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120
Introduction
(p. 1-14). 1
er
Tableau.
Sur la terre
. « La clairière d’un bois au printemps. Des lys sauvages et des coquelicots
s’érigent parmi les broussailles et les hautes herbes ; le frissonnement des saules et des bouleaux caresse les mousses ou
s’échevèle dans la brise ; une allée de platanes semble tourner vers, tout au fond, un château sur la hauteur, fort somptueux,
qui évidemment affecte la seigneurie et l’opulence ; logis estival de fermier général ou autre croquant parvenu. Il y a, un peu
haut, à gauche, une ruche d’abeilles mi-cachée dans un buisson de citronnelles, et, non loin, d’un rocher s’égoutte une source ;
il y a, un peu bas, à droite, en arrière d’un banc de mousse, une petite masure très misérable, fleurie de roses grimpantes et de
volubilis ; et du grenier de la masure, une corde pend, déroulée d’une poulie. C’est le matin ; la lumière est jolie et rit partout ».
Scène 1
re
. Gilles, Gillette. (p. 15-50). Scène II (p. 51-65). Scène III (p. 66-81). Scène IV (p. 82-88). Scène V (p. 89-95).
Entracte
(p. 96-105). 2
e
Tableau.
Dans le Paradis
. « Une clairière, mais dans le Ciel ! Les verdures sont d’or, d’argent, de pierreries et les
colombes de neige s’y becquètent et les sources s’égouttent en perles, et les fleurs ont des calices de flammes et, sous le ciel où
volent des Gilles-Anges qui tiennent suspendu parmi les nues roses le
Collier de Saphirs
, il y a partout une clarté aveuglante.
Sur un poteau indicateur, encadré de roses et d’étoiles, on lit : Voici le Paradis en fête / Plein de Chansons et de Baisers / Où la
vie immortelle est faite / De mes rêves réalisés ». 1
re
[et unique] Scène (p. 106-113).
286.
Marie PLEYEL
(1811-1875) pianiste. 5 L.A.S. ; 4 pages in-8 et 1 page in-12, une à son chiffre, une adresse, un
cachet cire rouge (coin manquant à une lettre).
250/300
Jeudi 14 juin
, à Édouard Wolff, remerciant pour l’envoi de musique : « quoique vous me défendiez de la juger, permettez-
moi cependant de vous dire que je l’ai lue avec le plus grand intérêt, et que je désire beaucoup l’entendre jouer par l’auteur »...
Jeudi 8 juillet
, à une dame : instructions à une couturière...
Mardi soir
, à une dame : « Madame Luguet aura sans doute oublié
de vous dire qu’à 5 ½ nous devions aller chez Meyerbeer ; je désirais beaucoup le voir et chanter devant lui, mais toute ma
joie s’est envolée quand j’ai appris que vous étiez venue pendant notre absence »...
Mardi
[à Bocage] : « Euterpe est convenue
avec Apollon de prendre le repas du soir à l’abri du Bocage
jeudi
, après le coucher du soleil. Cela vous convient-il ? [...] Merci
pour Urbain Grandier, cela a intéressé Marie, et nous avons trouvé un contrôle d’une politesse monarchique »...
Mercredi :
« Monsieur, aux Variétés ou à l’Ambigu-Comique, à votre choix »...
287.
Francis POULENC
(1899-1963).
Les Biches
, ballet avec chant en un acte, musique et texte d’après des chansons
populaires françaises (Paris, Au Ménestrel, Heugel, 1924) ; in folio, broché, 96 pp.
300/400
Édition originale de la partition réduite pour piano et chant par l’auteur, texte anglais et allemand de J. Benoist-Méchin,
avec une vignette illustrative au trait en couverture par Marie Laurencin. Superbe envoi autographe signé : « à Monsieur
Jacques Heugel avec tous les remerciements pour la jolie présentation de cette partition et l’assurance de ma vive sympathie.
Francis Poulenc 1924 ». Bel état intérieur, couverture légèrement salie, dos scotché.
288.
Francis POULENC
. Manuscrit musical autographe signé,
8
e
Nocturne
, 1938 ; 2 pages oblong in-fol.
4 000/5 000
Nocturne pour piano [FP56(8)].
Poulenc a écrit huit
Nocturnes
, entre 1930 et 1938, publiés séparément avant d’être réunis en recueil au début de 1939.