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138.
MARGUERITE DE LORRAINE, duchesse d’ORLÉANS
(1615-1672) fille du duc François II de Lorraine, elle fut
la seconde épouse (1632) de Gaston d’Orléans,
Monsieur
, frère de Louis XIII.
Lettre autographe signée « Marguerite de Lorraine », Blois 20 octobre [1654], au Révérend Père D
ONAT
; 1 page in-4,
adresse avec cachets de cire rouge aux armes sur lacs de soie bleue.
400/500
L
ETTRE
AU
CONFESSEUR
DE
SON
FRÈRE
C
HARLES
IV
DE
L
ORRAINE
,
PRISONNIER
DES
E
SPAGNOLS
.
Elle a reçu ses lettres, ainsi que le paquet qu’elle lui a fait aussitôt renvoyer. « Touchant votre affaire jay donnée ordres que lon
menvoy les papiers aussi tost quoy je vous manderay toutes response vous assurant que je ferais tou ce que je pouray pour votre
ordres autent que la conscience me le permettera car jay toujours ut affection pour votre religion. Priez Dieu pour nous ». Elle
ajoute : « Ont ma dit que nostre chère prisonnié est mal traitez quon luy a ottez son médecin et Batiste, et quil a pensée moury
jugez de ma douleur qui est extremme. Priez Dieu pour luy ».
Librairie ancienne Georges Privat
.
139.
Marie de R
OHAN
, duchesse de CHEVREUSE
(1600-1679) fille d’Hercule de Rohan duc de Montbazon, elle
épousa en 1617 Charles d’Albert duc de Luynes (1578-1621), et se remaria en 1622 avec Claude de Lorraine duc de
Chevreuse (1578-1657) ; intrigante politique, héroïne de la Fronde, elle fut de tous les complots
contre Mazarin.
Lettre autographe signée « La D de Chevreuse », [7 septembre 1655], au cardinal M
AZARIN
;
1 page in-4, adresse avec traces de cachets cire noire sur lacs de soie noire (portrait gravé
joint).
800/1 000
E
LLE
FÉLICITE
LE
CARDINAL
DES
SUCCÈS
DE
L
OUIS
XIV
AU
SIÈGE
DE
C
ONDÉ
-
SUR
-
L
’E
SCAUT
,
OÙ
FUT
BLESSÉ
LE
NEVEU
DU
CARDINAL
, P
HILIPPE
M
ANCINI
,
ÂGÉ
DE
14
ANS
.
« Au retour dun petit tour que jay fait à la campagne jai apris lheureux succes des armes de Sa
Majesté et comme on en doit laventage à vos bons conseils et à votre prudente conduite il est
juste Monsieur dens la part que je prens a vos interets que je vous en temoigne ma joie aussi
bien que de lhonneur que mons
r
votre neveu a aquis en locasion où il a eté blesé »… Elle espère
du cardinal cette justice, d’être bien persuadé de sa volonté de le servir, « car il est vrai que
jemploie tous mes soins pour cela avec toute lexactitude que vous devez atendre de la profesion
que je fais de vouloir vivre et mourir votre tres humble et afectionée servante »…
Ancienne collection Alfred M
ORRISON
(t. I, p. 206).
Reproduction page 83
140.
MARGUERITE DE LORRAINE, duchesse d’ORLÉANS
(1615-1672)
fille du duc François II de Lorraine, elle fut la seconde épouse (1632) de
Gaston d’Orléans,
Monsieur
, frère de Louis XIII.
Lettre autographe signée de son monogramme, 14 décembre [1656], au
Révérend Père D
ONAT
; 1 page in-4, adresse avec cachets de cire rouge
brisés (portrait gravé joint).
400/500
A
U
CONFESSEUR
DE
SON
FRÈRE
C
HARLES
IV
DE
L
ORRAINE
,
PRISONNIER
DES
E
SPAGNOLS
.
« Pour respondre a toutes vos lettres je vous diray que pour leveschez de Thoul
yl est assez difisille puisque mon frere na nulle bénéfices pour éschanger pour
levesque de Langres. Vous scaurez qui se porte bien, touchant nostre chère captife
cest un grand malheur que ce qui est arrivez. Dieu vueille que ceuxs qui font tant
les zelez pour le servir luy soit bien fidelles, car je vous advoue que je voit bien des
conduictes qui ne me plaise point du tout. Priez Dieu pour nous »…
Reproduction page 83
141.
Marie de L
ORRAINE
, duchesse de GUISE
(1615-1688) dite « M
ADEMOISELLE
DE
G
UISE
», fille de Charles I
er
duc de
Guise et d’Henriette-Catherine de Joyeuse, elle est duchesse de Guise, de Joyeuse et princesse de Joinville, et la
dernière représentante de la branche aînée de la maison de Guise.
Lettre autographe signée « Marie de Lorraine », [1656], au duc d’É
PERNON
[Bernard de Nogaret de La Valette, duc
d’Épernon] ; 1 page in-4, adresse avec cachets de cire noire aux armes sur lacs de soie noire (doublage ancien sur papier
vélin).
300/400
« Jay receu la lettre que vous mavés fait l’honneur de mescrire et celle que vous avés eu la bonté de menvoyer pour M
r
Ferrand
dont je vous rends toutes les graces tres humbles qui me sont possibles vous suppliant […] destre persuadé que vous ne scauriés
donner des marques damitié a personne qui les recoive avec tant de respec et de reconnessance ni qui soit avec une si veritable
tendresse vostre treshumble et obeissante niece et servante »…
Librairie ancienne Georges Privat
.