104
273.
NAPOLÉON I
er
. P.S. « Nap », Palais du Trianon 22 mars 1813 ; contresignée par Jean-Baptiste Henry Collin, comte
de
S
ussy
, ministre des Manufactures et du Commerce, Hugues Maret, duc de
B
assano
, ministre secrétaire d’État,
Denis, duc
D
ecrès
, ministre de la Marine et des Colonies, François
F
errier
, directeur général des Douanes ; 2 pages
grand in-fol. en partie impr., vignette aux armes impériales et cachet sec.
1 000/1 500
P
asseport maritime
attribué à un «
navire américain
» de la maison de commerce Coppinger établie à Bordeaux, pour introduire
dans un port français « des cotons, des huiles de poisson, des bois de teinture, du poisson salé et de la morue ; des cafés et sucres
des Colonies Françaises, de l’Amérique et de l’Asie ; des cacaos, des épiceries de toute espèce des îles ci-devant hollandaises ; des
indigos, des bois d’acajou et d’ébénisterie. À la charge, par le Navire, d’exporter […] une valeur égale à celle desdites denrées et
marchandises, au moment de leur arrivée en France, et au cours de la place où le Navire abordera »…
274.
NAPOLÉON I
er
. L.S. « Napole », à la Madonne (île d’Elbe) 1
er
septembre 1814, au général comte Henri
B
ertrand
;
1 page in-4.
700/800
E
xploitation
des
mines
de
l
’
île
d
’E
lbe
. Le Génois Pons « ne consent à prendre que 430 centi de minerai, tandis qu’en 1812 et
1813, il y en a eu de vendus 458. N’est-il pas à craindre qu’il ne vende le surplus en Toscane, et qu’il n’exige cependant la prime de
20 p. % ? Comment pourrait-on s’assurer que tout le minerai a été consommé dans la Ligurie ? Y a-t’il en Ligurie des établissemens
voisins de ceux de Toscane ? Le minerai pour Gênes est-il vendu à un prix constant ? Enfin le S
r
Pons croit-il ce marché avantageux,
oui ou non ? » Il aimerait avoir un « rapport raisonné là-dessus », et ajoute : « J’avais supposé que ce négociant génois avait offert
l’exportation d’un quart au dessus des années ordinaires, ce qui m’avait fait regarder ce marché comme avantageux ».
275. [
NAPOLÉON I
er
]. 2 cartes d’invitation à la
C
érémonie du
S
acre
et
C
ouronnement
(2 décembre 1804) ; 2 cartes in-16
impr. recto-verso, avec le cachet encre du
Grand Maître des Cérémonies
.
200/250
L’un des billets est émis par le Président de Conseil de Département, l’autre par le Procureur Impérial.
O
n
joint
3 imprimés :
Hymne à l’être suprême
par T. H. Desorgues, musique de
G
ossec
; une proclamation aux
Habitans de
Paris
du maréchal
S
chwarzenberg
, [1815] et le menu du déjeuner offert à Versailles à Leurs Majestés Britanniques George VI et
Elizabeth, le 21 juillet 1938 (impr. par F. Bernouard, avec gravure de Jean-Émile
L
aboureur
).
276.
PARME. Guillaume DU TILLOT
(1711-1774) homme politique, il fut Premier ministre du duché de Parme.
29 L.S. avec compliments autographes, Parme ou Colorno 1763-1771, au comte Francesco
B
ranciforti
, colonel ;
45 pages formats divers ; en italien (les 4 premiers en espagnol).
300/400
Ordres militaires au sergent puis lieutenant colonel de la place de
P
iacenza
, sous l’autorité de l’Infant duc de Parme : affaires de
police, mouvements de troupes, lutte contre les contrebandiers, milices, logement de soldats, recherche d’individus, promotions
ou décisions concernant des soldats, déserteurs, etc.
277.
Philippe PÉTAIN
(1857-1951) maréchal, chef de l’État français. 2 L.A.S., [Paris et La Bourboule] 1923, à M.
M
athieu
,
à Bastia ; 1 page et demie oblong in-12 à son en-tête Le Maréchal Pétain avec enveloppe, et 2 pages et demie in-8 à
en-tête
Splendid Hôtel La Bourboule
(on joint une carte de condoléances à son en-tête).
300/400
S
ur
la
C
orse
.
2 janvier
. « Ma femme et moi avons été très touchés de votre souvenir et de vos vœux. Nous nous réjouissons
de l’accroissement de la colonie d’Antibes et de votre installation dans le Midi »...
11 août
, après l’envoi d’un article : « Ce qui
m’étonne c’est que vous soyez surpris de ces procédés. Il n’y a pas encore assez longtemps que vous habitez la Corse. Il est bien
possible que le com
t
M
aitrot
, qui est un dilettante, et vit en bonne intelligence avec les bandits, ait encerclé l’hôtel pour obéir à un
ordre supérieur et, qu’en même temps, il se soit entendu avec le bandit pour ne pas le trouver. Monsieur
P
ierangeli
qui, pendant
notre voyage en Corse, se trouvait toujours par hasard dans notre voiture, était tout indiqué pour servir d’intermédiaire dans cette
affaire. En tout cas, ce serait triste si ce n’était très amusant »...
278.
Giuseppe Sarto, Saint PIE X
(1835-1914) Pape en 1903, il condamna le modernisme et restaura le chant sacré
(canonisé en 1954). P.S., Vatican 10 février 1911 ; demi-page in-4 aux armes pontificales dorées (encadrée). 300/400
« Au bien-aimé petit Roger de Montfort, avec le vœu, qu’il se conserve toujours sage comme au jour de sa Première Communion,
Nous donnons de tout cœur à lui, à toute sa famille et à son confesseur la Bénédiction apostolique »...
279.
POITOU
. 5 P.S., 1633-1715 ; 47 pages in-4 ou in-fol., 4 doc. sur vélin.
150/200
D
ossier
sur la famille noble de
B
remond
, seigneurs de
V
ernon
. Extrait collationné de la maintenue de noblesse d’Antoine de
Bremond sieur de Belleville, par les présidents en l’élection de Poitiers (1633). Inventaire des titres de noblesse de Galliot de
Bremond seigneur de Vernon, signé par lui et par Charles
C
olbert
(1665). Certificat signé par l’intendant Gilles de
M
aupeou
attestant de la noblesse de Jacques de Bremond sieur de Clavière (1698). 2 P.S. par Charles-Bonaventure Quantin de
R
ichebourg
,
intendant de la généralité de Poitiers (1715), sentences de maintenue de noblesse pour Jacques de Bremond chevalier seigneur de
Vernon, et pour Charlotte Guilbaud veuve de Jacques de Bremond sieur de Clavière.
O
n
joint
un imprimé :
Analyse raisonnée des eaux minérales médicinales d’Availles en Poitou…
par M. Delaunay (Paris, Didot,
1771, in-8).