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111

347.

MARINE

. Carnet autographe signé par Jougla, caporal de la Marine, XIX

e

siècle ; carnet in-8 de 60 pages, couv.

cartonnée.

400/500

Manuscrits réunis en un recueil cousu :

Cahier de chanson

(9 pièces) ;

Souvenir du Sénégal. Recueil d’une expédition contre

les Maures

, 1856, suivi d’une romance ;

Règlement de police

, en 37 articles, pour la salubrité urbaine, Moissac 27 décembre

1841. À la fin, noms et dates de naissance, mariage et décès de membres de la famille Jougla depuis la fin du XVIII

e

siècle, notes

complétées d’autres mains jusqu’en 1937.

La partie consacrée au Sénégal raconte le départ de L’Isis de Brest, le 20 janvier 1856, la traversée, l’arrivée à Saint-Louis ;

observations sur les mœurs et coutumes des indigènes ; première marche dans le pays jusqu’ai camp de Caraïbe. Le 9 mars, la

colonne expéditionnaire embarque sur le vapeur

L’Épervier

, et remonte le fleuve jusqu’au village de Podor : razzia contre les

Maures (la narration s’interrompt avant le récit du retour).

348.

Damien de MARTEL

(1607-1681) officier de marine, lieutenant général des armées navales du Ponant (1656).

L.A.S., 12 avril 1677 ; 1 page et demie in-4.

200/250

Guerre de Hollande. « Voyant que quelque diligance qu’on puisse faire aux navires de M. d’Almeras et le mien ils ne

scauroient estre prest qua la fin de ce mois je fais travailler nuit & jour aux cinq autres pour sembarquer leurs vivres & leur

[…] qui seront prest a la fin de cette semaine. Si M. le Comte de Vivonne acepte la proposition que je viens de luy savoir faire

de joindre les galleres que le Roy fait armer presantement a ses cinq vaisseaux pour aller combattre les vaisseaux hollandois

qui sont a la rade de Liorne dont la lettre du Roy me donne avis et qui se confirme par ces dernieres nouvelles qu’on en a je

manbarque sur un des di vaisseaux pour cette expedition »…

349.

MARTINIQUE

. P.S. « Grasson & Gautier », Saint-Pierre 9 juillet 1751 ; 1 page oblong in-4 en partie imprimée.

150/200

Connaissement pour le transport de Saint-Pierre (Martinique) à Marseille, de 5 barriques de sucre, avec reçu au dos à la

réception des marchandises.

350.

MARTINIQUE

. L.A.S. de Jean-Baptiste Louis Rigaud, docteur en médecine, Saint-Pierre « isle Martinique »

28 juillet 1802 ; 4 pages in-4.

400/500

Rigaud raconte sa traversée, évoquant le détroit de Gibraltar et le passage devant Carthagène, Palme et Ténériffe, et ironisant

quelque peu sur la légende qui veut que l’Amérique ait été peuplée par les Carthaginois : « les Espagnols n’auraient fait que

rendre aux américains ce qu’ils avaient reçû de leurs ancêtres, avec cette différence, que les africains ne fesaient que commercer,

et que les espagnols exterminèrent »... Il éprouve un ravissement inlassable à la vue de la Martinique : « C’est avec bien plus

de raison qu’on pourrait dire de ces contrées, ce qu’Homère raconte des jardins d’Alcinoüs. On y voit rassemblés des végétaux

de presque tous les pays, et le même arbre, porte à la fois des fleurs et des fruits à différents degrés de maturité. Les campagnes

sont couvertes d’herbes toujours en fleurs, et qui n’ont presque pas de rapports avec celles de nos climats. La sensitive est on

ne peut pas plus commune. Je vous en envoye quelques graines, en attendant de vous faire parvenir [...] un beau pavot à poils

rudes spiniformes, et à têtes hispides, qui n’est pas décrit dans le

Systèma végétabilium

»...

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