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5

COLETTE (Sidonie-Gabrielle) [1873-1954], femme de lettres.

250/300

D

es

documents

divers

relatifs au tournage de

Gigi

, film musical réalisé par Vincente MINELLI, produit

par la M.G.M. et sorti en 1958 : ensemble de bulletins de paye établis au nom de M

me

NICOLLE pour sa

participation au tournage du film à Neuilly, au mois d’août 1957 : «

Munissez-vous d’un repas froid - N’apportez

aucun objet de valeur - Ni maquillage ni rouge à ongles.

»

6

Roland DORGELÈS (Roland L

écavelé

, dit) [1885-1973], écrivain et journaliste, prix

Femina en 1919 et membre de l’Académie Goncourt en 1929.

300/450

U

n

tapuscrit

: texte dactylographié du discours prononcé à Rome pour le centenaire de la naissance de

Gabriele d’ANNUNZIO, en 1863 (4 pp. in-4°), avec corrections manuscrites, dans lequel l’auteur évoque

d’abord le séjour de d’ANNUNZIO à Arcachon dans les années d’avant-guerre, où il dit s’être rendu en

pèlerinage, et rappelle ensuite l’engagement patriotique du poète italien dans la Grande Guerre, en rappelant

combien il avait œuvré pour que l’Italie s’engage aux côtés de la France dans le conflit : « …Le 5 mai 1915

il publiait dans le Figaro quatre sonnets d’amour pour la France et, par un heureux hasard, le journal me

parvint dans les tranchées des bords de l’Aisne que fouettait la mitraille et bouleversaient les mines. Ces vers

me soulevèrent de joie et d’espoir :

«France, France la douce…/ France, France, sans toi le monde serait seul»…».

7

Pierre LOTI (Julien

V

iaud

, dit) [1859-1923], écrivain et officier de marine.

700/900

U

ne l

.

a

.

s

.

«P. Loti», de Rochefort-sur-Mer, le 28 mai 1890 (cachet postal) [3 pp. in-8°], sur papier à en-tête

de son monogramme, à son ami l’écrivain régionaliste Émile POUVILLON, à Montauban. Il lui apprend qu’il

verra Alphonse Daudet, parle de la réussite en matière d’édition et l’invite à venir le voir: «

…Le succès auprès du

grand public n’a qu’une valeur monétaire vous le savez bien…Venez donc me voir, rien que 24 heures si vous voulez, c’est si facile

quand on n’a pas un commandant et un amiral sur le dos…»

(Avant d’être reçu à l’Académie française en 1891, Loti

avait souvent eu maille à partir avec l’amirauté qui lui reprochait d’être davantage un écrivain qu’un officier.)

U

ne

l

.

a

.

s

.

«P. Loti », de Rochefort-sur-Mer, le 6 novembre 1893 (cachet postal) [1p. in-8°], adressée

recommandée à l’écrivain A. GALICE, à Fontarabie en Espagne, pour le remercier de l’envoi de son livre :

«

…D

ès

les premières lignes j’avais reconnu n’être pas une œuvre banale… Je le trouve charmant, écrit avec un sentiment

si juste et si profond du cher pays basque…».

Samuel VIAUD-LOTI (1889-1969), fils de Pierre LOTI et propagateur de son œuvre, membre de l’Académie

de Saintonge de 1959 à 1969.

U

ne

l

.

a

.

s

.

«S. Loti Viaud », de Rochefort-sur-Mer (1962) [1 p. ½ in-4°], à Roger NICOLLE pour le

remercier de son dîner et lui adresser une lettre autographe de son père : «Voici une lettre qu’il avait écrite

à son ami Pouvillon, pour le consoler un peu de ce qu’un de ses livres n’avait pas eu tout le succès qu’il

souhaitait…» (la lettre est citée plus haut).

U

ne

l

.

a

.

s

.

«S. Loti Viaud », de Rochefort-sur-Mer, un 4 janvier (1 p. in-12), à M

me

NICOLLE pour la

remercier de ses vœux pour le nouvel an.

•2

plaquettes

éditées pour l’inauguration du monument de Pierre LOTI érigé à Saint-Pierre-d’Oléron en 1953

et pour l’inauguration de la plaque commémorative apposée sur le devant de la maison de l’écrivain, en 1957.

•2

photographies

représentant Pierre LOTI de trois-quarts, en tenue d’officier de marine, dédicacées par

Samuel Loti-Viaud à Roger NICOLLE.

Claude FARRÈRE (Frédéric

B

argone

, dit) [1876-1957], écrivain et officier de marine, prix Goncourt en

1905, élu à l’Académie française en 1935, qui fut l’ami de Pierre LOTI auquel il consacra divers ouvrages

après sa mort.

3

textes

a

.

s

.

«Claude Farrère» (Paris, 1952), à propos du nom de Pierre LOTI donné par la Compagnie des

Messageries maritimes à l’un de ses paquebots, lancé en 1952 : •

un manuscrit

intitulé «Le Pierre Loti» (5 pp.

in-4°), présentant de très nombreuses corrections: «Enfin, la marine de commerce… se décide à donner à une de

ses plus belles unités le nom de l’homme qui, depuis Courbet,

a fait à la fois à la mer et aux marins, le plus d’honneur

et le plus d’efficace propagande…»

;

un

texte

sur Pierre LOTI et les Messageries maritimes (1 p. in-4°) « … qui

transporta si souvent Pierre Loti sur toutes les mers, et notamment vers la Turquie, quand il prit en

1903, son

dernier commandement à bord du Vautour, s’est noblement acquittée de sa dette de reconnaissance envers ce grand homme…»

;

un

texte

sur son premier voyage sur un long-courrier (1 p. in-4°): «J’avais vingt-et-un an, pour la première

fois, je vécus trente deux jours à bord d’un paquebot qui me conduisit de Marseille à Hong-Kong…»