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55

160.

André de RICHAUD

.

Théâtre

(Paris, Fasquelle, 1956) ; in-8, broché.

150/200

É

dition originale

, exemplaire du service de presse avec prière d’insérer et bande d’éditeur.

Superbe

envoi

autographe signé à Joseph

D

elteil

 : « Pour Madame Joseph Delteil pour mon grand petit Saint Delteil,

avec de pleins cabas de tendresses, d’amitiés et de souvenirs. Avec l’espoir d’aller un soir les embrasser sur les quatre

joues ! mais alors ! les quatre joues. J’ai l’impression que je vous aime bien A ».

161.

André de RICHAUD

.

L’Étrange Visiteur

(Paris, Grasset, 1956) ; in-12, broché non coupé.

100/150

É

dition

originale

, exemplaire du service de presse.

E

nvoi

a.s. à Henri

J

eanson

 : « Pour Henri Jeanson, ce livre qu’il ne

lira pas mais parce que je l’aime bien son ami André ».

162.

André de RICHAUD

.

M

anuscrit

autographe signé,

Max Jacob à l’école militaire

, [1949] ; 3 pages in-4.

400/500

B

eau

texte

de

souvenirs

sur

M

ax

J

acob

, paru à l’occasion du 15

e

anniversaire de la mort de Max Jacob, et publié dans

Les Cahiers des saisons

, printemps 1959.

Richaud raconte avec humour comment, soldat, il rencontra Max Jacob, et l’invita à déjeuner à la cantine l’École

militaire, où il remporta beaucoup de succès, lisant les lignes de la main et faisant des horoscopes ; on le prenait pour le

préfet de Police Chiappe, et il revenait souvent, amenant des amis, jusqu’au moment où une indiscrétion de journaliste

révéla la supercherie… « Cher Max, on n’est plus des bleus… Tu dois présider là-haut des déjeuners d’anges »...

163.

André de RICHAUD

. 12 L.A.S. (une L.A. incomplète) et 2

manuscrits

autographes signés, [vers 1953-1968],

à Armand

L

anoux

 ; 17 pages in-8, 2 pages petit in-4 et 1 pages in-fol.

1 000/1 500

B

elle

correspondance

littéraire

et

amicale

, datant des quinze dernières années de la vie d’André de Richaud. Quatre

ont été écrites de Paris, au 14 rue des Canettes « hôtel proustien » (tenu par Céleste Albaret, l’ancienne servante de

Proust), six de Vallauris, et la dernière de Notre-Dame de la Rouvière (Gard) en 1968 peu avant sa mort. Leur ton,

l’écriture et le papier utilisé (parfois page de livre ou prospectus médical) traduisent les variations de l’état physique

et mental de Richaud.

Il y est question de nouvelles ou de textes à publier ou à récupérer (notamment

Le Miracle

), de ses difficultés

financières, de sa mauvaise santé. Y sont également évoqués entre autres Pierre

S

eghers

(qui prépare avec Marc Alyn

un livre sur lui des « Poètes d’aujourd’hui »), Michel

P

iccoli

, et l’éditeur Robert

M

orel

qui a beaucoup aidé Richaud.

Il espère avoir le « prix d’art dramatique »

L

ugné

-P

oe

, qu’il allait voir souvent à Villeneuve-lès-Avignon : « Il me disait

– comme on dit ici – le plus beau et le plus intelligent couillon de Carpentras, ce qui dans sa tête était un rude

compliment !.. Il n’y avait que

J

ouvet

pour te tresser de pareilles couronnes. J’ai eu les deux.

D

ullin

se contentait de

m’appeler “mon petit grand con” »… Une des lettres, très belle, félicite Lanoux pour son dernier livre, et lui confie :

« Je n’ai résisté à la vie que par un immense don de “clarté”, survécu à tous les naufrages que parce que je suis clair »…

Avec le manuscrit de réponses à une

Enquête

sur le cinéma ; et un amusant poème en prose

Complainte du Docteur

Bougrat

de 1927, fragments récrits de mémoire pour Armand Lanoux, 8 quatrains.

Reproduit page 53

164.

André de RICHAUD

. L.A.S. « André » sur carte postale, [Vallauris 1965], à Robert

M

orel

, Le Jas du Revest,

Forcalquier ; carte postale illustrée en couleurs écrite au recto et verso au stylo bille bleu, adresse. 200/250

A

vant

la

publication

par

M

orel

de

J

e

ne

suis

pas mort

 : « vous m’avez rendu si heureux que je ne peux plus écrire ! Vite

les épreuves, qu’on travaille. Vous m’avez sauvé. Les contrats sont signés, bien sûr. J’ai fait nettoyer le pantalon qui a

servi à Piccoli à tourner avec B.B. »…

O

n

joint

3 livres en

édition

originale

publiés par Robert Morel (in-12 cartonnés, maquettes d’Odette Ducarre) :

Je

ne suis pas mort

(1965), (avec bande-annonce),

envoi

a.s. « Pour Gaston Puel avec mon bon souvenir et mon amitié

Richaud » ;

La Nuit aveuglante

(1966), exemplaire sur offset d’Arjomari, rel. d’éditeur sur une amusante maquette

d’Odette Ducarre (hibou ouvrant et fermant les yeux grâce à une tirette), avec un fragment du

manuscrit

autographe

(p. 5-8) évoquant Pétrus Borel ;

Il n’y a rien compris

(1970).

165.

André de RICHAUD

.

Adam et Ève

. Frontispice d’Antoni

C

lavé

. Illustrations d’André

G

as

, (Robert Morel,

« Les Impénitents », 1967) ; petit in-4 en feuilles, couverture impr., emboîtage de l’éditeur.

150/200

Frontispice gravé à l’eau-forte par Antoni

C

lavé

 ; 11 aquatintes originales, 2 bois originaux et 6 vignettes par André

G

as

.

T

irage

limité

à

160

exemplaires

sur

vélin

de

R

ives

(n° 48) d’un chapitre de

La Création du Monde

, accompagné d’une

estampe supplémentaire en 2

e

état justifiée et signée par A. Gas.

166.

André de RICHAUD

.

La Création du Monde

. Gravures de Virgilije

N

evjestic

(Paris, Beaux Livres Grands

Amis, 1970) ; in-4, en feuilles, couverture gaufrée illustrée, emboîtage.

100/150

T

irage

limité

à

200

exemplaires

sur

vélin de

R

ives

. 15 gravures originales en couleurs de Virgilije Nevjestic, dont 5 à pleine

page et 10 in-texte. Documents de souscription joints.

Jeudi 20 juin 2019 à 14 heures