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108
42 / ii.46 St J. d’A
y
(p.72-77). 9
Jésus devant Pilate
, « Comme un mouvement symphonique en double-estampie. Allant, comme
une marche pesante », Les Pivottières 12-14 janv. 42 / 10-16 fév. 42 / rien changé ii 46 St J. d’A
y
(p. 78-105). 10
La Couronne
d’Épines
, « Comme un rondeau double. Allant – tenacement », Les Pivottières 30 mars-6 avril 42 / iii 46 St J. d’A
y
(p. 106-
136). 11
Le Calvaire
, « Comme versets et repons. Allant – douloureux », Les Pivottières 2-4 mai 42 / rien changé iii 46 St J.
d’A
y
(p. 137-148). 12
La Crucifixion
, « Allant – Lent », Les Pivottières Ce dimanche 18 octobre 1942 / et mars 1946 Saint Jean
d’Angély (p. 149-193) ; à la fin de la p. 153, 2 grandes croix avec cette note : « Ici, ce 25 juin, à 11 h 30 du matin, mon cher oncle
Paul, tant aimé, retournait à Dieu », et en haut de la page suivante : « Le 24 août je reprends l’œuvre ».
Le manuscrit, à l’encre noire sur papier à 18 lignes en 9 cahiers (plus qqs ff libres), présente de nombreuses corrections
par grattage ou au crayon, quelques ratures et corrections, et quelques collettes (p. 32), une coupure indiquée (p. 115-118) ;
de nombreuses indications au crayon d’instrumentation, d’accents, de dynamique, de tempo, de liaisons et de nuances. On
remarquera que Migot avait à l’origine prévu également un orgue (mentionné et biffé sur la page de titre, ainsi que dans le
cours de la partition). La partition présente également des remarques pour le travail d’orchestration (avec la pagination de la
partition d’orchestre indiquée tout au long au fur et à mesure du travail d’orchestration) : « ici combinaison instr. acct. la voix
du Christ » (p. 30), « à la fois ternaire et binaire en ses accents – à l’orchestre, chercher des aigus alternant avec des mediums
au-dessus des basses » (p. 106 au début du 10), « Tout cet épisode pp tant que dure le texte verbal. Orchestre le plus possible aux
vents. CB, Vlles, Timb., G.C. pour les pizz obstinés » (p. 137 au début du 11), etc.
Sur la couverture cartonnée de la reliure, Migot a dessiné à l’encre une croix, avec la couronne d’épines et les clous, et inscrit
son nom, les dates et le titre.
Discographie : Chœur et Orchestre de la Radio Hollandaise, Marinus Voorberg (Arion, 1999).
257.
Marcel MIHALOVICI
(1898-1985). Manuscrit musical autographe signé,
Ricercari
, Variations libres pour
piano
, op. 46, 1941 ; 1 f. et 27 pages in-fol.
1 000/1 200
Le chef-d’œuvre pour piano de Mihalovici, composé à
Cannes où le compositeur s’était réfugié pendant l’Occupation.
L’œuvre est dédiée à sa femme la pianiste Monique Haas (1909-
1987).
En tête du manuscrit, Mihalovici a précisé : « Ces variations
se jouent sans interruption. Un arrêt de 2 à 3 secondes suffira
après chacune d’elles. On attendra 5 à 6 secondes avant d’attaquer
la dernière variation ». Ces
Ricercari
comptent onze parties ou
variations : 1
Poco lento (tempo di Passacaglia)
, énonçant le
thème puis le variant en forme de passacaille ; 2
Un poco più
mosso
; 3
Andante, non troppo
; 4
Allegro ben ritmato
; 5
Allegro
giusto
; 6
Lento sostenuto
; 7
Leggiero, con moto
; 8
Andantino
(molto armonioso)
; 9
Allegretto capriccioso e molto ritmato
;
10
Molto vivace
; 11
Grave, più tosto moderato
, véritable ricercare
« solennel et funèbre » (Guy Sacre). Le manuscrit, à l’encre noire
sur papier à 16 lignes, présente des corrections, des grattages, et
d’importantes collettes dans le dernier mouvement, des doigtés
notés ; il est signé et daté en fin : « Cannes, août-octobre 1941 » ;
il a servi pour la gravure de l’édition chez Heugel en 1949.
258.
Darius MILHAUD
(1892-1974). Manuscrit musical
avec additions autographes,
Salade
, Ballet chanté en
deux actes
, 1924 ; 33-49 pages in-fol. plus titres. 800/1 000
Copie de la réduction chant-piano, entièrement annotée
par Milhaud.
Le ballet
Salade
[op. 83] a été créé le 17 mai 1924 aux Soirées de Paris du comte Étienne de Beaumont, à la Cigale, sous
la direction de Roger Désormière. Milhaud en a réalisé une version pour piano et orchestre sous le titre
Le Carnaval d’Aix
[op. 83b].
C’est ici la réduction chant-piano réalisée par un copiste sur papier à 24 lignes, mais entièrement annotée par Darius Milhaud,
qui a rédigé lui-même la page de titre, avec la dédicace : « à Madame la Comtesse Étienne de Beaumont », et le titre complet :
«
Salade
Ballet chanté en deux actes. Livret d’Albert Flament. Musique de Darius Milhaud. Décors et costumes de Georges
Braque. Chorégraphie de Léonide Massine. 1924 ». Outre quelques indications et nuances, et le rétablissement de quelques
mesures oubliées par le copiste, Milhaud a ajouté de sa main tout au long les indications des personnages des différentes scènes,
et de très nombreuses didascalies, permettant de suivre l’action du ballet en lisant la partition. Ainsi, à l’acte I, scène 3 : « Entrée
d’Isabelle et Cinzio. Isabelle est charmée par Polichinelle qui lui fait la cour en même temps que Cinzio, mais elle préfère
Polichinelle qui la persuade de son amour. Il se livre à de nombreuses bouffonneries pour la séduire » ; scène 5 : « Entrée de
Rosetta. Coviello se moque de Rosetta sur la façon dont elle s’est conduite quand on lui a parlé de son mariage, il est aussi rude
pour Polichinelle. Rosetta explique que c’était seulement une feinte et qu’elle ne veut pas épouser le capitaine parce qu’elle aime
Polichinelle »… Etc. Ce manuscrit a servi à la gravure de l’édition chez Heugel en 1924.
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