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201.
André JOLIVET
. Deux manuscrits musicaux autographes, un signé,
Sérénade pour deux guitares
[K 200],
1956 ; 26 feuillets petit in-fol., et cahier de 15 pages in-fol. sous chemise-titre.
3 000/4 000
Brouillon et manuscrit définitif de cette
S
érénade
pour
deux
guitares
, première œuvre pour guitare de Jolivet écrite
pour Ida Presti et Alexandre Lagoya, qui en sont les dédicataires et la créèrent salle Gaveau, le 12 novembre 1956.
La
Sérénade
comprend quatre mouvements : I.
Praeludio e canzona
; II.
Allegro trepidante
; III.
Andante malinconico
;
IV.
Con allegria
.
Brouillon au crayon, noté sur papier à 10 lignes au dos de copies de parties du matériel de la musique du film
Le Soleil
se lève à l’Est
de Pierre Thévenard ; il est abondamment raturé et corrigé. Le feuillet initial montre des hésitations sur le titre
et l’intitulé des mouvements : « Suite pour deux guitares » ou « Quatre Danses françaises » (Pavane, Bourrée ou Gaillarde,
Sarabande ou Barcarolle sicilienne, Tarentelle ou Gigue ou Rigaudon 2 temps vifs). Les parties I et II sont indiquées N et B.
Manuscrit définitif à l’encre noire, soigneusement noté sur papier à 12 lignes, avec des traces de correction par grattage ;
il porte les cachets encre d’enregistrement à la SACEM le 10 janvier 1957, et a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel
en 1959.
Discographie : Ida Presti, Alexandre Lagoya (RCA, 1995).
202.
André JOLIVET
. Manuscrit musical autographe signé,
Rhapsodie à sept
[K 206], 1957 ; 61 pages in-fol. sous
chemise-titre.
6 000/8 000
Manuscrit de cette belle
R
hapsodie
à
sept
, destinée à être jouée en même temps que l’
Histoire du soldat
de Stravinski,
dont elle reprend l’effectif instrumental : clarinette, basson, cornet à pistons, trombone, violon, contrebasse, et une batterie
très développée (cymbale suspendue, cymbale charleston, tam-tam, tambour de basque, petite et grande caisse claire, tambour
militaire, grosse caisse, triangle, wood-block, 3 blocs chinois, cloche de vache, grelots). Le terme de rhapsodie renvoie, selon Jolivet,
à « l’apparente liberté des lignes confiées à chaque instrument ». Elle comprend trois mouvements : I.
Résolu
; II.
Hiératique
;
III.
Incisif
. L’œuvre fut créée en Allemagne au Festival de Braunschweig, le 13 novembre 1959, sous la direction de Heinz Zeebe.
Le manuscrit est soigneusement noté à l’encre noire sur papier Durand à 24 lignes. Daté en fin « 24.X.57 », il porte les cachets
d’enregistrement à la SACEM le 13 décembre 1957. Des annotations au crayon rouge montrent qu’il a servi de conducteur. Il
a également servi à la gravure de la partition publiée aux éditions Pathé Marconi en 1959 (tampons du graveur Pierre Marcel
et des éditions). Au dos du titre, Jolivet a dressé la nomenclature des instruments et leur disposition, ainsi que le minutage
(environ 19 minutes).
Discographie : Les Solistes de Marseille, dir. Devy Erlih (Lyrinx, 2005).