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57 dans le second. Le manuscrit présente de nombreuses ratures et corrections, et parfois plusieurs lignes biffées ; Sand a ajouté

un post-scriptum à la lettre liii sur la page 22

ter

du 2

e

volume. La dernière page porte le texte de la « dédicace pour mettre sur

la première page du 1

er

volume » : « À Monsieur et à Madame A. Fleury. – Mes amis, je vous dédie un livre que je vous prie

de me pardonner. Refaites en les pages où j’ai fait parler l’amour conjugal et déchiez en le dénouement car grâce à Dieu et à

vous-mêmes, vous le trouverez bien invraisemblable. J’en ai écrit les dernières lignes au pied d’un glacier. Vous les lirez en riant

auprès d’un bon feu d’automne, ou sur l’herbe printanière de notre

baraque

. George Sand. Du G

d

St Bernard Juillet 1834 ». Les

feuillets portent encore la marque des plis de leur envoi sous enveloppe à Buloz. Le manuscrit a servi pour l’impression, et porte

les noms et les marques des typographes.

184.

George SAND

. L.A.S., Nohant 29 décembre 1875, à Charles Buloz ; 1 page in-8 à son chiffre.

400/500

« Merci pour les bons souhaits, mon cher enfant. Nous vous les rendons tous de tout cœur, à ta femme et à toi. – Tu peux

annoncer un roman de moi, j’espère en faire encore un ou deux, car ma santé est revenue, mais je n’ai rien de commencé et

je suis en vacances avec mes petites-filles. Dis mes amitiés à tes parens. Je t’embrasse maternellement »…

Correspondance

,

t. XXIV, p. 479.

185.

George SAND

. L.A.S., Nohant 16 mai « 75 » [1876, à Georges Patinot] ; 2 pages et quart in-8 à son chiffre.

600/800

Un des toutes dernières lettres de Sand (elle n’en écrira qu’une quinzaine après celle-ci ; Patinot, récemment nommé

préfet de l’Indre, était venu à Nohant le 7 mai).

« Merci, cher Monsieur, c’est bien aimable à vous d’avoir pensé à une vieille sourde comme moi, qui ne sais pas causer. Je

n’ai su qu’après votre départ, que vous étiez l’ami et l’associé de M. Léon Regnault [sic pour Renault, préfet de police de 1871

à 1876] dans ses précédents emplois. Je vous aurais parlé de lui qui a été si bon pour mes protégés et qui m’a reçue avec tant de

bienveillance quand j’allais l’ennuyer. J’ai suivi avec grand intérêt sa bonne et vaillante marche à travers nos dernières crises,

et comme vous marchiez sans doute avec lui, je vous aurais dit combien mes sympathies vous étaient acquises d’avance. Mais

pourquoi vous qualifiez-vous de préfet

éphémère

? Est-ce que le changement de ministère nous menace de vous perdre déjà ?

Tâchez au moins de nous donner un jour où vous prendrez gîte chez nous en vaquant à vos occupations »... Elle ajoute : « Les

cigarettes sont excellentes. Mais l’adresse pour en avoir d’autres ? »

Correspondance

, t. XXIV, p. 625.

On joint le faire-part de décès de George Sand (8 juin 1876).

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