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Soigneusement mis au net, d’une très petite écriture, ce manuscrit présente
de rares ratures et corrections ; il est complété en fin par une table des matières
(qui omet la pièce
Tristesse
). Figurent dans ce carnet :
Bonjour
: « Bonjour, Tante
Marie ! Un baiser de Po-pot ! »…, lui offrant « Moins que rien, quelques vers,
quelques méchantes rimes, / Souvenirs de Paulette, et du temps où nous vîmes /
Ensemble l’Allemagne »…
;
Souvenir de Coblenz
(poème patriotique publié en
1983) : « Là-bas, sur le champ de manœuvre »…
;
Pensée
(voir ci-dessous)
;
Mon
Rêve
: « Hier, j’avais un si beau rêve ! »…
;
Tristesse
: « Un matin de mai, tout
fraîcheur, / Tu cueillis une fleur »…
;
La Légende de l’Opale
: « Savez-vous que
chaque rayon / Du soleil ou bien de la lune »…
;
La Rose-Reine
: « La rose était
toute fraîcheur »…
;
Souvenir de la forêt de Fontainebleau
: « La forêt, c’est la
grande église »…
;
Chanson
: « Je sais un doux lieu bien secret »…
;
La Guitare
oubliée
: « La guitare est muette, et ses cordes brisées / Pendent là tristement »...
À la fin, elle note : « Voilà la fin de ce petit volume. En le terminant, j’y mets un
baiser, tout exprès pour vous, ma chère et bonne Tante Marie ! »
Citons ici
Pensée
, le plus court de ces poèmes :
« Si notre France, hélas !rêve avec ses souffrances
Du moins elle a pour rêve encore l’espérance,
Mais cela n’est point tout, – de même, la vengeance,
Et, ô ma patrie ! à la fin, la puissance ! »
* * * * *