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114

272.

[ORGUE] BEAUVARLET-CHARPENTIER

(1734-1894).

Théorie d’orgue

(Paris, Launer [c. 1835, pl. 2677]) ;

in-quarto, en feuilles, 26 pp.

200/250

Édition originale de ce rare opuscule théorique et pratique de l’orgue conçu « pour connaître ses différents effets, ainsi

que les noms et le mélange de ses jeux ». Ainsi les trois premières pages sont consacrées à la description des jeux et l’art de les

mélanger, suivies de l’Office complet des dimanches. Exemplaire sans rousseur, en condition originelle, couverture effrangée.

273.

Ferdinando PAËR

(1771-1839) compositeur italien, naturalisé français ; il fut directeur de la musique de

Napoléon, puis de Louis XVIII. P.A.S., Paris 9 mai 1815 ; 1 page in-fol.

250/300

Traité d’engagement de la soprano italienneViolante Camporese (1785-1839). « Moi soussigné Directeur de la musique

Concerts et Theatres de la Cour, sous les ordres, et aprobation de Son Excellence Monseigneur le Comte de Montesquiou

Grand Chambellan de l’Empereur j’engage Madame Violante Camporesi en qualité de première chanteuse de la Cour avec

l’obligation de chanter dans les Operas, Concerts, Cantates executées dans les Residences Imperiales, et en general partout ou se

retrouveront leurs Majestés Imperiales »... Ses appointements de 18 000 francs par an seront payés par la caisse du Trésor de la

Couronne, ainsi qu’une indemnité de «

dix francs par poste

, et vingt quatre francs par jour, toutes les fois qu’elle sera obbligé de

suivre la Cour Imp

le

dans ses voÿages »... L’engagement courra du 10 mai 1815 au 1

er

septembre 1816... Ce traité est apostillé et

signé également par la cantatrice Violante Camporese et par le Grand Chambellan, Pierre comte de Montesquiou.

274.

Émile PALADILHE

(1844-1926). Manuscrit musical autographe,

Le Passant

; 108 pages in-fol.

800/1 000

Partition d’orchestre de cet opéra.

Dès son retour de Rome à Paris, Paladilhe connaît le succès avec sa musique de scène pour

Le Passant

, comédie en un acte

en vers de François Coppée, créée le 14 janvier 1869 à l’Odéon, par Sarah Bernhardt et Mlle Agar, où il avait inséré sa déjà

célèbre

Mandolinata

, mélodie composée à Rome en 1868. Trois ans plus tard, l’Opéra-Comique, le 24 avril 1872, créait l’opéra

de Paladilhe sur la pièce de Coppée, avec la future créatrice de

Carmen

, Galli-Marié dans le rôle du page Zanetto. Ce fut

hélas un échec : « les jolis vers, le cadre gracieux où résonnent doucement des paroles d’amour, le talent de Mme Galli-Marié

et de Mlle Priola auxquelles étaient confiés les rôles du page et de la courtisane, tout semblait présager un succès ; au bout

de trois représentations

le Passant

avait passé ! » (A. Soubies et Ch. Malherbe) ; la critique reprocha surtout à Paladilhe son

wagnérisme !

L’orchestre se compose de 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, et les cordes. Le manuscrit est soigneusement

noté à l’encre noire sur des feuillets doubles de papier Lard-Esnault/Bellamy à 22 lignes, et présente des corrections, surtout

par grattage ; il a servi de conducteur, avec des annotations de tempo et de dynamique au crayon bleu. Il est paginé de 1 à 108

(sans l’ouverture et le chœur n°1, repris de la musique de scène), et comprend : N° 2

Récit et air

(Silvia),

Vivace

, puis

Andante

poco adagio

pour l’air : « Vivre sans amour est-ce vivre ! »… (p. 1-19) ; N° 3 [c’est la célèbre

Mandoline

] (Zanetto),

Allegretto

(con spirito e non lento)

: « Mignonne bien aimée Voici venir l’Avril »… (20-26) ; N° 4 [

Rondeau

] (Zanetto),

Allegretto vivo

:

« Pourtant je suis un être peu pratique »… (27-48) ; N° 4 bis [

Mélodrame

] (Zanetto),

Moderato

(49-52) ; N° 5

Arioso

(Zanetto),

Quasi Adagio

: « Entre vos mains je m’abandonne »… (53-65) ; N° 6

Duo

(Zanetto, Sylvia) : « Adieu donc adieu »… (66-108).

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