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206.
André JOLIVET
. Deux manuscrits musicaux autographes, un signé,
Sonatine pour hautbois et basson
[K 237],
1963 ; 13 feuillets in-fol., et cahier in-fol. de 12 pages dont titre.
3 000/4 000
Brouillon et manuscrit définitif de cette belle
S
onatine
, « certainement la pièce favorite des hautboïstes qui peuvent enfin
jouer avec leur grand cousin bassoniste. […] Grand connaisseur et amateur des timbres des instruments à vent, le compositeur
joue à merveille des similitudes et des contrastes. À travers trois mouvements en forme de programme […], Jolivet tisse ses deux
voix en les traitant tour à tour en opposition ou symbiose. Cette Sonatine permet ainsi à chacun de briller et de faire briller son
instrument » (Jérôme Thiébaux). Cette Sonatine comprend en effet trois mouvements : I.
Ouverture
; II.
Récitatif
; III.
Ostinato
.
L’œuvre fut créée à la Société Nationale de Musique, salle Cortot, le 22 avril 1964, par Pierre Pierlot et Paul Hongne.
Brouillon au crayon, sur papier à 16 lignes, avec des ratures et corrections.
Manuscrit définitif, soigneusement noté à l’encre noire sur papier à 12 lignes, avec les 19 mesures finales biffées et refaites.
Il porte les cachets d’enregistrement à la SACEM le 13 mais 1964 ; il a servi à la gravure de l’édition chez Boosey and Hawkes
en 1964.
On joint 3 feuillets d’esquisses, et 1 feuillet de notes sur la forme et la durée de l’œuvre.
Discographie : François Leleux, Gilbert Audin (Warner Classics, 2014).
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207.
André JOLIVET
. Deux manuscrits musicaux autographes, un signé,
Deux Études de concert
pour guitare
[K 239], [1963] ; 4 et 7 feuillets formats divers, et 6 pages in-fol.
1 000/1 200
Brouillon et manuscrit définitif de ces deux pièces pour guitare, créées à la salle Gaveau, le 14 avril 1970, par Turibio
Santos : I …
Comme un Prélude
; II …
Comme une Danse
.
Brouillon au crayon, abondamment raturé et corrigé. La première Étude est notée sur 4 petits feuillets oblongs (au dos de
deux, esquisses du 3
e
mouvement du 2
e
Concerto pour trompette
), avec premier titre gommé « Crépuscule pour guitare ». La
seconde Étude, intitulée
Danse
, est notée sur 7 grands feuillets de papier Durand à 16 lignes.
Manuscrit définitif, soigneusement noté à l’encre noire sur 2 bifoliums, le I sur 2 pages (papier à 16 lignes), le II sur 4 pages
(papier Durand à 18 lignes). Il porte les cachets d’enregistrement à la SACEM le 11 décembre 1964, et a servi pour la gravure
de l’édition chez Boosey & Hawkes en 1965.
On joint : – un feuillet d’esquisses envoyé à Alexandre Lagoya et annoté par ce dernier ; – une page de notes sur le minutage
et la préparation du manuscrit ; – un exemplaire corrigé de l’édition ; – une l.s. du guitariste Jean-Pierre Jumez, avec brochure
sur lui.
Reproduction page précédente
208.
André JOLIVET
. Deux manuscrits musicaux autographes, un signé,
Alla rustica
, Divertissement pour flûte et
harpe
[K 240], [1963] ; 17 feuillets in-fol., et 17 pages in-fol. plus titre.
3 000/4 000
Brouillon et manuscrit définitif de cette pièce pour flûte et harpe, dont Jolivet a écrit : « Cette œuvre n’a d’autre
ambition que de mettre en valeur les qualités musicales et la volubilité de deux instruments bien faits pour s’associer : la Flûte
et la Harpe. Les thèmes mélodiques en sont assez voisins des mélismes recueillis naguère par Béla Bartók en Roumanie. Ils sont
traités avec le plus de variété possible dans une écriture virtuose qui obtient souvent du mariage de deux solistes généralement
assez discrets, une intensité sonore maximale ». Jolivet remanie ici et développe une musique radiophonique restée inédite,
un
Divertissement à la roumaine
(1946). La création eut lieu à Barcelone, le 18 mai 1964, par Jacques Castagner et Élizabeth
Fontan-Binoche, puis à Paris dans la salle Berlioz du Conservatoire, 19 novembre 1964, par les mêmes.
Brouillon au crayon sur papier à 18 lignes, avec d’importantes ratures et corrections (quelques-unes au stylo rouge), paginé
de 1 à 16 avec un 15
bis
. En tête, le titre primitif : « Joc romîn [jeu roumain] Divertissement populaire roumain », a été en parti
rayé pour être remplacé par le titre définitif.
Manuscrit définitif, soigneusement noté à l’encre noire sur papier Durand à 18 lignes, avec quelques annotations et
corrections au crayon, au crayon rouge ou au stylo bille rouge (les trois dernières ont été refaites). Il a servi pour la gravure de
l’édition chez Boosey & Hawkes en 1965.
On joint : – une page de notes autographes ; – le programme de la 1
ère
audition française ; – le manuscrit d’une transcription
pour deux flûtes et harpe (auteur non identifié), avec sa photocopie avec quelques annotations autographes de Jolivet ; – une
l.a.s. de la flûtiste suisse Brigitte Buxtorf à Jolivet (15 janvier 1973).
Discographie : Pierre-André Valade et Frédérique Cambreling (Accord, 2002).
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209.
André JOLIVET
. Trois manuscrits musicaux autographes, 2 signés,
Suite rhapsodique
pour violon seul
[K 244],
1965 ; 23 feuillets formats divers, et 2 cahiers in-fol. de 16 et 12 pages sous chemises titrées.
4 000/5 000
Ensemble des esquisses et des deux versions de cette
S
uite
rhapsodique
pour violon seul, inspirée par les musiques
hébraïques et orientales entendues lors d’un séjour en Israël en 1963 : « Véritable retour aux sources dont il m’a paru que notre
occidental violon pouvait tirer profit. Les sources d’inspiration de cette Suite justifient qu’elle soit monodique ». Selon Devy
Erlih, qui en fut l’interprète inspiré : « La
Suite rhapsodique
, comparée aux principales œuvres écrites pour violon seul, n’a
rien d’iconoclaste mais réinvente, là aussi, une autre expression de l’instrument : la magie, la transcendance, le mysticisme ».
Jouée à l’ambassade du Canada à Paris, le 28 septembre 1965, par Hyman Bress, elle fut véritablement créée en public à la salle
des Conservatoires le 9 février 1966 par Devy Erlih, et éditée chez Boosey & Hawkes en 1966. Elle compte cinq mouvements :
A.
Præludio
; B.
Aria I
; C.
Intermezzo
; D.
Aria II
; E.
Finale : vivo e marcato assai
.