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38
82.
Jean COCTEAU
.
P
hotographie
avec
dédicace
autographe signée ; 24 x 18 cm, noir et blanc (3 grandes pliures
verticales et qqs petites fentes).
400/500
Portrait [par Cecil
B
eaton
, vers 1938] du poète assis, accoudé au socle d’une statue, portant une longue écharpe autour du cou.
Dédicace à son ami Franz
T
homassin
: « à mon très cher Frantz Jean ». [Sur Franz Thomassin, adorateur et amoureux transi de
Cocteau, voir Claude Arnaud,
Jean Cocteau
(p. 486-491).]
O
n
joint
une photographie dédicacée de Marie-Berthe Aurenche à Franz Thomassin en 1939 (découpée en rond, ø env. 10 cm) ;
une L.A.S. de Jean
M
arais
à Edmée Cazalis comtesse
R
oederer
,
qui est sans nouvelle de son fils Michel mobilisé pendant la guerre
(18 février 1845) ; et 3 petites photographies de
M
ax
J
acob
(2) et Jacques
P
révert
.
83.
Jean COCTEAU
.
M
anuscrit
autographe signé « Jean »,
Préface
, [1947] ; 1 page grand in-fol.
400/500
P
réface
pour la pièce de Jean-Pierre
A
umont
,
L’Empereur de Chine
, créée le 4 novembre 1947 au Théâtre des Mathurins (publiée
en 1948 chez Nagel avec la préface de Cocteau). Le manuscrit, écrit au dos d’une note d’une certaine Morgane sur un feuillet de
registre comptable, présente quelques ratures et corrections.
« Jean-Pierre Aumont a mis le doigt, le plus légèrement du monde et avec cette grâce qui lui est propre sur un personnage, un peu
cousin de celui de Synge, mais neuf en France et très significatif de notre époque ». Son personnage d’escroc est « un mythomane,
un menteur, un conteur, un voleur dont le charme envoûte ses victimes, et qui s’envoûte lui-même jusqu’à le faire devenir un
poète au petit pied. Pourquoi ne serai-je pas l’empereur de Chine, si je le veux, si je le crois ? C’est la thèse que Jean-Pierre
Aumont développe sous une forme joyeuse où ne se mêle aucune pointe d’amertume ». L’auteur a d’autant plus de mérite « qu’il
ne ressemble en rien à son héros. […] Il s’amuse et nous amuse avec la gentillesse d’un enfant qui joue au cheval et devient cheval.
Jean-Pierre Aumont possède un visage large ouvert sur un cœur d’or. Il est sans pénombre et sans méandres. S’il se décide à jouer
le rôle d’un des dangereux et charmants jeunes gens de notre époque, c’est qu’il a dû en connaître une foule »...
84.
COLETTE
(1873-1954). L.A.S. « Colette de Jouvenel »,
Castel-Novel, Varetz (Corrèze)
[vers 1921, à Jacques
H
ébertot
,
directeur du Théâtre des Champs-Élysées] ; 1 page in-4.
150/200
« Avant toutes choses, un aveu : je n’ai jamais vu le ballet suédois. Il y a là une bien choquante lacune. Préparons-la. À partir de
mercredi prochain, je veux voir vos Suédois »...
85.
Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de CONDORCET
(1741-1794).
P
oème
autographe,
Sur le Chancelier
Maupeou
; 1 page oblong in-12.
400/500
Quatrain satirique contre le chancelier
M
aupeou
(1714-1792) :
« Magistrat ignorant, despote téméraire
Tu cartonnes Platon que tu n’as jamais lu ;
Pour abroger d’un mot tout ce qui t’est contraire,
Defends par un édit de
nomer la vertu
. »
86.
James Fenimore COOPER
(1789-1851) romancier américain.
L.A.S
. (fragment) ; 2 pages oblong in-16 (bas d’une
lettre) ; en anglais.
250/300
Il parle de tableaux de maîtres hollandais, notamment un Van der Heyden qui, par son atmosphère, ou plutôt son
air
, surpasse
tout ce qu’il a pu voir jusqu’ici ; plusieurs Moucheron, un excellent Both, et un ou deux Wouwerman. La collection présente
également des esquisses de Rubens et Van Dyck... Le verso donne la fin de la lettre, Cooper y évoque des visites reçues de
MM. Frich, Lelland et Buckley...
87.
Prosper Jolyot de CRÉBILLON
(1674-1762) auteur dramatique et censeur.
A
postille
autographe signée, 28 août
1748, à la fin d’un poème ; 3 pages et demie in-4.
250/300
Comme censeur, il approuve à la fin du manuscrit l’édition du poème :
Ode au Roy sur les affaires présentes
, par M. de
L
a
B
oisselière
, « chanoine du grand Précigny » ; cette Ode comprend 100 vers, en 10 strophes : « Héros tant vantés dans l’histoire /
Faites valoir icy vos droits : / Louis assure votre gloire, / En effaçant tous vos exploits »… À la fin, validation par Crébillon père :
« Lû et approuvé ce 24 août 1748 Crébillon » ; suit le permis d’imprimer : « Vu l’approbation permis d’imprimer à la charge
d’enregistrement à la chambre syndicale ce 30 août 1748. B ».