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les collections aristophil

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70

COCTEAU JEAN

MANUSCRIT autographe signé « Jean

Cocteau

»,

Préface

, [1937]

; 5 pages

grand in-fol. sur papier vergé chamois

(44 x 31 cm), sous chemise titrée au

crayon rouge par Serge Lifar.

3 000 / 4 000 €

Beau texte sur la danse

.

Préface au livre de Julie SAZONOVA,

La

Vie de la Danse

(Denoël, 1937). Ce beau

manuscrit présente des ratures et corrections.

« Notre époque me touche en ce sens que

la frivolité semble faire place au sérieux

véritable. Donc je préface un livre utile

»...

Après Noverre et Petipa, en 1909, «

Serge

de DIAGHILEV apporte, avec une âme de

sorcier, une boîte magique d’où sortent

deux diables, deux anges, deux monstres

divins

: Pawlowa, Nijinsky. Leurs prodiges

illustrent des textes qui les annonçaient de

longue date sans les nommer

»... En 1935,

« Un Serge LIFAR, sous la tunique de sang

d’Apollon musagète, peut enfin distribuer sa

force avec calme et s’inventer des méthodes.

Entouré d’une espèce de solitude effrayante,

je lui trouve l’air d’un crime passionnel, mais

d’un crime qui serait l’œuvre du chirurgien le

plus habile. Le sang et l’ordre coulent côte à

côte. Cependant [...] il peut aussi m’émouvoir

sans que je sache pourquoi et trouver en

moi des sources inconnues. [...] En ce qui

me concerne la danse est la langue dans

laquelle je préférerais m’exprimer et ma

formule de théâtre favorite

»…

On joint

une copie de la main de Serge

LIFAR d’une partie de ce texte (1

page in-4

à son en-tête, et avec son tampon).

Provenance

: collection Serge LIFAR (vente

Genève, 13 mars 2002, n°

480).

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COCTEAU JEAN

L.A.S. « Jean Cocteau

», Novembre

1937, à « ma chère princesse

»

[Marthe BIBESCO

?]

; 1 page in-4.

200 / 250 €

En faveur de

J’Adore

de Jean Desbordes

.

« Ma chère princesse vous savez que j’habite

loin et que mon cœur ne s’éloigne jamais.

Lisez ou relisez le livre de DESBORDES. Je

crois que lui donner le Prix Femina serait

une de ces justices qui allègent le monde

devenu bien lourd

»…