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364. [
NAPOLÉON I
er
]. Manuscrit :
Projet pour le dimanche 16 juin
, 10 juin 1811 ; 1 page et demie in-fol. en colonne.
150/200
Projet de cérémonial mis au point par le service du Grand Maître des Cérémonies, le comte de Ségur, pour la journée du
dimanche 16 juin 1811, à l’occasion de l’ouverture de la session du Corps Législatif, une semaine exactement après les
festivités auxquelles avait donné lieu le baptême du roi de Rome. « LL. MM. viendront coucher à Paris le samedi. Le dimanche
matin Elles se rendront à la messe, et la Grande Audience aura lieu comme à l’ordinaire. A 3 h 1/2 l’Empereur partira en grand
cortège pour se rendre au Palais du C. L. S.M. l’Impératrice l’y aura précédé de quelques instants. […] À 7 h, il y aura Banquet
Impérial dans le Salon de la Paix. Toutes les Dames & tous les officiers de service Ord
re
& Extraord
re
y accompagneront LL.MM.
Toutes les personnes invitées au spectacle de la Cour seront prévenues de se rendre à la même heure dans la Galerie de Diane,
traversant le Grand Appartement pendant le dîner de LL.MM. et se rendront à la salle de spectacle. […] le spectacle étant
terminé, Elles se rendront sur leur balcon pour entendre le concert et voir les illuminations »...
365.
NAPOLÉON I
er
. L.S. « Napole », Amsterdam 19 octobre 1811, au Duc de Feltre, ministre de la Guerre ; la lettre
est écrite par Menneval ; 3/4 page in-4.
800/1 000
Sur la défense des places de Hollande. « Il y a à Lille un bataillon de chasseurs rentrés. Je ne connais pas son organisation
mais je désire que vous fassiez passer une ou deux compagnies de ce bataillon bien habillés et bien armés dans l’île de Texel
où elles tiendront garnison jusqu’à nouvel ordre. La partie des bataillons étrangers qui est à Texel passera au Helder et par ce
moyen, ce bataillon entier se trouvera réuni au Helder »...
366.
NAPOLÉON I
er
(1769-1821). P.S. « NP », sur une L.A.S. à lui adressée par le général Antoine Drouot, Porto
Ferrajo 8 décembre 1814 ; 1 page in-fol. (cachet de la collection Crawford).
500/600
Rapport à Sa Majesté l’Empereur : « le command
t
d’artillerie demande un congé pour le canonier Poirot qui le sollicite
depuis longtemps, les etats de service sont cy joints »... Napoléon a signé la réponse : « Accordé ».
On joint un congé pour Antoine Renaud, grenadier au Bataillon Napoléon de la Garde Impériale, Porto Ferrajo 16 novembre
1814 (1 p. in-fol., cachet
Conseil d’adm. Garde Imp. Bat
on
Napoléon
, et visa).
367.
John Turberville NEEDHAM
(1713-1781) prêtre et biologiste anglais, il est resté célèbre pour sa théorie de la
génération spontanée ou abiogenèse. L.A.S. ; 2 pages in-4.
250/300
Intéressante lettre sur la comparaison des langues anglaise, française et italienne, et prévoyant le franglais.
« Il est tres vrai, que les anglais en general negligent assés le choix, et l’arrangement des mots considerés sans relation à la
chose, qu’ils signifient, et la partie musicale et pittoresque de notre langue est assés foible en comparaison de la française, et
l’Italienne. Cependant si les auteurs […] veulent se donner la peine de rechercher cette force des ornemens, la langue est tres
susceptible de ces beautés, a cause de l’abondance extreme des mots : quand nous avons adopté des mots étrangers, ce n’est pas
le plus souvent la disette qui est la cause, c’est une espece de luxe littéraire, […] tout cela s’explique facilement, si vous concevés
l’auteur uniquement occupé à la chasse des idées, qui se présentent en foule à la mémoire, travesties à la façon Italienne, ou
française, selon les auteurs dans lesquels il aura puisé autrefois. Tot ou tard les français mêmes, qui s’appliquent tant à nos
auteurs anglais, changeront aussi leur façon d’écrire, aussi bien que leur façon de penser, ils adopteront meme nos mots, mais à
cause de la predilection singuliere qu’ils ont de façonner leur style, aussi bien que leurs habillemens de corps, ce sera avec plus
de précaution, un certain choix, et toujours en ajustant les beautés empruntées à leur façon »…
368.
NORD
. Manuscrit, 1612 ; cahier petit in-fol. de 13 pages.
100/120
Rapport, déclaration et dénombrement faits par Pierre de Tenremonde, chevalier seigneur de Baissy, Mérignies, Lannoy, etc.,
pour les père abbé et les religieux de l’église et abbaye de Saint-Vaast d’Arras, concernant les fiefs de Lannoy et Mérignies.
369.
NORMANDIE
. Vidimus de lettres patentes de François 1
er
en 1523, collationné et signé par deux notaires à
Rouen en juin 1688 ; cahier in-fol. de 7 pages, cachet fiscal.
120/150
Lettres patentes de François I
er
données à Saint-Germain en Laye en juin 1523, reconnaissant l’attribution des fiefs faits sur
les terres vierges et vaines des forêts de Brothonne, Montfort, La Londe, Jonques et les buissons de Rouvray situés aux environs
de Rouen ; ces fiefs avaient été constitués par Thomas Postel, conseiller et commissaire du Roi, au cours des années 1522 et
1523.
370.
Louis-Philippe-Joseph duc d’ORLÉANS, dit PHILIPPE-ÉGALITÉ
(1747-1793) député à la Convention, il
vota la mort de Louis XVI et fut guillotiné ; père de Louis-Philippe. P.S. avec un mot autographes « aprouvcé LPJ
d’Orléans », cosignée par Louis-André de Grimaldi évêque de Noyon (1736-1804) avec 5 lignes autographes, Paris
18 janvier 1789 ; 3 pages et demie in-fol. (légères mouillures).
250/300
«
Convention et accord fait entre S.A.S. Monseigneur le Duc d’Orléans et M. l’Évêque Comte de Noyon Pair de France
relativement à l’établissement d’un Chapitre noble de chanoinesses dans l’Abbaye d’Humblières
diocèse de Noyon
».
Établissement d’un chapitre de religieuses dans l’abbaye d’Humblières sous la protection du duc d’Orléans : « Le Chapitre
d’Humblières sera composé de quinze chanoinesses prébendées, de quinze chanoinesses coadjutrices et de quinze chanoinesses
d’honneur ». Cette convention établit le financement, les revenus, etc. de ce chapitre...