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littérature
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SAND GEORGE
(1804-1876)
Autoportrait,
dessin original
Aquarelle et encre de Chine, médaillon ovale
de 4, 9 x 4, 2 cm, sous encadrement.
3 000 / 5 000 €
Le visage pâle et volontaire de George Sand semble émergé de la
pénombre sous un halo de lumière.
Les portraits sont rares dans la production de George Sand, prin-
cipalement ceux à l’aquarelle. Elle se vit enseigner le dessin dès
l’enfance comme un des arts d’agréments de la bonne société. Elle
continua de pratiquer ce divertissement dans le couvent des Augus-
tines anglaises où elle fut placée, également après son mariage avec
Casimir Dudevant en 1822, et en tira même une grande part de ses
revenus après leur séparation en 1830 : elle vendait notamment des
petits bibelots ornés par ses soins, tabatières ou boîtes à gants dits
« boîtes de Spa » fort en vogue à cette époque. Elle reprit des cours
auprès du peintre Jules Decaudin en 1831 pour affermir sa technique
du dessin, mais aussi pour s’initier à l’aquarelle et probablement à la
peinture à l’huile. Avec le succès en 1832 d’
Indiana
, elle continua de
dessiner pour elle-même mais ne vendit plus ses œuvres.
provenance
Artcurial, 14/02/2012
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SAND GEORGE
(1804-1876)
Deux lettres autographes signées
500 / 700 €
1.
Lettre autographe signée « George Sand », adressée à « Monsieur ».
2 pages in-8, à ses chiffres. Avec beaucoup de civilités, George Sand
demande à son correspondant, qui lui a été recommandé par madame
de Voisins, d’intervenir en faveur du fils de son amie d’enfance.
2.
Lettre autographe signée « G Sand », adressée à « Cher monsieur
».
2 pages in-8, à ses chiffres. George Sand demande à ce que la rétri-
bution de l’un de ses articles soit envoyée à un ami nécessiteux de
Châteauroux, un vigneron « très pauvre (…) et très digne » qui doit
se rendre à [Gastonville] pour régler des affaires de famille et qui n’a
pas l’argent du voyage.