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11
Charles-Augustin SAINTE-BEUVE (1804-1869), critique littéraire et écrivain.
200/300
•
U
ne
l
.
a
.
s
.
«Sainte-Beuve », s. l., le 2 janvier 1842 (6 pp. petit in-8°), adressée au grammairien Paul
ACKERMANN qui était installé à Berlin en Prusse (cachets postaux), à propos de poétique, grammaire
et orthographe… : «
Je ne comprends pas trop Proudhon (de la propriété) cité à propos d’art poétique…»
(P. ACKERMANN était un intime du célèbre socialiste.)
•
U
ne
l
.
s
.
(rédigée par un secrétaire) du 14 janvier 1855 (1 p. in-8°), adressée à M
me
ACHERMANN pour
la féliciter de son recueil de vers.
12
Roger VAILLAND (1907-1965), écrivain, essayiste, grand reporter et scénariste, prix
Goncourt avec
La Loi
en 1957.
450/600
•
L
e
T
apuscrit
signé d’un article intitulé «Le Comble de l’insularité », destiné au quotidien
France-Soir
en
1958 (4 pp. in-4°) et portant de nombreuses corrections manuscrites. Le texte est suivi d’une indication
manuscrite : «
Prière de m’envoyer les épreuves : à bord du Ferdinand de Lesseps entre le 4 septembre à Majunga et le
22 septembre à Marseille, ensuite à Meillonnas (Ain).
» Ces articles furent repris sous le titre «La Réunion -
Paradis perdu » et publiés par les Éditions du Sonneur en 2013. Ce texte débute par la description de la vie
« insulaire » de son guide : «
Il me guidait sur les haut d’un des «cirques»
(Cilaos)
de la Réunion. C’était ce qu’on appelle
là-bas, comme en Louisiane, «un petit-blanc», le descendant d’une vieille famille de colons peu à peu ruinée…Depuis l’aube,
il courait devant moi, pieds-nus dans la pierraille…
» Ce qui le conduit plus loin à des réflexions sur l’insularité :
«… À
la limite de l’insularité, l’univers se confond avec l’
île
. Il y faut une île parfaitement île. Un philosophe italien de mes
amis prétend que le goût croissant de nos contemporains pour les îles, la vogue des îles, la mode des îles (Capri, Porquerolles,
Hawaï, Tahiti, toute la littérature insulaire) est une manière de fuite devant la vie. La peur de l’Occident devant une société
qui se décompose. On se retranche de la communauté. On se mutile de la civilisation. On se coupe de l’univers
…»
•
U
ne l
.
a
.
s
.
«Roger Vailland », de Meillonnas (Ain), le 20 novembre 1958 (1 p. in-4°), adressée à la rédaction
d’une revue : «
Monsieur, si bien corrigées, ces épreuves, que je n’ai rien trouvé à y revoir, ce qui n’arrive jamais
…
Je serais
bien entendu heureux de recevoir quelques exemplaires de votre revue…
»
13
ÉCRIVAINS
du
XX
e
s
.
100/200
Un ensemble de lettres et de textes manuscrits :
•André de FOUQUIÈRES (1874-1959), homme de lettres et conférencier. Manuscrit autographe
intitulé : «Mon second voyage aux Indes » (8 pp. in-4°), avec 2
l
.
a
.
s
. •Pierre BONARDI (1887-1964),
écrivain d’origine corse. Manuscrit autographe : «La Recette inattendue » (3 pp. in-8°), avec 2
l
.
a
.
s
.
(1957). •Roger WILD (1894-1987), peintre et illustrateur suisse, espagnol par sa mère.
Chatos en Espagne,
plaquette éditée par Robert Laffont, dédicacée à Roger NICOLLE, avec 2
l
.
a
.
s
. • Émile DESPAX
(1881-1915), poète français mort au cours de la Première Guerre mondiale. Manuscrit autographe : «Aux
Temples d’Angkor »
(11 pp. ½ demi-fol.). •René-Louis DOYON (1885-1966), écrivain, libraire et éditeur.
Manuscrit autographe signé : «Les Quais de Paris » (9 pp. in-4°). •Henry KISTEMAEKERS (1872-1938),
romancier et dramaturge belge. Manuscrit autographe : «Un génial petit café de la gare »
(3 pp. in-4°).
•J. VALMY-BAISSE (1874-1962), poète et romancier. Manuscrit autographe : «Les 100 ans de Charles
Monselet ».
•
Jacques DEVAL (Jacques
B
oularan
, dit) [1890-1972], auteur dramatique, scénariste et
réalisateur, père de Gérard de Villiers, auteur de la série des S.A.S. •2
tapuscrits
signés
de «Namouna »,
comédie en 3 actes créée au Théâtre de Paris en 1954, dédicacés à Roger NICOLLE. •
J
oint
: d’autres
textes et correspondances d’auteurs divers.
D
ivers
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Charles-Louis FOUQUET, duc de BELLE-ISLE (1684-1761), maréchal de France.
250/300
U
ne
l
.
s
. «Mal de Belle-Isle », de Compiègne, le 23 juillet 1757 (3 pp. in-8°, avec 3 lignes autographes),
adressée à M. le Marquis de L’HÔPITAL au moment de la guerre de Sept ans, où il exprime sa méfiance
« dans la conduite du ministre prussien et encore plus dans celle du Général Apraxin. Tout ce que m’en
mande Wittinkoff n’est pas satisfaisant…»