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100

les collections aristophil

594

EINSTEIN Albert

(1879-1955).

MANUSCRIT autographe,

Naheliegende Modifikation

der allgemeinen Relativitätstheorie 

; 4 pages in-4 ; en

allemand.

20 000 / 30 000 €

Important manuscrit scientifique inédit sur la « modification évi-

dente de la théorie générale de la relativité », par une théorie de

champ unifié avec un champ scalaire supplémentaire

.

On ne connaît pas d’autre étude d’Einstein sur ce sujet, et on ne

dispose d’aucune indication permettant de dater ce manuscrit.

« Die relativistische Theorie des Gravitationsfeldes geht davon aus,

dass letzteres durch eine Metrik (g

μ

ν

) allein beschrieben sei. Wir

wollen nun zeigen, dass es aus formalen Gründen nahe liegt, neben

der Metrik eine von ihr zunächst unabhängige skalare Dichte

f

ein-

zuführen, welche zusammen mit den g

μ

ν

erst das Gravitationsfeld

vollständig charakterisiert.

Wir betrachten den einmal kontrahierten Krümmungstensor [

formule

(1)]

wobei wir die

Γ

zunächst nicht als aus einer Metrik abgeleitet sondern

als Komponenten eines Feldes der (symmetrischen) infinitesimalen

Vektor-Verschiebung ansehen. Die zweite Klammer dieses Ausdruckes

hätte für

sich

selbst Tensor-Charakter, wenn

Γ

μ

α

α

ein Tensor wäre ;

wir knüpfen an sie folgende Überlegung. […]

Durch Kontraktion und Multiplikation mit der skalaren Dichte f erhält

man die skalare Dichte [

formule

] Da der erste Term selbst eine skalare

Dichte ist, so ist es auch der zweite. Hieraus folgt, dass die zweite

Klammer eine Vektordichte oder [

formule

] ein Vektor ist. Durch

absolute Ableitung desselben erhält man den Tensor [

formule

(2)] […]

Es ist also in einer wirklich natürlichen Weise einem Verschiebungs-

Feld und einer skalaren Dichte ein Tensor zugeordnet. (Die allgemeine

Tensor-Dichte

f

ersetzt hier die Wurzel aus der Determinante der g

μ

ν

).

Wir denken uns nun ausserdem zunächst unabhängig von den

Γ

eine

Metrik gμ

ν

gegeben. […]

Die

Γ

sind also identisch mit den aus den gμ

ν

gebildeten Christof-

fel’schen Symbolen wie in der ursprünglichen Theorie. […]

Bildet man aus (8a) die skalare Gleichung (durch Kontraction), so

verschwinden die elektromagnetischen Glieder nicht, wie es unbe-

friedigenderweise in der ursprünglichen Theorie der Fall ist. […]

Das Vorhandensein eines elektromagnetischen Feldes erzwingt also das

Auftreten eines von √-y abweichenden Wertes der skalaren Dichte

f

.

Wenn die skalare Dichte

f

nirgends verschwindet, so kann man durch

geeignete Koordinatenwahl die skalare Dichte

f

zu 1 machen, wodurch

die Feldgleichungen besonders einfach werden. Das so spezialisierte

Gleichungssystem ist aber nur mehr gegenüber Transformationen

von der Determinante 1 kovariant. […]

Es sei erwähnt, dass die Hamilton’sche Funktion

des Gravita-

tionsfeldes im Falle, dass die g

μ

ν

bezw. g

μ

ν

und

f

allein als die zu

variierenden Grössen angesehen werden, durch partielle Integration

in die Form gebracht werden kann [

formule

(11)]

Die Natürlichkeit der so modifizierten Theorie erkennt man am besten,

wenn man die Feldgleichungen in dem ihnen angemessenen Koor-

dinatensystem hinschreibt, für welches f=1 ist »… Etc.

La théorie relativiste du champ gravitationnel suppose que ce dernier

est décrit par une métrique (g

μ

ν

) seule. Einstein veut montrer qu’il est

évident pour des raisons formelles d’introduire une densité scalaire

f

qui est initialement indépendante de la métrique, qui avec le g

μ

ν

caractérise d’abord entièrement le champ gravitationnel.

Nous considérons le tenseur de courbure une fois contracté [

formule

(1)] par lequel nous ne considérons pas initialement le

Γ

comme dérivé

d’une métrique mais comme les composants d’un champ du déca-

lage vectoriel infinitésimal (symétrique). La deuxième parenthèse de

cette expression aurait un caractère tenseur si

Γ

μ

α

α

était un tenseur...

Par contraction et multiplication par la densité scalaire

f

on obtient

la densité scalaire [

formule

]. Puisque le premier terme est lui-même

une densité scalaire, il est aussi le second. Il s’ensuit que la deuxième

parenthèse est une densité vectorielle ou [

formule

] un vecteur. En

dérivant le même absolument, on obtient le tenseur [

formule

(2)]…

Ainsi, un tenseur est affecté à un champ de déplacement et à une

densité scalaire de manière vraiment naturelle. (La densité générale

du tenseur

f

remplace la racine du déterminant de g

μ

ν

).

On pense maintenant aussi à une métrique g

μ

ν

indépendante de

Γ

. […]

Les

Γ

sont donc identiques aux symboles de Christoffel formés à

partir de g

μ

ν

comme dans la théorie originale. […]

Si l’on forme l’équation scalaire (par contraction) de (8a), les termes

électromagnétiques ne disparaissent pas, comme c’est le cas insa-

tisfaisant dans la théorie originale. […]

La présence d’un champ électromagnétique force donc l’occurrence

d’une valeur de la densité scalaire

f

qui s’écarte de √-y. Si la densité

scalaire

f

ne disparaît nulle part, la densité scalaire

f

peut être rendue

à 1 par un choix approprié de coordonnées, ce qui rend les équations

de champ particulièrement simples. Le système d’équations si spé-

cialisé n’est que covariant aux transformations du déterminant 1. […]

Il convient de mentionner que la fonction hamiltonienne

du champ

gravitationnel dans le cas où g

μ

ν

ou g

μ

ν

et

f

seuls doivent être considérés

comme les variables à faire varier, peuvent être mis en forme par

intégration partielle [

formule

(11)]. Le caractère naturel de la théorie ainsi

modifiée peut être mieux reconnu si l’on écrit les équations de champ

dans le système de coordonnées approprié, pour lesquelles

f

=1… Etc.