrits musicaux autographes, 2 signés,
Ascèses
pour clarinette ou flûte
[K 251],
1967 ; feuillets in-fol., et 2 cahiers in-fol. de 12 pages chaque dont titre.
4 000/5 000
Brouillons et manuscrit définitif des deux versions de ces cinq pièces pour clarinette (ou flûte), créées par le
clarinettiste Guy Deplus à la Société Nationale de Musique, salle Cortot, le 23 avril 1969.
Les cinq mouvements, qui sont comme de nouvelles « Incantations », recevront des sous-titres qui en expriment la spiritualité
poétique, placés (comme dans les
Préludes
de Debussy) à la fin des morceaux ; pour trois d’entre eux, ce sont des vers extraits du
recueil de Max-Pol Fouchet,
Pour que demeure le secret
(1961) : I « Pour que demeure le secret / Nous tairons jusqu’au silence »
(Max-Pol Fouchet) ; II « Tu surgis de l’absence... » (Max-Pol Fouchet) ; III « Matière, triple abîme des étoiles, des atomes et
des générations » (Pierre Teilhard de Chardin [
Hymne à la Matière
]) ; IV « Le dieu a créé les rêves pour indiquer la route au
dormeur dont les yeux sont dans l’obscurité » (Papyrus Insinger) ; V « Ô femme qui ne sais que tu portais en toi le monde »
(Max-Pol Fouchet).
212
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