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211.

Émile VERHAEREN

(1855-1916). Poème signé avec corrections autographes,

Les Saluts de Paroisse

; 1 page

et demie in-8 (pli central réparé au papier gommé).

150/200

Pièce de 38 vers parue dans la revue bruxelloise et parisienne,

L’Idée libre. Littéraire, artistique, sociale

(n° 1, janvier 1901),

et recueillie dans

Villes à pignons

(Bruxelles, Edmond Deman, 1910). Le manuscrit (de la main de Marthe Verhaeren) présente

trois corrections à la dernière strophe.

« Sitôt qu’un peu de soir

Parmi les brumes,

S’allume »…

212.

Paul VERLAINE

(1844-1896). L.A.S., Stickney 15 septembre 1875, à Irénée Decroix à Fiefs par Heuchin (Pas-de-

Calais) ; 1 page in-8, enveloppe (timbres découpés).

1 000/1 500

Verlaine professeur et représentant en vins en Angleterre.

Il a enfin reçu par sa mère la lettre de « Monsieur Irénée » du 10 « qui m’assigne un rendez-vous auquel je me fusse rendu

avec tant de plaisir ! », mais il était déjà en route pour l’Angleterre, « appelé, convoqué à la hâte pour lundi 13 – jour de la

réouverture de l’École [la

Grammar School

de Stickney], et me revoici ici pour peut-être 1 an, sans désemparer, sans quoi certes

j’eusse contremandé mon arrivée ici pour quelques jours. [...] ce sera l’année prochaine ». Il n’a pas oublié « qu’il y a des vins de

France qu’il s’agit de faire circuler dans la “

perfide Albion

.

Soyez assuré de tous mes efforts », et il lui rendra bientôt compte

de ses efforts : « si je ne réussis pas, n’en accusez pas ma bonne volonté »... Il le charge de remercier sa famille « pour la bonne

hospitalité », et donne son adresse à la Grammar School de Stickney près de Boston (Lincolnshire). [

Correspondance générale

,

75-16.]

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