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sur l’ingratitude et l’inconséquence de Chateaubriand, annonce l’envoi des
Mémoires de Mme Manson
, d’une gravure, d’une
antiquité qui se rattache à l’histoire de la famille de Richelieu, accepte des invitations, souscrit à une cause qu’elle patronne,
parle de leurs liens d’amitié et de politique, regrette de ne pas être aussi utile que lors du congrès de 1814...
On joint un fragment de L.A. (mauvais état), une chanson manuscrite, et une L.A.S. du maréchal Marmont duc de Raguse
à la même, Vienne 20 décembre.
380.
PROVENCE
. 11 lettres ou pièces, dont 6 imprimées, relatifs aux événements révolutionnaires dans le Midi,
1795-1803.
200/300
Liasse de documents relatifs aux troubles à Arles en décembre 1795 (rapport, dénonciation, correspondance avec le
commissaire du pouvoir exécutif, extraits de greffe etc.).
Discours
d’administrateurs du Vaucluse et d’Avignon (1797).
Opinion
de Martinel sur l’affaire des prisonniers avignonnais, détenus à Valence
, prononcée aux Cinq-Cents (1797). Plaidoyer du
citoyen Fauverge devant le tribunal spécial des Bouches-du-Rhône, relatif à l’assassinat du maire d’Eyragues, et requête
d’amnistie (1801). Lettres (copies) du Comité de Sûreté générale au représentant Chambon en mission dans les Bouches-
du-Rhône (1795), et du ministre de la Justice (1801). Affiche du préfet du Rhône (1801).
Mémoire
du Lycée d’agriculture,
sciences et arts du Vaucluse sur les inondations d’Avignon (1801). Circulaires du commissaire du Directoire exécutif près
l’administration du Vaucluse, et du sous-préfet de Villefranche (1797-1803).
On joint un ensemble de 21 lettres ou pièces, dont 7 imprimées, 1691-1858, sur la Provence.
381.
Île de la RÉUNION
. L.A.S. de F. Gabou, Salazié, Île de la Réunion 30 janvier 1850, à sa cousine Mme Cécile
Guérin, institutrice à Beau Grenelle ; 3 pages in-4, adresse avec cachets postaux.
150/200
Sur l’abolition de l’esclavage. « Pour nous, malheureux colons, nous avons bien souffert de l’émancipation par suite à
l’injustice de la France qui nous donne une indemnité qui n’est pas la moitié de la valeur qu’elle nous enlève et qui la donne de
manière à ce qu’elle ne produise aucun effet. Aussi une foule d’habitants ont-ils préféré vendre les titres qu’on nous a donnés
en échange de nos esclaves à 375 francs et même 300 f. que d’attendre 10 ans et de recevoir par portion ici, les capitalistes ont
encore profité de la misère publique »...