Background Image
Previous Page  48 / 165 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 48 / 165 Next Page
Page Background

46

131.

Henry FÉVRIER

(1875-1957). Manuscrit musical autographe,

Monna Vanna

, actes III et IV, 1908 ; 282 pages

in-fol. (quelques ff. salis).

500/700

Partition d’orchestre des deux derniers actes de cet opéra sur le texte de Maeterlinck.

Monna Vanna

, drame lyrique en 4 actes et 5 tableaux sur la pièce de Maurice Maeterlinck (créée au théâtre de l’Œuvre

en 1902), fut créé à l’Opéra le 13 janvier 1909, avec Lucienne Bréval dans le rôle-titre de Giovanna (Monna Vanna), Vanni-

Marcoux dans celui de son mari Guido Colonna, et Lucien Muratore dans celui de Prinzivalle, sous la direction de Paul Vidal.

Le rôle de Vanna fut chanté notamment, lors des reprises jusqu’en 1946, par Mary Garden, Marthe Chenal ou Germaine Lubin.

L’action se situe à Pise à la fin du XV

e

siècle, alors que la ville est assiégée par l’armée florentine commandée par le condottiere

Prinzivalle ; pour sauver sa ville, Monna accepte de se rendre nue dans la tente de Prinzivalle, qui l’aime en fait depuis leur

enfance, et ressort de la tente sans s’être donnée à Prinzivalle ; mais Colonna jaloux ne veut pas la croire ; s’étant emparé de

Prinzivalle, il veut le soumettre à la torture ; pour le sauver Vanna proclame qu’elle s’est donnée à lui ; à voix basse, elle avoue

à Prinzivalle qu’elle l’aime et qu’elle le délivrera et s’enfuira avec lui. Aux trois actes de Maeterlinck, Février a ajouté un bref

quatrième acte où Vanna rejoint Prinzivalle dans sa prison, le délivre et s’enfuit avec lui (cet acte semble avoir été supprimé à

la représentation).

Le manuscrit, à l’encre noire sur feuillets de papier Lard-Esnault Ed. Bellamy à 24 lignes, est daté en fin « 1

er

février 1908 » ;

il présente de nombreuses ratures et corrections (certaines pages sont très remaniées au crayon), notamment par grattage ; on

relève des esquisses au verso de quelques feuillets ; ce manuscrit semble avoir servi pour la copie du conducteur et des parties.

L’orchestre comprend : petite flûte, grandes flûtes, hautbois, cor anglais, clarinettes, bassons, contrebassons, 4 cors, 3 trompettes,

3 trombones, tuba, timbales, batterie, harpe et les cordes.

Acte III.

Prélude

, marqué « Assez animé,

appassionato e résoluto

» (p. 1-39).

1

er

tableau

(« Une salle d’apparat dans le palais

de Guido Colonna. Hautes fenêtres, colonnes de marbre, portique, tentures, etc. À gauche, au second plan, une vaste terrasse,

dont les balustrades portent de grands vases fleuris et à laquelle donne accès un double escalier extérieur. Au centre de la salle,

entre les colonnes, de longs degrés de marbre conduisant à cette même terrasse, d’où l’on est censé découvrir une partie de la

ville ».).

Scène I

. « Entrent Guido, Marco, Borso et Torello » (p. 40-109).

Scène II

. « Les mêmes, Prinzivalle, Vanna. (Vanna,

accompagnée de Prinzivalle, paraît au haut de l’escalier et se jette dans les bras que lui tend Marco sur la dernière marche. La

foule envahit l’escalier, les terrasses, les portiques, mais se tient cependant à une certaine distance du groupe formé par Vanna,

Prinzivalle, Marco, Borso et Torello » (p. 109-224). –

Interlude

, marque « Assez lent » (p. 225-247). – IV

e

Acte. (« Un cachot.

Au fond, lourde porte de fer. À gauche, sous les voûtes, une petite porte basse. Au lever du rideau, Prinzivalle, contre un pilier

des voûtes, cherche à se dégager des liens dont l’a chargé Vanna ».) (p. 248-282).

Discographie : Suzanne Sarroca, Pierre Nougaro (1958, rééd. Malibran Music).

131

132