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153.
Reynaldo HAHN
. Manuscrit musical autographe signé,
Variations pour flûte et piano sur un thème de
Mozart
, 1905 ; titre et 16 pages in-fol.
1 500/2 000
Belle pièce pour flûte et piano, en hommage à Mozart, auquel Reynaldo Hahn vouait un véritable culte. Publiées chez
Heugel en 1905, ces
Variations
furent jouées en juin 1907 par le flûtiste Louis Fleury et le compositeur : « Rien de plus suave,
de plus pénétrant, de plus exquis », notait un critique.
En mi bémol majeur à 4/4, l’œuvre commence
Andante
; 1
ère
Variation (p. 3),
Dolce esp
. ; 2
e
Var. (p. 4),
Un poco meno
animato
; 3
e
Var. (p. 6),
A tempo
, le thème à la basse du piano ; 4
e
Var. (p. 7),
Poco piu lento
, en mi bémol mineur ; 5
e
Var. (p. 9),
Stesso tempo
,
largement
, retour au mi bémol majeur ; 6
e
Var. (p. 13),
Piu animato
, à 4/4, « grazioso, un poco rubato » à la
flûte, « en accompagnant légèrement » au piano ; 7
e
Var. (p. 14),
Animato assai
. Le manuscrit, signé en fin et daté : « Versailles
Nov. 1905 », à l’encre bleue sur papier à 20 lignes, présente des ratures et corrections, notamment par grattage, avec plusieurs
mesures biffées ; il a servi pour la gravure de l’édition ; on relève au verso de la p. 12 un début rayé de 3 mesures (« Scène 2.
Héloïse seul »).
Reproduction page précédente
154.
Reynaldo HAHN
. Manuscrit musical autographe signé,
Le Bal de Béatrice d’Este, Duchesse de Milan
, [1907] ;
titre et 34 pages in-fol. en cahier (page de titre un peu tachée).
3 000/4 000
Transcription pour deux pianos de ce ravissant chef-d’œuvre.
Cette délicieuse suite (conçue pour instruments à vent, percussions, deux harpes et piano conducteur) évoque un bal chez
Béatrice d’Este, duchesse de Milan, au XVI
e
siècle, et sonne comme une recréation des danses anciennes, avec un subtil usage
des timbres de ce curieux effectif.
Le Bal de Béatrice d’Este
a été d’abord créé dans le salon de Madeleine Lemaire par la Société
des Instruments à vent et Reynaldo Hahn au piano le 12 avril 1905 (et le 19), avant d’être donné en public le 28 mai au concert
Risler au Nouveau Théâtre, et d’être repris dans de nombreux salons du Paris mondain. Reynaldo Hahn écrivait à son éditeur
Henri Heugel que c’était « une petite fantaisie pour instruments à vent, piano, harpes et timbales, écrite en deux jours pour la