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58

158.

Florimond Ronger, dit HERVÉ

(1825-1892). L.A.S., Folkestone 12 mai 1887, [à Eugène Bertrand, directeur du

Théâtre des Variétés] ; 4 pages in-8.

250/300

Belle lettre du compositeur expatrié. Il voudrait récupérer ses manuscrits de musique, orchestrations et la partition

d’orchestre de

Nini

, et il demande où ils ont sont dans leurs relations artistiques. « Je ne dis pas amicales, tout le monde semble

avoir crié Harro ! sur le baudet. Parce qu’il me plaît de demeurer à Folkestone (pays où l’on n’assassine pas de sergens de ville,

et où l’on ne se mange pas le nez en causant politique) on me traite là-bas de traître à la patrie ! Off... (mon regretté et illustre

collègue [Offenbach]) était de Cologne ; et non seulement il s’était fait naturaliser Français, et avait même changé de religion

pour des motifs qui lui ont plû (ce que je n’ai jamais fait), n’a jamais été traité de renégat par la 1

ère

feuille parisienne. Il faut

croire qu’il avait des dons de se faire aimer que je n’ai malheureusement pas. Je vous dis toutes ces choses amicalement et en

confidence, car on ne manquerait peut-être pas d’interpréter à mal mes plus innocentes paroles. J’attends paisiblement que

l’orage se dissipe, et compte encore sur vous pour faire entendre de joyeuse musique sur la scène des Variétés. Je ne vous parle

pas d’un court scénario que j’avais proposé à Millaud ; il me l’a renvoyé en me disant qu’il y avait des personnages dedans, mais

pas de pièce. Il y avait d’excellents rôles pour tous vos artistes, Madame Judic en tête »...

159.

Augusta HOLMÈS

(1847-1903). 10 L.A.S., 1864-1897, à divers; 26 pages in-8.

200/250

De Venise (23 juillet 1864), elle raconte à la baronne Stöffel son voyage depuis Paris et va ensuite se produire à Genève ; elle

répond à une invitation à Champrosay (à Julia Daudet, 1892), et évoque plusieurs de ses œuvres : son poème

À César Franck

(1890), la mélodie

Le Chevalier Belle-Étoile

(1896), dont il faut demander la partition à Heugel,

La Montagne Noire

(1897),

ses répétitions, ses projets...

160.

Augusta HOLMÈS

(1847-1903). 2 manuscrits musicaux autographes signés ; 3 pages oblong in-fol. et 1 page gr.

in-fol.

250/300

Prélude. Ce que l’on entendit dans la Nuit de Noël

. Pièce pour piano en mi bémol majeur, marquée

Andantino

, puis

Largo

religioso

, de 53 mesures. Le manuscrit est signé et daté « Paris août 1890 ». Il a été publié en tête d’un recueil de

Contes

mystiques

, poèmes de Stéphan Bordèse, avec des musiques de divers compositeurs (A. Durand, 1890). En tête, texte au crayon :

« Les bergers s’étant éveillés virent dans les cieux les anges se dirigeant vers Bethleem. Les airs s’emplirent de leurs chants, puis

ils s’éloignèrent. Alors les bergers ayant connu que le Sauveur était né, se rendormirent heureux »...

Page d’album extraite de son ode symphonique

Ludus pro Patria

 : Andantino

de 8 mesures pour soprano : « Dans les bois

Entendez cette voix qui nous parle »…, signée et datée « Rouen 15 juin 1896 ».

161.

Arthur HONEGGER

(1892-1955).

Antigone, tragédie musicale en 3 actes

sur des paroles de Jean Cocteau.

(Paris, Maurice Sénart, 1927) ; grand in-4, broché, 155 pp.

250/300

Édition originale de la partition piano et chant de ce chef d’œuvre représenté pour la première fois à laMonnaie le 28 décembre

1927. Envoi autographe signé « à Roland-Manuel, son vieux A Honegger ». Bel état intérieur, couverture rouge abîmée.

162.

Arthur HONEGGER

.

Le Cantique des Cantiques – La Danse des Morts

. (Paris, Heugel, 1938, et Maurice Sénart,

1939) ; 2 volumes in-4 et in-folio, brochés, 76 et 66 pp.

250/300

Éditions originales des partitions piano et chant du

Cantique des Cantiques

(ballet en deux actes avec chant sur un

argument poétique de Gabriel Boissy et des rythmes de Serge Lifar) et de

La Danse des Morts

sur un poème de Paul Claudel.

Envois autographes signés et datés 1938 et 1942 (« en amical souvenir d’un échappé de l’Ecran ») du compositeur au critique

José Bruyr. Couv. lég. salies.

163.

Georges HÜE

(1858-1948). Manuscrit musical autographe signé,

Chansons du Valet de cœur

, [1912] ; titre et

16 pages in-fol.

300/400

Cycle de quatre mélodies pour chant et piano, sur des poèmes de Tristan Klingsor, extraits de son recueil

Le Valet de

cœur

(1908).

I. « Tête de femme est légère »…,

Animé

, en si bémol majeur à 9/8. II. « Sur la tour de Montlhéry »…,

Très vif

, en mi bémol

majeur à 3/4. III.

À la croisée

: « Bonsoir, mon doux ami »…,

Tendrement

, en la bémol majeur à 3/8. IV.

Le Passant

: « Ma belle

cousine, je pars en voyage »…,

Joyeusement animé

, en sol majeur à 6/8.

Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 24 lignes, a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1912.