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des frusques, puis ira à Sault et se renseignera, comme Ribemont le lui avait demandé, au sujet d’un achat dans la
région... –
Sault (Vaucluse) samedi 24 [octobre ?]
. Il a lu les admirables poèmes de Ribemont. Il va aller à Marseille
pour les répétitions de sa
Carmen
amputée, « sans les “excavations” de l’amour et de la mort ». Et il termine : « Toi, tu
demeures. Tu
habites
. Cher grand ami. Tu sais que je t’aime beaucoup. Je viens de relire
Clara des Jours
. Et si quelqu’un
te dit que je ne suis pas ton ami, tu peux lui répondre : “c’est possible, il ne m’a jamais été infidèle” »…
150.
André de RICHAUD
. 7 L.A.S., [vers 1948-1956], à Daniel
W
allard
; 10 pages formats divers (lég. mouill.
sur le bord de 3 lettres).
700/800
C
orrespondance
amicale
, avec ce pharmacien de Trouville, ami des peintres et écrivains, et photographe. Il remercie
pour des photographies… Il évoque à plusieurs reprises Jeanne et Fernand
L
éger
(« Fernand a mal aux reins. Jeanne
le persécute parce qu’il ne veut pas se soigner. Alors, c’est aussi sujet de mauvaise humeur et drames »), Madeleine
Robinson, Joseph
D
elteil
, etc. Il parle de ses pièces :
L’enchantement des images
,
Le Secret
(que veut monter Roger
B
lin
),
Carmen
,
Le Roi clos
, d’une pièce « jouée (tronquée vu le temps), à la Radio par Brasseur et Madeleine Renaud »...
151.
André de RICHAUD et al.
Pour les quatre saisons
par Loys
M
asson
, Pierre
S
eghers
, André de
R
ichaud
,
Pierre
E
mmanuel
, bois gravés de Paulette-Martin (Villeneuve-lès-Avignon, P. Seghers, « Poésie 42 », 1942) ;
in-12, broché, non coupé.
150/200
Édition originale de la nouvelle
Automne
, qui sera reprise dans
Le Mal de la terre
. Tirage à 1638 exemplaires, celui-ci
sur vélin bouffant numéroté (917).
O
n
joint
une carte postale a.s. par Pierre (Brasseur ?) et Richaud à Jean
L
oisy
, [Bandol 27.V.1942]. Sur la pièce
Carmen
qui sera finie de taper à la fin de la semaine et qu’il faut faire parvenir à Paris. Richaud ajoute : « Je voudrais que vous
aimiez
Carmen
comme j’aime
Marie Stuart
[pièce de Loisy] ».
152.
André de RICHAUD
.
La Confession publique
(Poésie 44, Villeneuve-lès-Avignon, 1944) ; in-8 broché,
couv. rempliée, non rogné.
200/300
É
dition originale
, un des 30 exemplaires sur Vidalon à grandes marges du
tirage
de
tête
(n° 4).
O
n
joint
La Confession publique
(Paris, Éditions du Nain Rouge, 1944) ; in-12 broché, couv. rempliée (bord jaunis).
Tirage à 1040 exemplaires, un des 950 sur bouffant (n° 624), avec bel envoi a.s. au metteur en scène Georges
V
italy
:
« Pour mes amis Monique et Georges Vitaly cette
Confession publique
qui peut-être sera la dernière – mais, si ça
compte, ce sera la dernière que j’aurai signé – et encore, quoi ? – le dernier signe de quelqu’un qui tombe André ».
153.
André de RICHAUD
.
P
oème
autographe signé,
La question extraordinaire
; 1 page in-fol.
400/500
Beau poème de 37 vers paru dans les
Cahiers du Sud
(n° 270, mars-avril 1945), avec ici trois vers supplémentaires et
quelques variantes. Belle copie à l’encre bleue offerte à Joë
B
ousquet
.
« Dors que mes chiens te rongent jusqu’au sang
Tête brulée que l’amour a déjà mangé »…
Provenance : Joë
B
ousquet
(Artcurial, 14 novembre 2011, n° 70
bis
).
154.
André de RICHAUD
.
La Nuit aveuglante
(Paris, Laffont, 1945) ; in-12, rel. plein vélin blanc (taché), plats et
dos reprenant la typographie de la couverture, couv. et dos conservés.
250/300
É
dition
originale
, un des 20 exemplaires H.C.
sur
vélin
de
R
ives
(n° VI). Exemplaire de Paula et Loys
M
asson
avec leur
ex-libris manuscrit, relié par eux.
O
n
joint
un autre exemplaire avec mention de 9
e
édition, broché, avec envoi à André et Henriette Gomès : « Pour
André Gomez et pour Henriette, leur ami de toujours et pour longtemps André ».
155.
André de RICHAUD
.
Le Mauvais
. Tome I,
Les Brunoy
; tome II,
La Rose de Noël
(Paris, Grasset, 1945-
1946) ; 2 vol. in-12 brochés.
300/400
E
nvois
a.s. à Henriette et André
G
omès
. Tome I (mention de 6
e
édition : « Pour Henriette et André Gomez leur ami
Richaud
→
Le Mauvais
» ; tome II (S.P.) : « Pour Henriette et Gomez leur ami de toujours AR ».
O
n
joint
une L.A.S. à André
G
omès
, Parthenay [1947] (2 p. in-8) : il est réconcilié avec Jeanne Léger « après six mois
d’angoisses, de dettes etc. », et, avant de la rejoindre, il demande à son ami de lui prêter « quelques mille francs [...]
pour que j’aille discuter le coup avec Grasset et Charlot de vive voix et te les rendre. Cette situation me rend fou et
plus je reste et plus ma note d’hôtel monte et le moral descend »...
Plus une L.A.S., Lisors 1
er
décembre [1946] (1 p. et demie in-8), acceptant
de vendre une nouvelle et demandant d’annoncer son prochain roman
La Rose de Noël
qui va sortir chez Grasset.
Et
Le Mal de la Terre
(Paris, Charlot, 1947) ; in-12 broché, E.O. de ces nouvelles, ex. non coupé (papier jauni), complet
de sa curieuse jaquette.