ROMANTIC AGONY - LIVRES & ESTAMPES. - page 129

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598 RIMSKIJ-KORSAKOV, Nicolaj
- Autogr. signed letter, in French, unidentified corresp., St.
Petersburg, 21/2/1899, 2 1/2 p. on 1 f., 4to. Traces of tape.
250/350
The composer discusses the arrangements which are needed for a concert of his own works in Paris.
With the composer’s home adress at the end of the letter.
599 ROGER-DUCASSE, Jean
- “Variations plaisantes sur un thème grave. Pour orchestre et harpe
obligée. AMonsieur A. Blondel”. Manuscrit aut.s., daté “octobre 1906”, [4]-14 pp., en ff., in-folio,
portées mss. Premier et dern. ff. un peu souillés.
300/400
Partition complète de cette œuvre pour harpe, ici avec l’orchestre en réduction. La partie de harpe
est notée à l’encre bleue, et l’orchestre à l’encre rouge. Datée et dédiée au harpiste Albert Blondel
sur le titre, ensuite offerte à “Jean Aubry” avec une
dédicace monogr
. “en souvenir du 24 février”.
Elégant manuscrit aux encres rouge et bleue, comportant qqs annotions mss au crayon d’une autre
main. L’œuvre fut créée le 24 janvier 1909 et éditée la même année. Le compositeur français J.
Roger-Ducasse (1873-1954) entretint une abondante correspondance avec des très nombr. corresp.
dont G.-Jean Aubry (Jean Frédéric Emile Aubry dit G. Jean-Aubry, 1882-1950), critique musical et
traducteur, ami notamment de Debussy et Ravel.
600 ROGER-DUCASSE, Jean
- 6 lettres aut.s. à G. Jean-Aubry, Paris, le Taillan ou s.l., c. 1910-1913
[cachets postaux], sur 6 doubles ff., in-12, 6 envel. cons. (+ 1 vide). Fente au pli central d’une
pièce.
250/350
Aimable corresp. (non datée, cachets postaux peu lisibles) avec G.-Jean Aubry (Jean Frédéric Emile
Aubry dit G. Jean-Aubry, 1882-1950), critique musical et traducteur, ami notamment de Debussy
et Ravel. Il le remercie pour son sympathique intérêt (“Je vous connaissais par les mélodies de
Caplet, et aussi par le soin précieux que vous apportez à de jeunes gloires”). Son éditeur Jacques
Durand lui enverra tout ce qu’il lui demandera. Il sera ravi de recevoir quelques-unes de ses
“Paroles à l’absente”, bien qu’il soit mal à l’aise dans la composition de mélodies (“Il me faut
forcer mon talent, et encore n’arrivè-je qu’à un résultat médiocre. J’étouffe dans ce cadre étroit et,
à ma honte, j’avoue ne pouvoir ramasser ma pensée et lui imposer certaines limites”). Il évoque
un concert donné à Paris, un concert qu’il va donner à Londres bien que la traversée et le mal de
mer l’effraient, son domaine du Taillan avec ses grenouilles, sa roseraie, son ciel plein d’étoiles...
Il se prépare pour un concert à Paris (“Il faudra subir les 15 répétitions de choeur, les 6 répét. de
quatuor, les 6 répétitions des vents et des cuivres, et enfin ouïr, le 18 avril, tout cela présenté sur
un plat de 13.000 frs au public grossier (..)”. Il a aussi qqs mots malveillants pour V. d’Indy et C.
Saint-Saëns.
Joint
,
du même
: Lettre aut.s., corresp. non ident., s.l., s.d., 1 p. sur 1 f., in-4, en-tête de la Direction
de l’enseignement primaire. Il a été fort occupé à transcrire pour “Musica” le prélude d’un ballet
de Calvocoressi et il était de plus affligé d’un rhume “où les quintes se succédaient comme dans la
musique moderne”. (7 pcs)
601 ROGER-DUCASSE, Jean
- 7 lettres aut. s. à “Chère Madame & amie” [Louise Cruppi], Le Taillan
ou s.l., s.d. (c. 1909-1925), la plupart sur doubles ff., in-12. Qqs fentes aux plis.
500/600
Belle corresp. avec Louise Cruppi (née Crémieux, 1862-1925), épouse de l’homme politique Jean
Cruppi; amie de Marguerite Long et de Maurice Ravel (qui lui dédia “L’Heure espagnole” et
écrivit “Le Tombeau de Couperin” à la mémoire de son fils Jean-Louis, mort à la guerre), elle
écrivit sous le pseud. Louise Dartigues et entretint une corresp. suivie avec Roger-Ducasse qui fut le
maître de son fils Paul (mort prématurément en 1910). En 1909, après sa nomination d’inspecteur
de l’enseignement du chant dans les écoles de Paris, grâce aux Cruppi, longue lettre de 8 pp. dans
laquelle il évoque plusieurs de ses compositions: “ (...) je remets sur pied mon quatuor avec piano,
c’est à dire que je n’en conserve que les thèmes qui étaient jeunes et ardents, mais dont je dirige
les développements avec une maturité sûre que je ne possédais point il y a 10 ans (…) Je me suis
attaché à la Sarabande, mais l’idée que je veux réaliser va me conduire bien loin et cependant, j’y
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