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VACATION UNIQUE

DU VENDREDI 17 JUIN 2017 À 13 H

MANUSCRIT MÉDIÉVAL

1 Manuscrit du 15

e

siècle. – Hymnaire sur vélin

de 134 feuillets (foliotation moderne) comprenant 18 cahiers

(quaternions) à l’exception du 11

e

(4 f.), 12

e

(7 f.) et 18

e

(3 f.) cahiers qui ont des manques (à l’exception de ces

manques, le manuscrit semble complet). Format : 15 × 11 cm ; justification : 9 × 5,5 cm. 7 portées musicales à 4

lignes par page tirées en rouge et notées en noir, texte en noir en-dessous des portées introduit par un titre en rouge.

51 lettrines en bleu et or d’environ 1,5 × 2 cm ouvrant chaque hymne : 1r, 3v, 5v, 7r, 10v, 14r, 16r, 19r, 22v, 25v,

28v, 32r, 33v, 36r, 40v, 43r, 45r, 47r, 48r, 52r, 56r, 58v, 61v, 65v, 68v, 71v, 74r, 76r, 79v, 83v, 85v, 87v, 90v, 94r,

96v, 100r, 102r, 103r, 104r, 105v, 107r, 109r, 112r, 115v, 117v, 120v, 122v, 124r, 127r, 129v et 132v. Voici le

premier hymne qui ouvre le manuscrit : In nocte natalis deo prosa : « Verbum divinum est incarnatum. » Restes de

reliure du début du 19

e

s., plats détachés, sans dos, fermoir de métal argenté conservé avec un S gravé sur la patte.

Au contreplat avant ex-libris armorié d’Henry de Nimal (1858-1925) : de sinople à trois merlettes d’or posées 2 et

1, à la bordure du même. Couronne : à cinq perles. Cimier : trois plumes de paon au naturel. Supports : deux lions

regardants d’or, armés et lampassés de gueules. Cri : Walhain. Devise : Usque ad finem. Henry de Nimal est né à

Monceau-sur-Sambre (Hainaut, Belgique). Écrivain, juriconsulte et économiste ; Avocat au Barreau de Charleroi ;

Auditeur au Conseil Supérieur de l’État indépendant du Congo ; Consul de Russie ; Conservateur du Musée

Archéologique de Charleroi… – Est. 1500/2500

LIVRES ANCIENS DU 16

e

SIÈCLE À 1850

2 AGRICOLA. – Georgii Agricolae De ortu et causis subterraneorum

Lib. V. De natura eorum quae effluunt

ex terra Lib. IIII. De natura fossilium Lib. X. De ueteribus et nouis metallis Lib. II. Bermannus, siue, De re

metallica dialogus. Interpretatio germanica uocum rei metallicae addito Indice foecundissimo. Basileae, Froben,

1546 (au colophon : Basileae per Hieronymum Froben et Nic. Episcopium mense septembri, M. D. XLVI), 4°, 487-

1 blanche-[52] p., marque typographique répétée au titre et à la dernière page, belles lettrines historiées, plein vélin

ancien à petits rabats (défauts à la reliure, ex. rogné un peu court, feuillet de titre sali et petits manques avec perte

de qq. lettres au verso, mouillures dans tout le vol., coupure dans qq. pages sans manques, petites déchirures aux 2

derniers feuillets avec perte de qq. lettres, annotations anciennes et plusieurs soulignures anciennes à l’encre).

Georgius Agricola, dit Agricola, de son vrai nom Georg Pawer ou George Bauer (né en 1494 à Glauchau en Saxe,

mort en 1555 à Chemnitz) était un savant allemand, considéré comme le « père de la minéralogie et de la métal-

lurgie » du fait de son ouvrage majeur « De Re Metallica » qui constitue le premier ouvrage de référence sur les

techniques minières et le travail du métal, accompagné de nombreuses illustrations. Agricola also wrote the first

book on physical geology, « De Ortu et Causis Subterraneorum » (1546), notable for its descriptions of wind and

water as powerful geological forces, and for its explanation of earthquakes and volcanic eruptions as produced by

subterranean vapors and gases heated by the Earth’s internal heat. However, his greatest contribution to pale-

ontology was his book « De Natura Fossilium », also published in 1546. This book is not restricted to what we call

fossils today : the Latin word « fossilis » meant anything dug out of the ground, and Agricola’s book included

descriptions of all kinds of minerals, gemstones, and even gallstones, in addition to what we would call fossils now.

Agricola’s work summed up what the ancient Greek and Roman authors had written about minerals, and included a

list of a hundred ancient authors whose works Agricola had consulted but Agricola was not afraid to contradict the

ancients’ opinions if they did not fit with his own experience. His work represented a major advance over previous

writings on rocks and minerals in that it classified them, not alphabetically or by their supposed mystical powers,

but by simple physical properties : « Thus minerals have differences which we observe by color, taste, odor, place

of origin, natural strength and weakness, shape, form, and size. » Agricola gave standardized names to various

minerals, and not only recorded their appearance but the localities where they could be found. – Est. 100/200

3 ANVILLE (Sieur

D

’). États formés en Europe

après la chute de l’Empire romain en Occident. Paris, Impri-

merie royale, 1771, 4°, VIII-269-1 blanche-[1]-1 blanche p., une grande carte dépliante aux frontières en coloris,

demi-cuir de Russie du 19

e

s., dos lisse avec décor romantique, ex. à ttes marges (traces d’usure, bords des pages

lég. brunis, un pli de la carte recollé sur 2 cm avec traces de colle). Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville (Paris,

1697-1782) est un géographe et cartographe. Il est le frère de l’artiste Hubert-François Gravelot. Nommé géographe

du roi en 1718, il produisit 211 cartes qui sont considérées comme les meilleures de son époque. Leur précision,

basée sur les découvertes les plus récentes, révolutionna la cartographie. Parmi les plus importantes se trouvent les

cartes de la Chine (1735) dressées pour accompagner la « Description de la Chine » de Jean-Baptiste Du Halde, qui

restèrent la référence jusqu’au 19

e

s., de l’Italie (1743), de l’Afrique (1749), de l’Asie (1751) et de l’Inde (1752). –

Est. 100/150