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213.
Paul VERLAINE
. L.A.S. « P.V. », Bournemouth 28 février [1877], à Irénée Decroix à Fiefs par Heuchin (Pas-de-
Calais) ; 1 page in-8, enveloppe (timbre découpé).
1 000/1 200
Brève lettre depuis son nouveau poste d’enseignant dans une école de Bournemouth. Suite à des retards et des pertes de
lettres et pour dissiper tout malentendu, il lui écrit de la part de sa mère : « Elle vous verrait avec plaisir, et ce serait pour mon
oncle Julien Dehée, où elle dine dimanche de cette semaine, un véritable plaisir aussi de vous avoir à sa table […] Veuillez
considérer ce mot de moi comme une invitation et excusez ma brièveté d’aujourd’hui pour laquelle je ferai compensation dans
quelques jours d’ici, quand je ne serai plus “
écrasé
de besogne” comme à présent »... [
Correspondance générale
, 77-3.]
On joint une carte de visite autographe d’Édouard Branly avec enveloppe à « Mademoiselle Irénée Decroix » !, la remerciant
de ses vœux pour la Saint Édouard.
214.
Paul VERLAINE
. L.A.S. « PV », Bournemouth 25 [mars 1877], à Irénée Decroix ; 4 pages in-12.
1 000/1 500
Toujours « accablé de travail, forcé d’écrire des lettres très importantes », il n’a pas eu le temps de lui « envoyer une missive
digne de ce nom ». Il veut savoir si Irénée sera « du voyage à Londres » : Verlaine attend deux amis « dont Delahaye, triomphant
et bachelier […] sur toutes les coutures », par le bateau de Jeudi 29 qui part de Calais et arrive par Douvres à Londres à Charing
Cross : « Je serais à cette station, attendant la bande joyeuse (si bande joyeuse il y a) à l’heure d’arrivée ». Il lui demande, s’il
vient, de le confirmer immédiatement à l’adresse qu’il indique à Londres, chez E. Rolland à Hay Market, près de chez Viani où il
prend son « repas du jour de midi à une heure quotidiennement », et dont il explique la longueur : « voilà tout le mystère de cette
longue adresse nécessaire dans un monstre de ville comme Londres. Nous y resterions trois ou quatre jours et rappliquerions
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