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La première exécution au concert de la

Symphonie marine

fut donnée aux Concerts Lamoureux, le 6 octobre 1963, sous la

direction de Charles Münch, et l’œuvre fut publiée aux éditions Alphonse Leduc en 1964.

Discographie : Orchestre des Concerts Lamoureux, dir. Yutaka Sado (Naxos, 1996).

167.

Jacques IBERT

. Deux manuscrits musicaux autographes, [

Chansons de Don Quichotte

I et II, 1933] ; 4 et

4 pages in-fol.

1 500/2 000

Deux chansons composées pour le film de Pabst avec Chaliapine.

Jacques Ibert confiait : « le personnage de Don Quichotte m’a toujours poursuivi, à moins que ce ne soit moi qui l’ai recherché.

Mais il ne faut pas en conclure que j’aime me battre contre les moulins ou faire figure de redresseur de torts. Don Quichotte

représente pour moi un homme à la poursuite d’un idéal qu’il ne rencontre jamais. Peut-être y a-t-il là une mystérieuse et

secrète correspondance avec mon propre tempérament ». Ibert composa successivement en effet en 1932 pour Chaliapine la

musique du film

Don Quichotte

de Georg Wilhelm Pabst ; en 1935-1936 le « choréodrame »

Le Chevalier errant

; et en 1947 la

musique de

Don Quichotte de la Manche

, une évocation radiophonique de William Aguet.

Jacques Ibert fut sollicité pour écrire la musique du film

Don Quichotte

de Georg Wilhelm Pabst (1885-1967), dans lequel

le grand Fédor Chaliapine jouait le rôle-titre, et devait chanter ; plusieurs compositeurs furent également pressentis, dont

Maurice Ravel qui composa de merveilleuses chansons, mais ne fut pas retenu. Pour le film de Pabst, Ibert écrivit quatre

chansons de Don Quichotte, une pour Sancho, et des pages orchestrales ; l’enregistrement eut lieu en mars, et le film sortit en

mai 1933.

I [

Chanson du Départ

], marquée ici « Scène du Départ », pour chant et piano, en ut, à 3/8 pour l’introduction au piano,

puis 3/4 pour la chanson, sur un poème de Ronsard,

Moderato senza rigore

: « Ce château neuf, ce nouvel édifice »… (la fin

esquissée mise au net sur un feuillet joint). II [

Chanson à Dulcinée

], « Don Quichotte attend le retour de Sancho Pança qui est

allé chercher Dulcinée. Chanson », pour chant et piano,

Allegro assai

à 2/4 : « A… Un an me dure la journée »… (sur un poème

d’Alexandre Arnoux, un des scénaristes du film), avec des annotations pour l’instrumentation.

Les manuscrits, à l’encre noire sur papier à 20 lignes, ont servi pour la gravure (on joint les bons à tirer).

Discographie : Fédor Chaliapine, orchestre dir. par Jacques Ibert (1933, EMI) ; Franck Ferrari, baryton, Dalton Baldwin, piano

(Maguelone, 1999).