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beaux-arts
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CARICATURISTES
L.A.S. de CARAN D’ACHE (1858-1909)
et 2 cartes postales a.s. de Gustave
Henri JOSSOT (1866-1951).
100 / 120 €
CARAN D’ACHE fait porter à un directeur
de journal et M. Decaux trois planches: « le
complément de l’Artillerie » et 2 pages d’in-
térieur « pour la série des Ulans », en priant
d’en remettre le prix à sa femme; il viendra
le soir « avec les coloris »… (2 pages in-8).
JOSSOT envoie à Émile STRAUS en juin et
juillet 1912 deux cartes postales de Tunisie,
au retour de Carthage, et de Sidi-Bou-Saïd
pour reprocher à Straus de devenir banlieu-
sard: « La banlieue c’est l’enterrement avant
la mort »… (2 cartes illustrées avec adresses).
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CARRIÈRE EUGÈNE (1849 - 1906)
L.A.S., 3 avril 1905, [à Lucy Frantz
JOURDAIN]; 1 page in-8.
150 / 200 €
Il s’excuse d’avoir tardé à répondre à son
aimable invitation: « Mais à peine rentré à
Paris, la grippe a mis sa griffe sur moi, et j’ai
presque toujours gardé le lit […] J’espère être
remis à temps et vous remercier de vive voix
de votre bonne amitié »…
555
CASSATT MARY (1844 - 1926)
L.A.S.,
Mesnil-Beaufresne (Oise)
Vendredi [23 juin 1922,
à Joseph DURAND-RUEL?];
3 pages in-8 à son adresse.
1 500 / 2 000 €
Intéressante lettre sur le don de ses ta-
bleaux à des musées
.
Le Dr Suttman lui a envoyé « la copie des
lettres des Directeurs des différents Musées
à qui on a donné un tableau de moi. Toutes
très polies, mais Boston a refusé. On leur
a offert le tableau de deux femmes dans
un bateau avec deux enfants nus. Peut-être
n’est-ce pas bien mais ce n’est pas pour
cela qu’ils l’ont refusé. Il m’a semblé que
le Directeur du Petit Palais aurait préféré
un autre portrait de ma sœur donnant un
morceau de sucre à un poney. Le portrait
que j’ai donné est mieux ». Elle invite son
correspondant et Mme Durand-Ruel à venir
chez elle déjeuner: « La meilleure route est
par Neuilly La Patte d’Oie et Bezons plus
court et bonne route. J’y ai passé conduit
par mon chauffeur, ivre et fou, inconscient
il m’a montré son poing et me disait que
j’avais la chance d’être arrivé sain et sauf. Il
est parti le lendemain en présence de deux
gendarmes. J’ai pu constater l’effet calmant
de la vue des gendarmes »…