100
263. [
LOUIS XVII
(1785-1795) fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette]. Mèche de cheveux, avec note manuscrite.
300/400
Mèche de cheveux blonds, liée par un fil vert, avec étiquette d’écriture ancienne : « cheveux du dauphin Louis XVII ».
264.
MANILLE
.
m
anuscrit
,
Précis de ce qui est arrivé a la division qui est sortie de Manille dans le mois de
Janvier…
, Manille 14 février 1799 ; 7 pages in-4.
400/500
Relation d’une sortie conjointe de vaisseaux français et espagnols, contre les Anglais, initiative de Don Ignace de
a
laVa
,
commandant en chef les forces de mer espagnoles en Asie, suivant l’information donnée par le capitaine d’un bâtiment neutre.
Précisions sur les vaisseaux engagés, leur entrée en action, la fuite des deux vaisseaux anglais, et les raisons pour lesquelles le
général décida d’abandonner la chasse, après leur passage devant Macao…
265.
MARINE
.
r
ecueil
manuscrit de
Lettres des ministres de la Marine
, 8 août 1789-12
février 1792, la plupart adressées à Louis
D
e
c
urt
, député de la Guadeloupe à l’Assemblée
constituante de 1789 ; un fort volume in-fol. d’environ 280 pages, reliure de l’époque
veau raciné et glacé, dos orné avec pièces de titre (rel. un peu fatiguée).
15 000/20 000
I
mportant
ensemBle
De
107
pièces
sur
la
m
arine
et
les
c
olonies
au
DéBut
De
la
r
éVolution
,
aDressées
au
Député
De
la
g
uaDeloupe
, l
ouis
De
c
urt
.
Le volume renferme des lettres signées ou pièces signées pour copie conforme des ministres de
la Marine qui se sont succédés : César-Henri comte de
l
a
l
uzerne
(25), Charles-Pierre Claret de
f
leurieu
(30), Antoine-Jean-Marie
t
héVenarD
(14), Antoine-François de
B
ertranD
De
m
olleVille
(11) ; ainsi que des rapports, des notes et mémoires, et deux imprimés. Ils sont pour la plupart
adressés à Louis de
c
urt
, par qui le recueil a été constitué, comme en témoigne au dos la pièce
de titre portant le nom de
Monsieur de Curt député de la Guadeloupe
: le chevalier Louis de
c
urt
(1752-1804), député de la Guadeloupe aux Etats-généraux, puis à l’Assemblé constituante, où il
s’occupa activement des questions intéressant la marine et les colonies ; il présida notamment le
Comité de la Marine.
Les pièces sont presque toutes classées chronologiquement et se rapportent à divers sujets.
La première lettre du recueil est un autographe de La Luzerne assurant les députés de la Guadeloupe
que le Roi agréera les démarches qu’ils feront pour représenter l’île à l’Assemblée, comme ceux de
« la colonie de S
t
Domingue » (8 août 1789). Le ministre fait suivre des copies de lettres de Thévenard
et Poulletier (adjudication de la main-d’œuvre du
Trajan
), le comte de Vaudreuil commandant à
Rochefort (travaux au port de Toulon). En décembre 1789, à Brest, les habitants protestent contre
le marché des hôpitaux de la Marine accordé aux sœurs de la Sagesse, et adressent une réclamation
imprimée. En janvier 1790, on note quelques remous chez les ouvriers des ports qui demandent
la suppression de l’adjudication des travaux, adjudications qui cependant se font désormais à
l’entreprise et non plus à la journée. Le 9 janvier, le ministre La Luzerne rédige un mémoire sur
les quatre grands ports du royaume, dont les intérêts, selon lui, ne sont pas compatibles avec le
bien public. En 1790, le comité des domaines de l’Assemblée nationale demande un état des biens
nationaux affectés à la Marine, et un état des bâtiments, maisons et emplacements dépendant du
ministère de la Marine ; le ministre envoie ces différents états, (certains fort développés) qui lui
sont parvenus des ports de Brest, Dunkerque, Le Havre, Cherbourg, Saint-Malo, Nantes, île de
Ré, Rochefort, Bordeaux (avec les balises de l’Atlantique dont le phare de Cordouan), Bayonne,
Toulon, Marseille et Lorient. Un problème se pose à Royan, où le couvent des Récollets, qui devait
revenir à la Marine, a été adjugé au district de Marennes. Il est aussi beaucoup question de l’état
des dépenses, et on trouve 2 pièces signées de
n
ecker
(janvier et juillet 1790), envoyant au ministre
l’état des fonds à verser à la Marine. Se pose aussi le problème de l’adjudication des fournitures
de vivres, qui occasionne plusieurs courriers. En juillet 1791, Thévenard fait parvenir à Curt des
copies de lettres au sujet de la démission de M. de
m
arigny
, à la suite de l’affront qui lui a été fait
à Brest en septembre 1790 : la potence a été arrachée de la place publique pour être déposée devant
sa porte.
Pour les Colonies, un état de l’argent et des marchandises exportées par la Compagnie des Indes,
de 1785à 1789, est adressé au ministre. On trouve aussi une liste des marchandises exportées
et importées entre le Nord et la France et ses colonies (matières premières et produits agricoles
notamment). Curt intervient, sans succès, pour le sieur Rannoué, qui, accusé de « commerce
interlope » et de prévarication, a été destitué en Guadeloupe. On dresse un état des dépenses