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des précautions à prendre. Il vaut mieux ne rien demander de moi à Mme Krauss. Cela lui ferait trop de choses à voir pour le

même jour »... – Envoi d’une réponse de Dubois : « Fernand fera bien de profiter de cette seconde épreuve. Et surtout qu’il n’ait

pas l’air d’avoir été prévenu par moi »... – « Je suis bien vivement touché […] de tout ce que vous me dites de si affectueux et

de si encourageant et de tout ce que vous faites pour moi. Je vous suis bien reconnaissant de cette séance de lundi que vous avez

eu la bonté d’organiser autant pour Fernand que pour moi et qui a si bien réussi. Et comme tout se recommence dans la vie je

vois se renouveller entre Fernand et moi la même amitié et le même intérêt qui existe entre S

t

Saëns et moi, et je m’en réjouis

bien vivement »... – « C’est moi […] qui dois toujours vous remercier ! Ne fût-ce que de me forcer à jouer du piano ; ce qui

ne m’arriverait jamais je crois, sans les si attachantes matinées ! – Je n’ai osé rien conseiller à Fernand : toutes ses raisons sont

bonnes ! Ce serait à se décider pour

pile ou face

! »… – « Vous devez me croire mort, ou malade, ou en fuite ! Je ne suis ni les

uns ni l’autre ! Mais j’ai des occupations bien au dessus de mes cheveux et de mon chapeau. […] Si Fernand avait à me montrer

de la

Suite

de son quatuor je viendrais tout de suite »... Etc.

127.

Gabriel FAURÉ

. Manuscrit musical autographe signé,

En prière

; 1 page in-fol.

500/700

Partie de clarinettes pour la version pour petit orchestre du cantique pour voix et piano ou orgue,

En prière

, sur un poème

de Stéphan Bordèse (première audition du cantique aux Concerts Colonne, 28 décembre 1890), notée à l’encre noire sur papier

à 10 lignes.

128.

Gabriel FAURÉ

.14 L.A.S.,1915-1923,àMme FernandHalphen ;16 pages formats divers,un en-tête

Conservatoire

national de musique et de déclamation

, la plupart avec adresse ou enveloppe.

1 500/1 800

Correspondance avec l’épouse, puis la veuve (1917) de son élève et ami, née Alice Koenigswarter, fondatrice en 1926

de la Fondation qui porte son nom, œuvre d’encouragement aux élèves de composition du Conservatoire.

[20 janvier 1915]

. Il regrette de n’être pas libre pour « aller embrasser votre cher mari. J’espère qu’il va rester plusieurs jours

à Paris […] J’aurais tant de plaisir à le revoir »...

Tamaris-sur-Mer 6 mars 1920

. Il la remercie et « accepte avec la plus vive et la

plus douce émotion ce souvenir – trop beau, – de l’attachement profond qui nous liait, votre cher Fernand et moi. […] Vivrai-

je assez pour voir se développer chez vos délicieux enfants les dons, les aptitudes déjà frappantes qui les feront plus encore

ressembler à leur père ? »...

Veyrier-du-Lac 22 juillet 1920

. « Je suis installé ici très agréablement sur les bords du lac d’Annecy