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102

266.

Henri de Lorraine, duc de MAYENNE

(1578-1621) dernier duc de Mayenne de la maison de Guise, tué au siège

de Montauban. L.A.S., Bordeaux 17 juillet, à M. de

M

arseillac

, gouverneur de Moissac ; 1 page in-4, adresse avec

cachets de cire rouge aux armes.

100/120

Il lui envoie Monsieur de

R

oquetaillade

en lui demandant de croire tout ce que celui-ci lui dira…

267.

Octave MEYNIER

(1874-1961) général et explorateur.

M

anuscrit

signé,

La France dans l’Afrique centrale.

Mission Joalland-Meynier

, 1902 ; 52 pages in-4 montées sur ff. in-fol. (les p. 1-8 impr. avec corrections autogr., les

p. 9-58 mss dont la p. 56 autographe, manquent les p. 3-4 et 52-55), plus une carte impr. (rousseurs).

600/800

I

mportante

relation

sur

la

conquête

du

N

iger

et

du

T

chad

.

Manuscrit de la conférence donnée par le capitaine Meynier à la Société de Géographie de Lille le 29 décembre 1902. Il est

illustré d’une carte de la région du lac Tchad indiquant l’itinéraire parcouru par la mission, la limite des zones d’influence anglaise

et française, l’emplacement des batailles et les localités où sont morts les principaux officiers.

[« En 1899, le lieutenant Meynier, chef de poste de Bamba sur le Niger, entre Tombouctou et Gao, est chargé d’accompagner

le colonel Klobb qui enquête sur les exactions commises par la colonne Voulet-Chanoine. Parvenus à Say le 11 juin, les deux

officiers n’ayant sous leurs ordres qu’une quarantaine de tirailleurs se lancent à la poursuite de la Mission d’Afrique centrale forte

de plusieurs centaines d’hommes Le 14 juillet, près de Dankori, Voulet, qui ne veut pas abandonner le commandement de sa

mission, fait tirer sur ses poursuivants : Klobb est tué, Meynier blessé. Voulet et son adjoint Chanoine ayant été exécutés par leurs

propres soldats le 17 juillet, la mission est reconstituée par Joalland, secondé par Meynier. Après la prise de Zinder (31 juillet) et

après avoir franchi plus de 500 kilomètres en trois semaines dans un pays particulièrement difficile, la mission Joalland-Meynier

atteint le Tchad le 23 octobre 1899, devançant Foureau-Lamy et Gentil. C’est pour établir la liaison avec ce dernier, que Meynier

se lance dans une extraordinaire randonnée entre Chari et Logone, à travers le Baguirmi dévasté par Rabah. En vingt-sept jours,

avec vingt tirailleurs, il parcourt 1100 kilomètres jusqu’à Fort-Archambault, que Gentil vient de quitter. Le 8 février 1900, il

rejoint Joalland à Goulféi, au sud du lac, où, dix jours après, la mission Foureau-Lamy arrive enfin. Le 22 avril 1900, à la bataille

de Koussri, qui voit la fin de Rabah, Meynier est à nouveau grièvement blessé » (Numa Broc,

Dictionnaire illustré des explorateurs

français du XIX

e

siècle, Afrique

, p. 229).]

Meynier donne ici tous les détails de cette expédition menée conjointement avec le capitaine d’artillerie de marine Jules

J

oalland

 : réorganisation de la mission après l’exécution de Voulet et Chanoine, entrée dans la ville de Zinder évacuée par les

troupes du sultan et la population, reconnaissances effectuées à travers le pays, exécution du sultan Ahmadou et soumission

des derniers rebelles, départ de la colonne vers le Tchad avec 200 chameaux, 40 chevaux, 6 mulets et un troupeau, ordre du

gouvernement français de prendre possession des rives nord et est du lac Tchad, traversée de pays souvent hostiles, comme celui

des Tebbous où ils se font attaquer par des flèches empoisonnées, installation progressive du protectorat français sur les différents

territoires, arrivée sur les rives du lac Tchad, etc. Le présent manuscrit a été publié à Lille en 1903 (in-4 de 30 p.).

O

n

joint

29 lettres ou cartes de visites adressées à Meynier par des personnalités civiles et militaires, à l’occasion de l’envoi de

sa brochure.

268.

MONTAUBAN

. 5 L.S. ou P.S. par les Intendants de la Généralité de Montauban, 1676-1787 ; in-fol. ou in-4, 2 avec

en-tête et armes royales.

100/120

Nicolas-Joseph

F

oucault

marquis de

M

agny

(24 octobre 1676, levée de taxes pour « l’ustancille » des troupes de cavalerie qui

doivent loger l’hiver dans la généralité). Pierre

P

ajot

(12 août 1736). Gaspard-César-Charles de

L’E

scalopier

(7 février 1743).

Daniel-Victor de

T

rimond

, avec un plan en manuscrit et colorié signé (26 mai 1787, pour un échange de terrains le long de la route

de Cahors à Caussade).

269.

Parfait-Louis MONTEIL

(1855-1925) colonel et explorateur.

M

anuscrit

autographe, [vers 1912] ; 6 pages in-4

(papier mince, traces de plis).

1 000/1 200

I

ntéressant manuscrit

sur

la

T

ripolitaine

. [Ancien élève de Saint-Cyr et officier d’infanterie de marine, Parfait-Louis Monteil

dirigea, en 1890-1892, une importante expédition qui relia Dakar, au Sénégal, à Tripoli, en Libye. La « mission Monteil », à

caractère politique et topographique, devait reconnaître les pays entre le Niger et le Tchad, en particulier la ligne Say-Barroua, qui

délimitait arbitrairement les zones d’influence française et anglaise. Monteil est le premier français à se rendre au Lac Tchad, et le

premier européen à y parvenir par l’Atlantique. Il passa des traités de protectorat (à San, au Liptako) et un traité de commerce avec

le sultan de Sokoto. Il étudia l’Empire de Sokoto sur le plan social et politique et souligna l’importance de l’activité économique

de Kano. Il quitta l’armée en 1896, après une blessure grave reçue au cours de la guerre contre Samory.]

Le manuscrit a été écrit au moment de la guerre italo-turque, ou guerre de Libye, qui se déroula en 1911-1912 et qui permit à

l’Italie d’obtenir les provinces ottomanes de Tripolitaine, de Cyrénaïque et du Fezzan. « La Tripolitaine est la question d’actualité

parce que nous y voyons une poignée d’hommes résister victorieusement semble-t-il à une armée. Quelles causes ont conduit

l’Italie à vouloir s’emparer de la Tripolitaine [...]. L’Italie dont la population s’accroît voit augmenter chaque année le nombre de ses

émigrants. Son gouvernement depuis longtemps s’est préoccupé de créer non loin de la mère patrie italienne une colonie qui pourrait

recevoir cet excédent, colonie qui augmenterait en cas de conflit dans la Méditerranée, le rayonnement de son action. Vers la Tunisie